jeudi 26 juin 2008

Le spectre de la faim…

Daniel Nahon, professeur de géochimie à l’université Paul Cézanne d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), tire la sonnette d’alarme, « les sols n’en peuvent plus. Nous sommes au bord de l’abîme et, si cela continu, il y aura des famines ». Pour appuyer ses dires il publie un livre L’Epuisement de la terre, l’enjeu du XXIème siècle – éd. Odile Jacob. Selon lui près d’un quart des terres cultivables sont déjà dégradées, dans l’ensemble des régions du monde, à cause de la pollution industrielle, des pesticides, de l’urbanisation, de l’érosion, de la déforestation et de l’irrigation mal contrôlée. Des actions ont déjà été entreprises, comme l’adoption, par le parlement européen en novembre 2007, d’une directive sur la protection des sols, mais dont la portée est faible du fait des nombreux amendements. En France les choses sont plus avances, en 2001 à été créé le groupement d’intérêt scientifique Sol, destiné à surveiller la qualité des terres. En 2012 la cartographie de la qualité des sols devrait être terminée. Pour Daniel Nahon l’utilisation des plantes transgéniques ne pourra pas être évitée.

dimanche 22 juin 2008

L'efficacité de l'aide européenne mise en question

« Pourquoi l’Europe doit fournir une aide accrue et plus efficace afin de sauver les objectifs du Millénaire pour le développement en santé ? » C’est la question que pose le site africain www.presseafricaine.info dans un article qui tente de « faire le point sur l’état d’avancement des engagements pris par les États européens en matière d’Aide publique au développement (APD) afin de soutenir la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement en santé , ainsi que sur la mise en œuvre des principes édictés par la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide. » Rappellons que la déclaration de Paris, entérinée le 2 mars 2005, est un accord international auquel une centaine de ministres, de responsables d’organismes d’aide et d’autres hauts fonctionnaires ont adhéré et engagé leurs pays et organismes à continuer à augmenter les efforts d’harmonisation, alignement et gestion axées sur les résultats avec des actions et indicateurs à suivre.

De plus, l’article rappelle l’agenda des prochains sommets consacrés à ce sujet, avec le forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide à Accra en septembre 2008, le sommet de l’Organisation des Nations unies consacré aux OMD en septembre 2008, et la conférence des Nations unies sur le financement du développement à Doha, en novembre.

Enfin, www.presseafricaine.info revient sur le trentième anniversaire de la Déclaration d’Alma Ata, « un engagement international visant à mettre en œuvre le droit humain à la santé. En 1978, ce document plaidait en faveur d’un accès universel aux soins de santé primaires, accès jugé indispensable pour garantir la santé de tous à l’horizon 2000. » C’est peu dire que nous en sommes loin aujourd’hui… « Le souvenir de cet échec doit nous inciter à faire en sorte que les OMD ne subissent pas le même sort. »

http://www.presseafricaine.info/article-20412598.html

Une vision certes pessimiste mais dont on ne peut que saluer le réalisme. D’importants efforts sont encore à fournir …

samedi 21 juin 2008

Programme de développement du Sahel

A noter, toujours en ce qui concerne l’eau : les associations Eau Vive et Emmaüs s’associent pour initier un programme de 3 ans visant au « développement rural » de la région du Sahel. Ce programme aidera à la mise en place d’infrastructures, de programmes de formation des communes à la gestion de l’eau, afin de « de considérer et développer les aspects santé-eau-assainissement », et de « former les peuples à des cultures de morte-saison (maraîchage). »

OMD, le Sénégal dans le top 9

Pour Oumar Sarr, ministre d’Etat ministre, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique urbaine, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement l’eau et l’assainissement sont indispensables à la santé publique en ce sens qu’ils en constituent la base. « Lorsqu’on aura garanti à tout un chacun, quelles que soient ses conditions de vie, l’accès à une eau salubre et à un assainissement correct, la lutte contre un grand nombre de maladies aura fait un bond énorme » fait-il remarquer.

Selon lui, en Afrique au Sud du Sahara, 42 % de la population n’a toujours pas accès à l’eau de bonne qualité et la couverture par les services d’assainissement est d’à peine 36 %.Et d’après l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), sur les 24 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, seul neuf dont le Sénégal sont en bonne voie pour atteindre l’OMD concernant l’eau potable. Le taux d’accès à l’assainissement urbain est passé de 57 % en 2004 à 64 % à fin 2007 et se situe en ligne avec l’objectif visé. Il est envisagé dans l’avenir des méthodes d’assainissement semi-collectif et individuel afin d’assurer l’accès à ce service de manière adéquate à au moins 78 % des ménages en 2015 dans les centres urbains.

