mardi 30 septembre 2008

Education à Madagascar

A Madagascar, l’USAID qui dresse un bilan positif de la première phase du Programme ATEC (Appui technologique aux éducateurs et communautés) compte poursuivre son financement pour la deuxième phase, axée sur la mise en œuvre de la réforme éducative et l’enseignement de l’anglais dans les écoles primaires, à partir du 1er octobre prochain. Le programme, lancé pour deux ans en 2006 et exécuté par l’ONG américaine Centre pour le développement de l’Education, avait fait l’objet d’un financement de l’USAID de 2 millions de dollars.

Concrètement, dans les six circonscriptions scolaires (CISCO) concernées :
150 émissions interactives « Izaho koa mba te hahay » pour les classes de CP1 (Cours préparatoire) et CP2 ont été réalisées par les pédagogues du ministère et diffusées sur les ondes de la chaîne nationale depuis septembre 2007 ;
Plus de 2.700 enseignants dans les 6 CISCO ont été également formés pour la maîtrise des techniques et stratégies d’enseignement « actives » mises en relief dans cette émission ;
90% des enseignants de CP dans les zones cibles utilisent régulièrement les nouvelles stratégies ;
75 communautés ont élaboré des plans pluriannuels devant améliorer le niveau pédagogique des établissements scolaires ;
Parallèlement, « l’USAID a accordé des subventions d’un montant de 30.000 dollars dont 15.000 dollars aux 28 communautés relevant des 6 CISCO et l’autre moitié pour le financement des projets pédagogiques particuliers. »

lundi 29 septembre 2008

L’Algérie a réalisé dans le domaine de l’eau les objectifs définis dans le cadre du Millénaire des Nations unies pour le développement humain

C’est ce qu’a affirmé le président Abdelaziz Bouteflika qui a ordonné au gouvernement la prise en charge, dans le cadre du prochain programme quinquennal 2009-2014, de trois principaux dossiers dont le plus important est certainement le transfert des eaux de la nappe albienne du Sud de l’Algérie vers les Hauts Plateaux, qualifiés par Bouteflika de « dorsale du développement futur de l’Algérie ».

Bouteflika a ainsi demandé l’accélération des études de réalisation de trois ouvrages de transfert des eaux de la nappe albienne notamment vers les wilayas de Djelfa, Tiaret, Biskra, Saïda, Mila, Batna et Médéa.

« Ces réalisations nous permettront de tirer rationnellement profit des ressources de la nappe albienne au service du développement et de l’aménagement du territoire. Les Hauts Plateaux seront demain un véritable vivier pour l’Algérie grâce aux capacités que cette région recèle au plan agropastoral. Nous avons relevé le défi du dessalement de l’eau de mer. Nous avons déjà engagé avec succès le transfert de l’eau d’Aïn Salah à Tamanrasset. Nous relèverons aussi, avec l’aide de Dieu, le défi des transferts d’eau du Sud vers les Hauts Plateaux », a expliqué M. Bouteflika, selon l’APS qui a rapporté cette information.

A côté de ce grand projet, le Président a également ordonné, en premier lieu, la réalisation de stations supplémentaires pour le dessalement de l’eau de mer en Algérie.

Le troisième grand dossier de l’hydraulique que le chef de l’Etat entend voir pris en charge avec davantage de détermination, dans le cadre du prochain programme quinquennal de développement est celui de l’amélioration de la gestion et de la distribution de l’eau en Algérie. A ce titre, le gouvernement a été chargé de dégager tous les moyens nécessaires pour la poursuite de la création de sociétés de gestion des réseaux des villes ainsi que de la formation de cadres et personnels chargés de la gestion de l’eau et des infrastructures hydrauliques.


Forum Eurafric le 24 octobre à Lyon

La coopération entre l’Europe et l’Afrique pour relever les défis africains de l’énergie devrait trouver un tremplin avec l’organisation le 24 octobre à Lyon, en France, du 8e forum Eurafric sur le thème «Eau et énergie».

Organisé par l’Agence de développement des entreprises en Afrique (ADEA), cette rencontre devrait permettre aux entreprises partenaires des deux continents de renforcer leur coopération en vue de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) sur la maîtrise de l’eau et l’énergie.

Ce rendez-vous annuel devrait voir la participation de près de 800 entreprises, notamment PME/PMI, venues de 20 pays d’Europe et d’Afrique. La 8e édition de ce conclave à Lyon, sera consacrée à la maîtrise des techniques d’extractions et de production d’une eau de qualité ainsi que la production de l’électricité pour répondre aux besoins de croissance du développement du continent africain.

L’ADEA entend également promouvoir un partenariat renforcé entre l’Europe et l’Afrique dans les domaines de l’Eau et de l’électricité en améliorant la compétitivité des entreprises africaines, avec des retombées escomptées dans la lutte contre la pauvreté.

Des conférences-débats, des ateliers, des tables rondes et des visites guidées de sites ponctueront l’événement pour une meilleure compréhension des acteurs du secteur des enjeux et des défis énergétiques actuels du continent africain.

