vendredi 13 mars 2009

L’éducation primaire en Afrique

Le taux de scolarisation représente le pourcentage d’enfants en âge d’aller à l’école primaire qui fréquente effectivement une école.

L’Afrique est le continent où le taux de scolarisation est le plus faible. Les principales causes de ce retard sont les guerres, le SIDA et les plans d’ajustement structurel qui incitent les Etats à ne plus investir dans l’éducation.

Les premières écoles modernes (distinctes de l’enseignement traditionnel) sont apparues en Afrique dans les années 1960.

Les deux décennies suivantes ont vu de gros progrès en la matière grâce à l’implication des gouvernements : au début des années 80, certains pays étaient presque parvenus à l’éducation pour tous.

La crise économique qu’a subie l’Afrique dans les années 80 a réduit fortement les investissements en matière d’éducation, ce qui a dégradé la situation.

En 1990, la conférence de Jomtien sur l’Education pour tous visait à promouvoir les actions de l’ONU concernant l’enseignement. Cette volonté a été relayée par certains gouvernements africains (en particulier au Malawi) ; cependant, les efforts pour augmenter le taux de scolarisation ont pu nuire à la qualité de l’enseignement.

La biennale de l’éducation en Afrique s’est tenue à Maputo en mai 2008.

Actuellement, le taux d’alphabétisation des adultes en Afrique est d’environ 60% (contre 82% en moyenne dans le monde), et le taux de scolarisation des enfants de 60%. L’Afrique abrite la moitié des 77 millions d’enfants du monde qui ne vont pas à l’école. On observe par ailleurs une inégalité entre les sexes en matière de scolarisation : en Afrique subsaharienne, on compte 86 filles scolarisées pour 100 garçons (chiffre inférieur à 75 au Tchad ou au Burkina Faso).

Dans la moitié des pays d’Afrique subsaharienne, moins de 60% des enfants scolarisés terminent effectivement le cycle d’éducation primaire (22% au Malawi contre 98% à l’Ile Maurice).

L’un des problèmes majeurs est celui de la qualité de l’enseignement : au Lesotho ou en Zambie, presque aucun des élèves en 6ème année d’études ne possède les compétences minimales de référence en mathématiques. Les classes sont surchargées ; le rapport peut aller jusqu’à 70 élèves pour 1 enseignant (au Mozambique et au Tchad). Au Kénya ou au Malawi, moins de 60% des enseignants ont reçu une quelconque formation.

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