En milieu rural, le taux d’accès à l’assainissement estimé à 17 % en 2004 et assuré par des latrines améliorées n’a pas considérablement évolué. Pour ce qui est des eaux pluviales, la mise en place du Pan Jaxaay, indique Oumar Sarr, a permis de mettre en place des stations de pompage et des caniveaux de drainage qui ont éloigné le spectre des inondations dans les quartiers fortement touchés en 2005.

vendredi 20 juin 2008

Sénégal et objectif du millénaire sur l’eau

Un article intéressant cette semaine : le Sénégal devrait atteindre l’objectif du millénaire en ce qui concerne l’eau.
Une bonne nouvelle, qui montre que lorsqu’il y a travail conjoint entre toutes les forces en présence, on peut y arriver :

Objectifs atteints en 2015
Par Ibrahima DIALLO | SUD QUOTIDIEN | mercredi 18 juin 2008

S’il y a un domaine où le Sénégal est sûr d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), c’est bien dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Le constat est fait par les acteurs et parties prenantes, lors de la deuxième revue annuelle du Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire qui se tient depuis hier, à Dakar.

La deuxième revue annuelle conjointe du Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (Pepam) se tient depuis hier à Dakar. Cette rencontre de deux jours qui réunit l’Etat, les partenaires au développement, les collectivités locales, la société civile, a pour but de présenter le résumé des activités menées durant l’année (précédente), ainsi que la situation de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement par rapport à l‘atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).

Cette réunion a été un prétexte pour Abdoulaye Diop, ministre d’Etat ministre de l’Economie et des Finances, de qualifier le bilan du Pepam de « logiquement positif », en ce sens que, pour le secteur de l’hydraulique urbaine, la politique volontariste des branchements sociaux à l’eau a permis d’atteindre un service presque universel pour l’eau potable, avec un taux d’accès de 98 % en 2007. Dans la même période, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 69 à 72 % en milieu rural. Ce qui a permis de desservir environ 462 milles personnes supplémentaires.

Sur le plan financier, les ressources mobilisées depuis le démarrage du Pepam, s’élèvent à 272 milliards de FCfa pour des besoins de financement estimés à 515 milliards de FCfa durant la période 2005-2015.Toutefois, reconnaît-il, la réalisation d’un tel projet ne peut se faire sans des difficultés qui ont pour noms, entre autres, faible mobilisation des ressources. D’où la nécessité de conjugaison et coordination des efforts, le développement de la capacité d’anticipation des besoins des populations. D’ailleurs, précise le ministre des l’économie et des Finances, l’identification de nouveaux projets ou sous-programmes (au nombre de sept) par le gouvernement et dont la mise en œuvre devrait commencer en 2009 pour certains permettra de faire un pas dans l’atteinte des Omd.

Le ministre de l’Hydraulique rurale et du réseau hydrographique nationale, Adama Sall a pour sa part montré que la mise en ouvre d’importants projets hydrauliques ont permis la réalisation de 550 forages entre 2000 et 2007 contre 904 en quarante ans (1960-2004). Soit une augmentation de 60,84 %. De même, depuis l’alternance survenue en 2000, le secteur a réalisé 2250 km de réseau d’eau potable contre 650 km entre 1960 et 2000 ; soit une hausse de 246 %. Mieux encore, poursuit-il, deux ans seulement après son lancement en 2005, le Pepam a permis à plus de 800 mille personnes supplémentaires de bénéficier des services améliorés de l’eau potable.

lundi 16 juin 2008

Focus sur l’objectif n°7 du millénaire des Nations Unies

Le septième objectif consiste à assurer un environnement durable : il repose sur 4 cibles.


La première cible

La première cible consiste à intégrer les principes du développement durable dans les politiques et les programmes nationaux et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales.

Les outils de mesures des progrès accomplis dans ce domaine sont :
- la proportion de zones forestières (FAO)
- la superficie des terres protégées pour préserver la biodiversité (par rapport à la superficie totale) (PNUE-WCMC)
- l’énergie consommée (en kilogrammes d’équivalent pétrole) par 1 000 dollars de produit intérieur brut (PPA) (AIE, Banque mondiale)
- les émissions de dioxyde de carbone, par habitant (CCNUCC, Division de statistique de l’ONU) et consommation de chlorofluorocarbones qui appauvrissent la couche d’ozone (en tonnes de PDO) –PNUE-Secrétariat de l’ozone)
- la proportion de la population utilisant des combustibles solides (OMS)


Les régions les plus pauvres sont les plus touchées par la disparition des forêts

Les forêts recouvrent un tiers de la surface du globe. Parmi les plus riches écosystèmes, ces territoires pourvoient aux besoins des populations (nourriture, combustible, matériaux de construction, eau potable). Mais en 10 ans, 940 000 kilomètres carrés de forêts (superficie équivalente au Venezuela) ont disparus. La lutte contre le déboisement continue par des stratégies d’aménagement visant la protection des forêts, la réduction des pressions exercées sur les terres et l’élévation du niveau de vie des communautés sylvicoles etc. Le temps est néanmoins compté.