Pour le programme : http://www.eurafric.org/

samedi 27 septembre 2008

Le Nigéria, en retard sur ses objectifs de développement


Selon l'Unicef, le Nigeria est en retard dans ses efforts pour remplir les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Le Nigeria n'a pas fait de progrès suffisants dans la réalisation de la plupart des OMD fixés par l'ONU pour éradiquer la pauvreté, réduire la mortalité infantile et maternelle (ci-dessus, image des archives de la FAO - Food and Agriculture Organization of the United Nations), combattre les maladies et assurer la durabilité environnementale d'ici 2015.

Le taux de prévalence d'enfants nigérians en dessous du poids normal, qui était de 29% en 2006, n'a connu une réduction que de 2,2%, précise le rapport.

Bien que le Nigeria ait enregistré une scolarisation record de 68%, cela est toujours insuffisant par rapport aux critères d'éducation fondamentale universelle fixés par les OMD.


jeudi 25 septembre 2008

Menaces sur l'eau de Nairobi


A Nairobi, un internaute rapporte que le quartier de Mathare dispose seulement de « trois robinets gratuits d’eau fraiche pour une population d’à peu près un million d’habitants », depuis que la municipalité en a fermé plusieurs douzaines car « trop peu de personnes payaient pour l’eau », par souci de responsabilisation de la population... Malheureusement, les installations d’assainissement sont en « très mauvais état » et les trois robinets gratuits se trouvent à quelques mètres de fuites d’eaux usées. Un médecin du quartier a déclaré recevoir chaque jour « une quinzaine de patients victimes d’une maladie liée à la contamination par les eaux usées. »

La situation est d'autant plus préoccupante que l'eau se fait rare dans la région : le barrage approvisionnant la capitale Nairobi en eau serait « quasiment asséché », ce qui pousse les habitants à se procurer la ressource à partir de « puits de fortunes » ou par la récupération des eaux de pluies et cela malgré les « risques sanitaires. »

lundi 22 septembre 2008

Signature de la déclaration de Libreville pour la coordination des efforts africains

Les Ministres africains de la Santé et de l’Environnement ont décidé de constituer une alliance stratégique dans les domaines de la santé et de l’environnement aux fins de réduire les risques environnementaux qui pèsent sur la santé et le bien-être humains.

Au terme d’une réunion inédite tenue au Gabon, les ministres ont adopté et signé la Déclaration de Libreville qui engage les Gouvernements à prendre des mesures adéquates pour stimuler les changements nécessaires au plan stratégique et institutionnel et en matière d’investissements, permettant de tirer le plus grand parti des synergies entre la santé, l’environnement et d’autres secteurs concernés.

Selon le Dr Luis G. SAMBO, Directeur Régional de l’OMS pour l’Afrique « La signature de cette déclaration historique, constitue la première étape pour sauver les vies de millions de personnes des effets néfastes des changements que subit l’environnement. Nous travaillerons ensemble pour promouvoir des alliances stratégiques entre la santé et l’environnement. Je me félicite que nous ayons réussi à obtenir l’engagement politique pour promouvoir les changements institutionnels nécessaires à l’amélioration de la santé et du bien-être des communautés dans la région. »

Après des discussions sur diverses questions, les délégués ont estimé que les causes fondamentales de la dégradation environnementale à l’échelle mondiale sont liées aux problèmes économiques comme la pauvreté généralisée, les modes de production et de consommation non durables, la répartition inéquitable des richesses et le fardeau de la dette. Ces problèmes se traduisent par le paludisme, la tuberculose, le choléra, la fièvre typhoïde, la dracunculose, l’helminthiase, la schistosomiase, l’asthme, la bronchite et les maladies cardiovasculaires pour lesquelles des millions de personnes vivant dans la région payent un lourd tribut.

Selon le Dr Maria Neira, Directrice du Département de la Santé Publique et de l’Environnement de l’OMS « la Déclaration de Libreville est un événement important pour l’Afrique. Nulle part ailleurs, l’impact des risques environnementaux sur la santé humaine ne se fait sentir avec autant d’acuité. Le défi maintenant est de veiller à ce que l’Afrique s’engage dans le programme mondial de santé environnementale ».

Les délégués ont souligné la nécessité d’aborder ensemble les questions de santé, d’environnement et de développement économique qui sont étroitement liées, de manière à générer de nouvelles synergies en matière de réduction de la pauvreté et d’équité sociale. Les Ministres ont exprimé leur volonté de rechercher activement des partenariats avec la société civile, notamment le secteur privé, et de faire appel à leur expertise pour effectuer les changements susceptibles de contribuer à l’amélioration de la situation environnementale de l’Afrique.

Mme Angélique Ngoma, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique chargé de la Famille et de la Promotion de la Femme du Gabon a déclaré : “ Cette conférence restera dans les annales de l’histoire africaine comme étant la première qui a suscité une synergie d’action politique et de complémentarité, entre la santé et l’environnement, pour le développement durable”.

La déclaration exhorte les Etats Membres notamment à :

1. Mettre à jour leurs politiques nationales et les cadres de coopération sous régionaux et régionaux pour y aborder de manière plus efficace la question des liens entre la santé et l’environnement par l’intégration de ces liens dans les politiques, les stratégies et les plans nationaux de développement ;

2. Assurer l’intégration des objectifs convenus dans les domaines de la santé et de l’environnement dans les stratégies de réduction de la pauvreté ;

3. Mettre en œuvre des programmes prioritaires intersectoriels à tous les niveaux en santé et environnement visant à accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement ;

4. Renforcer les capacités nationales et régionales pour permettre d’aborder la question des liens entre la santé et environnement par la création et le renforcement d’institutions de la santé et de l’environnement.

Exprimant son appréciation pour les résultats obtenus au cours de cette conférence interministérielle historique, le Directeur du Bureau régional pour l’Afrique du PNUE , Mounkaila Goumandakoye a , pour sa part, déclaré : « Pendant trop longtemps, la santé et l’environnement ont cherché à faire face aux conséquences en aval des politiques concernant l’environnement, la santé et le développement économique, qui ont été conçues en parallèle et non pas de concert. En mettant en exergue les liens inextricables entre la santé humaine, la durabilité des écosystèmes et les biens et services qu’ils fournissent, cette conférence inédite en Afrique réaffirme que le travail du secteur de l’environnement concerne le bien-être humain et qu’en agissant ensemble, de manière proactive, la santé et l’environnement sont des partenaires essentiels au développement dans l’atteinte des objectifs de développement mondiaux et nationaux. »

La conférence qui s’est tenue à Libreville, Gabon, pendant quatre jours, a regroupé des centaines de délégués, notamment, des Ministres de la Santé, des Ministres de l’Environnement, des experts de haut niveau, des universitaires, des décideurs, des institutions bilatérales et multilatérales et des ONG.





dimanche 21 septembre 2008

Les Etats-Unis accordent 57 millions de dollars à Madagascar pour soutenir ses projets de santé publique

L'Agence américaine pour le développement international (Usaid) a alloué environ 57 millions de dollars pour renforcer l'engagement américain dans le secteur sanitaire à Madagascar.
Deux nouveaux projets dans le secteur santé, "SantéNet-II" et "Programme de marketing social pour les produits et services de santé maternelle et infantile et santé de la reproduction à Madagascar" bénéficieront de ce financement, rapporte Les Nouvelles, un journal en langue française de Madagascar.
Ces deux projets, qui représentent un volet important de la quatrième phase de l'aide de l'Usaid au secteur santé malgache, dureront jusqu'en 2013 et contribueront directement aux objectifs de développement du gouvernement malgache.
SantéNet, qui est un projet de cinq ans bénéficiant d'un financement de 31,5 millions de dollars, a pour but d'aider le ministère de la Santé, du planning familial et de la protection sociale à satisfaire la demande et à développer les services de planning familial, de santé maternelle et infantile, de lutte contre le paludisme et le sida.
La stratégie de SantéNet-II, à savoir le renforcement des composantes principales du système de santé, le développement et la responsabilisation des communautés pour participer à la formulation et à la réalisation des objectifs de santé communautaire, et ce en vue d'un impact au niveau national pour réduire la mortalité maternelle et infantile, le taux de fécondité, la malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans, ainsi que la prévalence du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
La mise en oeuvre de SantéNet, qui opère également pour maintenir un faible taux de prévalence du SIDA, sera assurée conjointement par RTI International, l'IntraHealth International, la Population services international, Care International, Catholic relief services.
Le marketing social pour les produits et services de santé maternelle et infantile ainsi que de la santé de la reproduction à Madagascar, est un projet doté de 25,5 millions de dollars visant à augmenter l'utilisation de produits et services de santé efficaces.

samedi 20 septembre 2008

L'UE pour une utilisation plus efficace de l'aide

L'Union européenne a demandé aux pays donateurs et aux pays en développement de faire un usage plus efficace de l'aide au développement, afin de pouvoir atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Cet appel a été lancé à l'occasion de la tenue à Accra, au Ghana, début septembre, du Forum sur les progrès accomplis en vue de la réalisation des OMD à l'horizon 2015.
Pour l'Union européenne, pour être efficace, l'aide au développement doit avoir un impact réel sur la vie des milliards des personnes vivant dans la pauvreté dans le tiers monde.
A cet égard, l'Union européenne appelle les pays donateurs à collaborer afin de coordonner leurs programmes d'aide et à décider en commun, pour éviter qu'une multitude de donateurs soient présents dans un secteur donné ou un pays, pendant que d'autres sont abandonnés.
Il faut remédier à la situation des pays orphelins de l'aide, délaissés au profit des pays vers lesquels se bousculent les donateurs, souligne le texte de l'appel.
Afin de permettre aux pays en développement de planifier leurs propres stratégies de développement, l'Union européenne demande aux pays donateurs de programmer les flux d'aide sur une période d'au moins trois ans.
Pour l'Union européenne, les pays donateurs doivent contribuer financièrement aux budgets nationaux de pays bénéficiaires, permettant à ces derniers de fixer leurs propres priorités.
Au lieu de subordonner l'octroi de l'aide à une série de conditions, les pays donateurs devraient se concentrer sur les résultats qui doivent être définis de commun accord.
Selon un document rendu publique, l'UE est le premier bailleur de fonds au monde, avec une aide publique au développement (AP), s'élevant à 93 euros par citoyen européen contre 53 euros pour les Etats-Unis et 44 pour le Japon.
Près de 90% de l'aide octroyée à l'Afrique provient de l'Union européenne, souligne encore le document.