Les êtres vivants sont nombreux à disparaître malgré la hausse du nombre de milieux protégés
Près de 19 millions de kilomètres carrés sont aujourd’hui des zones protégées, soit près de 15% de plus par rapport à 1994. Toutefois, la gestion de ces zones n’est pas toujours synonyme de conservation. Le milieu marin est particulièrement sous représenté, avec à peine 1% des écosystèmes océaniques protégés. La diversité des espaces et espèces vivantes est en réduction, une menace qui toucherait près de 10 000 espèces.


Les progrès réalisés en matière de consommation d’énergie ne sont pas suffisants

La consommation d’énergie est plus efficiente, des progrès ont été enregistrés en matière d’énergies « propres ». Toutefois, l’adoption de ces nouvelles technologies et combustibles par les pays en développement, dont les besoins énergétiques s’accroissent fortement, n’est pas assez rapide. Les gains en efficience n’empêchent donc pas la consommation totale d’énergie de grimper. La pollution atmosphérique liée aux combustibles utilisés dans les foyers ruraux des pays en développement causerait plus de 1,6 millions de décès par an, les femmes et les enfants étant les premières victimes.


L’essentiel des gaz à effet de serre est émis par les pays riches

Le réchauffement de la planète est en partie causé par le dioxyde de carbone (CO2) provenant des combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel surtout). Les conséquences climatiques devraient toucher le monde entier. Le volume des émissions croissant incessamment, les pays industrialisés ont ratifié le Protocole de Kyoto, première coalition mondiale contre la production de ce gaz.


La production de substances impactant la couche d’ozone s’est réduite

L’ozone de la stratosphère absorbe les rayons ultra-violets, nocifs pour les êtres vivants (cancer de la peau). La baisse du volume de substances appauvrissant la couche d’ozone, telle que les chlorofluocarbones, aujourd’hui à 10% de leur volume de 1990, témoigne de la coopération mondiale en marche. De réels progrès peuvent être enregistrés en matière d’écologie à la condition d’une volonté politique ferme, d’une vision commune du problème et de sa/ses solution(s). Les dommages causés à la couche d’ozone devraient laisser place à un retour à la normale d’ici une cinquantaine d’année.


Les deuxième et troisième cibles

La deuxième cible vise à réduire de moitié le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau de boisson salubre et à des services d’assainissement de base. La troisième cible consiste à réduire la perte de biodiversité et atteindre d’ici 2010 une diminution importante du taux de perte.

Les indicateurs utilisés pour mesurer les améliorations concernant la deuxième cible sont :
- la proportion de la population ayant accès de façon durable à une source d'eau meilleure (zones urbaines et rurales) (UNICEF - OMS)
- la proportion de la population ayant accès à un meilleur système d'assainissement (zones urbaines et rurales) (UNICEF - OMS)


L’eau potable est davantage accessible partout

Entre 1990 et 2002, la part de la population des pays en développement ayant accès à l’eau potable est passée de 71% à 79%. Les plus grand progrès ont été enregistrés par l’Asie du Sud, amélioration essentiellement imputable à l’Inde qui compte plus d’un milliard d’habitants. Pourtant, en 2002, 1,1 milliard d’êtres humains n’ont toujours pas accès à des sources aménagées. L’Afrique subsaharienne compte 42% de populations non équipées et les entraves (conflits, instabilité politique, non-urgence des travaux d’adduction et d’assainissement) sont à redouter, la population croissant rapidement.


Les services d’assainissement améliorés sont trop peu nombreux dans le monde en développement

Entre 1990 et 2002, la couverture des équipements sanitaires est passée de 34% à 49%. Toutefois, près de 2,4 milliards d’individus ne bénéficieront pas d’installations aménagées en 2015 si la tendance actuelle perdure. Aucune amélioration ne serait réalisée au regard de la situation actuelle. L’objectif fixé ne sera atteint que par un fort accroissement des investissements dans les services.

Les politiques de salubrité publique doivent s’orienter vers les plus démunis des zones rurales
Les disparités entre zones urbaines et zones rurales sont très marquées en matière de salubrité, les zones rurales étant deux fois moins bien équipées. Mais les chiffres urbains masquent le dénuement des bidonvilles. Or, l’accès à l’eau potable et aux installations d’assainissement reste très faible tandis que prolifèrent les taudis dans les pays en développement. Dans ces pays, les 20% de ménages les plus riches ont deux fois plus de chance d’accéder à l’eau potable que les 20 % de ménages les plus pauvres et, quatre fois plus de chances d’accéder à des sanitaires aménagés.