vendredi 19 septembre 2008

Initiative belge pour soutenir les objectifs du millénaire

Du 17 au 19 octobre, des millions de personnes à travers le monde répondront à l'appel de l'initiative wallone DEBOUT et réaliseront des actions pour demander à leurs gouvernements de respecter leurs engagements afin d’éradiquer l’extrême pauvreté, et atteindre les OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) en 2015.
Il y a deux ans, plus de 23 millions de personnes auraient répondu à l’appel DEBOUT, établissant ainsi le premier Record Guinness de ce type. L’année dernière, plus de 43 millions de personnes y auraient participé. Cette année, l'organisation veut faire encore plus fort et incite les citoyens à participer à l'initiative en écrivant aux gouvernements, ou en organisant des événements à l’échelle locale. Toutes les informations sur le site www.standagainstpoverty.org/fr

jeudi 18 septembre 2008

OMS : Des mesures urgentes à prendre pour améliorer la santé des populations africaines avant 2015

"L’éradication des épidémies est la base de tout progrès durable, malheureusement les pays africains demeurent encore sous la menace de la poliomyélite, du fait d'un faible niveau de dépenses pour les soins de santé", a déclaré la directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan, à l’ouverture ce lundi à Yaoundé, de la 58ème session de l’organisation consacrée à l'Afrique.

Pendant cinq jours, les délégués des 46 pays membres de l’OMS-Afrique vont se pencher sur les mesures à prendre pour améliorer la santé des populations africaines avant 2015.
La directrice générale de l'OMS a relevé que les populations africaines croupissent dans une misère insoutenable. Dans 27 pays du continent, les dépenses annuelles pour les soins de santé s'élèvent à 30 dollars US par personne, un chiffre, qui selon le Dr Chan, ne peut permettre de procurer aux populations le minimum des soins essentiels.

L’amélioration de la santé de la femme, la réduction de la consommation de l’alcool, du tabac et de la drogue, la prévention et la lutte contre le cancer et le sida, l’éradication de la poliomyélite, et l’élimination des troubles dus à une carence en iode sont entre autres points sur lesquels vont s'appesantir les participants.

Les différents intervenants qui se sont succédés à la tribune ont été unanimes sur l’urgence d’une intervention pour l’amélioration des problèmes de la santé des populations africaines, en vue d’atteindre les objectifs du millénaire sur la santé.

Pour Luis Sambo, directeur régional de l’OMS-Afrique, le continent doit éviter de relâcher les efforts enregistrés ces quatre dernières années afin d’éliminer les faiblesses actuelles et relever les défis auxquels il est confronté.

La commissaire de l’Union africaine pour les Affaires sociales, Bience Gwanas, a loué quant à elle, les efforts des dirigeants africains dans l’élaboration des politiques nationales, bilatérales, internationales, ainsi que des partenaires, qui permettent de relever les défis en matière de santé.

Elle a cependant dit que pendant la dernière décennie du siècle dernier, les conditions socio-économiques se sont dégradées et cédé la place à la pauvreté, les infrastructures sanitaires se sont détériorées, entraînant la résurgence des maladies comme la poliomyélite, la tuberculose et le paludisme.

mercredi 17 septembre 2008

A Saragosse, des projets de développement se dessinent pour l'Afrique occidentale

A l’Exposition Internationale sur l'eau de Saragosse, l'Association pour la promotion socioculturelle Kaolack-Zaragoza et la Fédération aragonaise de solidarité ont organisé des rencontres entre 30 organisations africaines et 43 espagnoles afin de lancer une collaboration visant à élaborer des projets développement dans quatre pays africains, le Mali, le Sénégal, la Mauritanie et la Gambie, essentiellement en matière d'eau et de développement.
La représentante de la Fédération Aragonaise de Solidarité a déclaré que « le manque d'accès à l'eau potable, l'absence de réseaux d'assainissement et [...] empêcheront que l'Afrique, le continent le plus pauvre que la planète, parvienne à remplir les Objectifs du Millénaire fixés pour 2015 par les Nations-Unies.