La quatrième cible

La quatrième cible est de parvenir à améliorer sensiblement, d’ici 2020, la vie d’au moins 100 millions d'habitants de taudis.

Pour mesurer les évolutions dans ce domaine, l’indicateur est : la proportion des ménages ayant accès à la sécurité d’occupation des logements (ONU-HABITAT)


La concentration urbaine augmente dans les pays en développement

Le taux d’accroissement de la population urbaine dans le monde en développement est supérieur à 3% par an. En comptant les flux migratoires vers les villes et l’accroissement démographique naturel, près de 100 millions de personnes gagnent les agglomérations, dont la part d’habitants est supérieure à celle de la population rurale. Près d’un urbain sur 3 vit dans un bidonville, dans des conditions caractérisées par la promiscuité, le manque emplois, la précarité de l’habitat, l’insalubrité de l’eau, les déficiences sanitaires et l’insécurité. De fait, les taux de morbidité, de mortalité et de chômage y sont nettement plus élevés que dans les quartiers mieux aménagés.


Le développement des bidonvilles dépasse l’aménagement urbain

Plus des deux-tiers des bidonvilles sont concentrés en Asie du Sud, en Asie orientale et en Afrique subsaharienne. Si la majorité des pays tentent de prévenir la formation de bidonvilles, le nombre d’habitants dans ces quartiers augmentent dans tout le monde en développement, excepté en Afrique du Nord.

mardi 10 juin 2008

L'océan en danger

A l’occasion de la 2ème journée mondiale de l’Océan le Centre de découverte du Monde marin (CDMM) de Nice a célébré l’océan avec comme thème le réchauffement climatique. Cette journée est soutenue pas la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO a pour but de sensibiliser le public et lui proposer d’agir pour une meilleure gestion et une meilleure sauvegarde de l’océan et de ses ressources. Plusieurs conférences ont été données sur le thème de l’écosystème marin dans le cadre du changement climatique, et des enjeux majeur pour la biodiversité marine antarctique et les cétacés en Méditerranée. Jean-Louis Borloo à précisé que « la protection des océans et des espèces fait partie intégrante des engagements du Grenelle de l’environnement et de la stratégie nationale pour la biodiversité ».

lundi 9 juin 2008

Des objectifs pour la biodiversité

Le 8 juin dernier les parlementaires participant à la Conférence de la biodiversité de Bonn ont publié une déclaration exposant leur volonté de prendre des mesures législatives et administratives pour faciliter la mise en œuvre des programmes pour atteindre les objectifs de la Convention sur la biodiversité. Il a également été reconnu que la perte de la biodiversité aurait des impacts environnementaux, sociaux et culturels « de grande portée ». Et ont affirmé leur responsabilité de construire la volonté politique nécessaire pour préserver la biodiversité.

mercredi 4 juin 2008

FAO : pénuries multiples

À la veille du Sommet de l'alimentation qui doit se dérouler à Rome du 3 au 5 juin prochain, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) exhorte la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour affronter la pénurie des ressources en terre et en eau, les flambées des prix alimentaires et l’augmentation des besoins en énergie.

dimanche 1 juin 2008

Les entreprises et le développement durable

Le pôle environnement du cabinet de conseil Lowendal Masaï a réalisé une étude auprès de responsables environnements, administratifs et financiers à afin de connaître les comportements des entreprises en matière de protection de l’environnement. Il en ressort que la majorité de entreprises (68%) affirment déjà avoir investi en faveur de l’environnement, 83% étant prévu sur le moyen terme. 91% des répondants s’estiment responsables en la matière, mais cela n’est pas pour autant synonyme de démarche complète. D’où le constat du caractère interprétatif de terme d’éco-responsabilité. L’éco-conception, l’écobilan et le développement des fournisseurs restent minoritaire dans leur mise en œuvre. Les entreprises ont besoin d’un mix incitation/obligation pour faire un progrès concret dans leur politique environnementale. Dans leurs actions en matière d’environnement les entreprises le moteur principal reste l’obligation légale couplée aux effets d’image. Aussi la complexité de la fiscalité ne permet pas aux entreprises d’avoir une visibilité sur les montants acquittés. Les aides et les subventions sont peu connues. Les outils d'intervention économique sont peu adaptés pour permettre aux entreprises d'aborder sereinement et efficacement les trois objectifs fixés par la Commission européenne, à savoir la lutte contre le réchauffement climatique, la compétitivité des industries européennes et la préservation de la sécurité énergétique.

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