mardi 16 septembre 2008

L'assainissement, talon d'Achille des OMD

Le site d’actualité écologiste Médiaterre rappelle que l’assainissement est un des Objectifs de Développement du Millénaire (OMD) qui « accuse le plus de retard. » Le challenge est « de réduire de moitié d’ici 2015 le pourcentage de la population n’ayant pas accès à l’assainissement. » Dans cette perspective, on espère que la réunion consacrée à l’assainissement, qui a eu lieu le 21 aout en marge de la Semaine Mondiale de l’Eau, portera ses fruits. Cette réunion, co-organisée par le Ministère français de l’Ecologie, le Partenariat français pour l’eau (PFE), le Conseil des ministres africains de l’eau (AMCOW) et le groupe de travail Afrique de l’initiative européenne pour l’eau (EUWI tendait notamment à démontrer que l' objectif de l’assainissement inclut autant un enjeu de santé publique que de préservation de l’environnement. En effet, de trop nombreux pays, notamment africains, considèrent encore la question de l'assainissement comme une problématique de pays riche faisant face à des préoccupations simplement écologiques.

lundi 15 septembre 2008

L'UNESCO appuie sur l'éducation pour tous

L’UNESCO va mettre l’accent sur les défis de l’Education pour tous lors d’événements qui auront lieu sur la scène internationale au cours du dernier trimestre de 2008.
Tout d’abord, la participation au Forum sur l’efficacité de l’aide au développement à Accra, Ghana (2-4 septembre) auquel ont assisté des ministres en provenance d’une centaine de pays, des chefs d’agences bilatérales et multilatérales et des représentants d’organisations de la société civile.
L’objectif était d’aider les pays en développement dans leur lutte contre la pauvreté en rendant l’aide plus transparente et efficace. En participant à l’une des huit tables rondes du forum, l’UNESCO a donné des exemples concrets d’amélioration de l’efficacité de l’aide dans le domaine de l’éducation.

En organisant un événement sur les Objectifs du Millénaire pour le développement au Siège des Nations Unies à la fin du mois (25 septembre), le Secrétaire général des Nations Unies veut renforcer les partenariats au niveau mondial, à mi-chemin de l’échéance de 2015 fixée pour la réalisation des objectifs. Au cours de cet événement, l’UNESCO participera également à une table ronde thématique sur l’éducation et la santé.

Un état des lieux sur les progrès enregistrés vers l’EPT (éducation pour tous) sera présenté dans le Rapport mondial 2009 de suivi sur l’EPT qui met l’accent sur la gouvernance, le financement et la gestion de l’éducation. Cet état des lieuxsera lancé au cours de la Conférence internationale de l’éducation qui aura lieu du 25 au 28 novembre 2008 à Genève, Suisse. La conférence, qui aura cette année pour thème « L’éducation pour l’inclusion : la voie de l’avenir », examinera comment les gouvernements peuvent développer et mettre en œuvre des politiques d’éducation davantage orientées vers l’inclusion, afin de garantir à chacun des opportunités d’apprentissage de qualité.

vendredi 12 septembre 2008

L'eau, « droit humain » concret au Venezuela

Alejandro Fleming, vice-ministre des Relations Etrangères (MPPRE) a déclaré à l’Exposition Internationale de Saragosse sur l'eau que le Venezuela souhaite être en mesure de délivrer de l’eau potable à 100% de sa population d’ici 2010, considérant l’eau comme un « droit humain. » Le Venezuela dispose de l’argent de sa richesse pétrolière pour financer un tel projet. L’objectif du millénaire est de diviser par deux, d’ici 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à l’eau.

mercredi 10 septembre 2008

Rapport 2008 de l’ONUSIDA sur l’épidémie de VIH/sida dans le monde


Le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008 paraît à mi-parcours entre la Déclaration d’engagement de 2001 et la date-butoir de 2015 pour l’un des objectifs du Millénaire pour le développement qui vise à inverser l’épidémie d’ici à cette date. Ce dernier rapport est également lancé deux ans seulement avant la date convenue pour s’approcher le plus possible de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Il permet d’évaluer la riposte au VIH et de comprendre ce qui doit être fait pour veiller à ce que les nations soient sur la bonne trajectoire afin de remplir leurs engagements vis-àvis du VIH.
Le Rapport 2008 sur l’épidémie mondiale de sida confirme que le monde voit, enfin, des avancées réelles dans sa riposte au sida.
Les gouvernements se conforment aux engagements qu’ils ont pris lors de la Rencontre des Nations Unies sur le VIH/sida de 2006 concernant l’élargissement de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH d’ici à 2010. En 2008, un petit nombre de pays offrent déjà l’accès universel au traitement antirétroviral et aux services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH. D’autres sont sur le point d’y parvenir.
Dans un nombre croissant de pays, les niveaux d’infection à VIH sont à la baisse. Mais ce n’est qu’un début. Après 27 ans, l’épidémie de sida continue de défier tous nos efforts en matière de prévention. Aujourd’hui, pour deux personnes qui entament un traitement antirétroviral, cinq autres sont nouvellement infectées. Si nous ne prenons pas des mesures urgentes pour intensifier la prévention du VIH, nous ne parviendrons pas à maintenir les gains obtenus au cours de ces dernières années, et l’accès universel restera simplement un vœu pieux.

mardi 9 septembre 2008

La préservation des forêts tropicales, une priorité mondiale



Selon le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), la part de la déforestation représente environ 2O % des émissions de carbone mondiales et les émissions directes issus de l’exploitation des terres et de la forêt ont cru de 40% entre 1970 et 2004 (combustion, dégradation de la biomasse, de la tourbe et déforestation). Une des recommandations du Groupement d’experts climatiques pour atténuer le réchauffement planétaire est donc de réduire les émissions issues de la déforestation, notamment sous les tropiques, dans les pays en voie de développement comme le Brésil, en Afrique subsaharienne et en Indonésie, où la croissance démographique et le développement économique vont continuer d’exercer une pression croissante sur la forêt.

Les forêts tropicales couvrent 1,681 millions d’hectares dont environ 900 millions en Amérique du Sud, 500 millions en Afrique et 260 millions en Asie. Les taux de déforestation actuels varient de 1.1% en Asie à 0.7% en Amérique latine et en Afrique. Les forêts primaires constituent des réservoirs stables de carbone, alors que les jeunes plantations et forêts en reconstruction fixent le dioxyde de carbone de l’air sous forme de carbone organique. D’autre part, les incendies et la combustion du bois correspondent à des libérations de carbone dans l’atmosphère tandis que les usages qui prolongent l’existence du bois en retardent la restitution. Les forêts tropicales renferment 45 % des 958 milliards de tonnes de carbone présents dans les écosystèmes forestiers.

Une étude publiée en avril 2007 dans le PNAS (Proceedings of the National Academy of sciences) a montré que planter et préserver des forêts tropicales pourraient ralentir le réchauffement climatique, alors que planter des forêts dans les hautes latitudes pourrait contribuer au réchauffement. Cette étude, menée par des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), prouve que seules les forêts tropicales sont fortement bénéfiques au ralentissement du réchauffement global car non seulement elles absorbent le gaz carbonique mais elles favorisent également les nuages qui aident à refroidir la planète.

Une autre étude publiée le 23 juillet 2008 dans le PNAS estime qu’un milliard de dollars par an pourrait permettre de réduire de 10 % la déforestation tropicale, évitant l’émission d’environ un demi-milliard de tonnes de carbone par an pour les 25 prochaines années. Le rapport coût/efficacité d’une telle mesure de préservation de la forêt tropicale serait, selon cette étude, bien supérieure à celui des technologies propres mises en oeuvre par les pays développés pour limiter à grand frais leurs émissions de CO2.

Nombres d’études convergent pour confirmer le rôle majeur des forêts tropicales sur l’atmosphère et le climat. Selon le climatologue Ken Caldeira, "les forêts tropicales agissent comme un véritable climatiseur de la Terre". Il faut en outre rappeler le rôle essentiel des forêts tropicales, et notamment des forêts denses humides, dans la préservation de la biodiversité : ces forêts abritent plus de 80 % de la diversité spécifique terrestre. Aujourd’hui, cette richesse est menacée. Selon la FAO, le quart de la diversité biologique de la planète risque de disparaître d’ici à 2020. L’urgence des mesures à prendre contre le changement climatique et pour la préservation de la biodiversité commence heureusement à faire évoluer l’opinion et les positions de la communauté internationale sur cette question complexe de la réduction des émissions liée à la déforestation et la dégradation des forêts tropicales.



Un pas décisif a été franchi en 2006, avec les contributions de la Banque Mondiale, de Sir Nicholas Stern (économiste britannique et ancien Vice président de la Banque Mondiale) et enfin du GIEC cette année, qui dans son 4ème rapport souligne que : « 65% du potentiel d’atténuation globale du carbone se situe sous les tropiques et 50% de l’ensemble pourrait être réalisé en réduisant les émissions de déforestation ». Dans son rapport révolutionnaire de 2006, Nicolas Stern désignait la réduction de la déforestation comme une mesure " rentable du point de vue économique" pour atténuer le changement climatique. Ainsi estimait-il qu’il en coûterait entre 10 et 15 milliards de dollars (6,4 à 9,7 milliards d’euros) chaque année pour diminuer de moitié la déforestation d’ici à 2030.

L’idée d’émettre des REDD (réduction d’émissions issues de la déforestation et de la dégradation tropicale) sur les marchés du carbone fait donc son chemin. La Bolivie a été la première à présenter des résultats mesurables et certifiés à la manière des MDP (Mécanismes de développement propre du protocole de Kyoto) sur le projet expérimental du Parc Noël Kempff. Depuis le sommet de Bali, le principe de la Réduction des Emissions liée à la Déforestation et la Dégradation des forêts tropicales (REDD) et de son intégration dans le cadre de la Convention Cadre Changement Climatique est admis. Les pays tropicaux vont ainsi pouvoir valoriser à travers les différents marchés du carbone leurs efforts REDD.

Le projet des REDD est très novateur car il permet simultanément, et de manière synergique, de lutter contre le changement climatique, de réduire la pauvreté et de sauvegarde de la biodiversité.

Une des réticences à donner trop d’importance à la forêt dans le marché carbone est liée à la peur de voir les pays industrialisés diminuer leurs efforts dans leurs propres réductions d’émissions, en achetant des crédits à bas prix, issus de la forêt tropicale. Mais depuis 1990, la situation a changé : le Protocole de Kyoto prend fin en 2012 et les objectifs de 2020, 2030 et 2050 définis à Bali sont bien plus ambitieux et vont inclure tous les pays émergents qui seront attendus sur leurs engagements. Les objectifs de réduction fixés impacteront alors le prix de la tonne de carbone. Une étude récente du Centre européen d’études économiques (ZEW) montre que la limitation des émissions de gaz à effet de serre permise par la protection de grandes zones de forêts tropicales permet de préserver le climat non seulement efficacement mais aussi économiquement. Une intégration de ces forêts dans le marché international des droits d’émissions profiterait, à long terme, aussi bien aux pays industrialisés qu’aux pays en développement.

Jean Louis Borloo, Ministre Français de l’Ecologie et du Développement Durable entend avec raison placer la préservation des forêts tropicales parmi les priorités de la présidence Française de l’Union Européenne. Il souhaite notamment "que les textes relatifs aux compléments législatifs de la certification européenne FLEGT et à la déforestation évités trouvent le meilleur consensus et aboutissent rapidement. " Il s’est également prononcé pour une interdiction totale du bois non certifié en Europe. La mise en place de mécanismes internationaux pour fournir une compensation aux pays qui protégeraient leurs forêts au détriment de leurs impératifs économiques et l’évaluation économique des actions de "déforestation évitée" sont à présent reconnues comme des priorités mondiales et doivent devenir, au même titre que le développement des énergies renouvelables et des technologies propres, des axes majeurs de la politique européenne en matière d’environnement et d’aide au développement.

Lancement de la campagne « 8 fois Oui » en France

Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie, a lancé mercredi 10 septembre, aux côtés de Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, et de Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale, une campagne de sensibilisation aux 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), appelée « Huit fois Oui ».

Cette campagne se déclinera sur différents supports tout au long de l’année scolaire : des expositions pour les enfants de 9 à 13 ans et pour le grand public, un film « 8 » qui sera présenté au Festival de Rome en octobre et un livre « 8 » qui devrait paraître en novembre.

Mercredi 10 septembre, les OMD seront présentés à la presse sous la forme de 8 Totems de 2 mètres de haut, dévoilés un à un, en présence de Patrick Poivre d’Arvor, ambassadeur de l’UNICEF, et de Laurence Fischer, championne du monde de Karaté et ambassadrice de la Voix de l’enfant. Les conclusions du rapport d’évaluation publié par l’ONU sur les OMD seront exposées en avant-première.

Cette campagne intervient toutefois dans un contexte d'aide au développement à la baisse : en effet, les derniers chiffres du Comité d’Aide au Développement publiés en avril indiquent une baisse de l’Aide Publique au Développement (APD) française de 0.47% à 0.39 % du Revenu national brut (RNB), soit une réduction de 16%. Pour la première fois depuis 2001, l’APD française a diminué, mettant à mal l’objectif des 0,7% du RNB que la France s’est engagée à atteindre en 2015, avec l’ensemble de la communauté internationale, lors de la conférence de Monterrey de 2002 sur le financement du développement.

samedi 6 septembre 2008

De l'implication sociale des entreprises en vue des ODM

Le concept de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) est au cœur d’une redéfinition de la mondialisation par le souci de développement durable, Ce concept était à l’ordre du jour du sommet de la Terre de Johannesburg en 2002, auquel ont participé de grandes entreprises des secteurs de l'environnement et de l'énergie. Sur la base d’une « intégration volontaire » des enjeux sociétaux dans les stratégies d’entreprises au départ, en France, la RSE a finalement cheminé vers une inscription dans le marbre. Le parlement français a adopté le 22 juillet 2008 le « projet de loi relatif à la responsabilité environnementale et à diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de l’environnement ». Les entreprises doivent intégrer dans leur(s) activité(s) les préoccupations sociales, écologiques et économiques de l’environnement dans lequel elles s’insèrent, sous peine de sanctions. Vaste programme !

Il faut bien encadrer ce qui existe déjà... Certains, en effet, n’ont pas attendu la « vieille Europe ». Le 20 juin 2008, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) rend public un rapport de mission d’enquête au Bangladesh, organisée en décembre 2007 dans le cadre de la coopération FIDH / Carrefour sur les droits de l’Homme dans la chaîne d’approvisionnement. Objectifs : évaluer « les efforts de Carrefour concernant les droits du travail au Bangladesh, et formuler des recommandations au gouvernement et aux multinationales qui s’approvisionnent dans ce pays en vue d’améliorer le respect pour les droits du travail dans l’industrie du vêtement ». La FIDH pointe du doigt certaines « violations » - le contraire aurait été étonnant compte tenu de la nature de l’organisation – mais des progrès sont constatés.

L’image des entreprises dépend fortement de la problématique de la RSE, assurément liée à la notion d’éthique. Nike, GAP, Total en ont déjà fait les frais ! Mais au-delà de la « B.A », les entreprises sont-elles vraiment prêtes à investir dans le social et la protection de l’environnement ? Il y aurait peut-être de quoi réconcilier les Français avec les patrons, dont les « vertus » tendraient désormais vers le triptyque : « audace, responsabilité, humilité » ? « Il n’existe pas d'incompatibilité entre engagement responsable et logique économique » déclarait Jean Michel Séverino, Directeur général de l’Agence Française de développement.

jeudi 4 septembre 2008

Au Zimbabwe, le gouvernement pose ses conditions à l'intervention des ONG

Quelque 4 millions de Zimbabwéens, soit un tiers de la population, dépendent de l'aide humanitaire dans ce pays d'Afrique australe, où 80% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Les denrées s'y font de plus en plus rares et l'inflation, la plus forte au monde, se chiffre par millions, voire par dizaines de millions de pour cent selon certains économistes.
Le Zimbabwe est également parmi les pays les plus touchés par le sida, avec 3.000 décès par semaine liés à la maladie, selon le Conseil national du sida.
En juin, le gouvernement avait suspendu les activités de toutes les organisations humanitaires avant la réélection contestée du président Robert Mugabe sur fond de violences.
Il avait accusé certaines ONG de soutenir l'opposition, laquelle avait remporté les élections générales fin mars et boycotté le second tour de la présidentielle en raison des violences à l'encontre de ses partisans.
Des négociations sur un partage du pouvoir ont été entamées fin juillet pour sortir de cette paralysie politique, doublée d'une profonde crise économique. Suspendues mi-août, les pourparlers sont dans l'impasse et le président Mugabe a annoncé la semaine dernière qu'il annoncerait "prochainement" son gouvernement.
Le régime zimbabwéen a demandé aux ONG de détailler leurs activités auprès du gouvernement, qui les avait autorisées vendredi à reprendre leurs programmes après trois mois de suspension, rapporte mardi le quotidien d'Etat The Herald.
"Le gouvernement a introduit de nouveaux mécanismes pour les organisations non gouvernementales et les volontaires", a indiqué le journal, précisant qu'"elles devront constamment référer au ministère leurs programmes, les lieux et modes d'opérations".
Elles doivent également détailler les fonds perçus entre juillet 2008 et juin 2009 et la façon dont ils ont été dépensés. Le directeur de l'association pourra être poursuivi si les informations fournies se révèlent inexactes, a précisé The Herald.
L'association nationale des organisations non gouvernementales (Nango) a appelé dans un communiqué "le ministère des Affaires sociales et autres organismes étatiques à créer un environnement favorable pour les sociétés civiles qui viennent en aide à des millions de Zimbabwéens".
"La majorité des organisations font tout leur possible pour rattraper le temps perdu durant la suspension de leurs activités", a indiqué à l'AFP le porte-parole de Nango, Fambai Ngirande, notamment celles spécialisées dans l'agriculture qui "se dépêchent avant la saison des pluies".
"Il y a un sentiment de panique car la plupart des organisations tentent de faire le maximum d'ici le 21 septembre, date à laquelle elles doivent déposer leur formulaire", a-t-il précisé.

Les négociations sur le climat se poursuivent au Ghana

Du 21 au 27 août, s'est tenue à Accra au Ghana la conférence internationale sur le changement climatique. Après Bali et Bonn, c’est donc le tour de l’Afrique d’accueillir les représentants des pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Cette réunion est une nouvelle étape de négociations sur les suites à donner au protocole de Kyoto. L’objectif final est d’arriver à Copenhague en 2009 avec un nouvel accord international de réduction des émissions de CO2.

La réunion d'Accra avait pour but de déterminer de quels instruments les pays riches disposeront pour tenir leurs engagements : les résultats d'Accra permettront de décider à Poznan de l'ampleur des réductions d'émissions dans les pays développés, a indiqué à l'AFP Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).

Les participants de la conférence de Bali, qui avait eu lieu en décembre 2007 s'étaient mis d'accord sur le principe de fixation de nouveaux objectifs à l'horizon 2009. Une autre conférence quatre mois plus tard à Bangkok avait permis d'établir un programme de négociations. La réunion de Bonn avait quant à elle porté sur les moyens de mobiliser les investissements nécessaires à la réduction des émissions et de transférer les technologies propres. Cette fois-ci au Ghana, il sera question de déforestation et d'approche sectorielle : quels gaz à effet de serre intégrer, quels secteurs économiques seront concernés ?

La prochaine et dernière réunion aura lieu en décembre 2008 à Poznan en Pologne où seront notamment abordées les questions de gestion des risques et d'objectifs de réduction des émissions à long terme.

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