tag:blogger.com,1999:blog-58038303264875903792024-03-13T02:20:12.173+01:00Objectifs du millénaire pour le développement2000-2015Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.comBlogger507125tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-34830286979781194212011-04-08T19:55:00.004+02:002011-04-08T20:03:31.314+02:00Les 500 du monde arabe : pour un monde plus juste<div align="justify">Le site internet <a href="http://www.arabianbusiness.com/">arabianbusiness.com </a>a publié un classement des « 500 personnalités du monde arabe les plus influentes dans le monde ». Aux antipodes des clichés, le classement fait la part belle aux personnalités « responsables », et aux efforts pour le développement économique et social. </div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"><strong>Le travail reconnu de la Fondation Al-Waleed</strong> </div><br /><div align="justify">Si le classement compte un nombre important d’hommes d’affaires, la richesse et le poids économique s’effacent en partie derrière des critères plus moraux. L’indéboulonnable n°1,le Prince Alwaleed Bin Talal Al Saud se distingue autant par sa réussite économique que par sa volonté, manifeste depuis plusieurs années, de consacrer sa richesse et son énergie à de nobles causes. La fondation du Prince Alwaleed finance des programmes humanitaires de lutte contre l’extrême pauvreté et de gestion des désastres environnementaux. Du tremblement de terre haïtien aux inondations au Pakistan, les occasions n’auront malheureusement pas manqué cette année de manifester sa générosité. Alwaleed Bin Talal consacre également ses efforts à la promotion d’une meilleure égalité des sexes dans le monde arabe. Témoin de son audience dans le monde arabe, la fondation Al Waleed place plusieurs de ses dirigeants parmi ce classement des « 500 personnalités» : la Vice-Présidente de la fondation, Leila El Solh, dont les efforts en faveur de la tolérance et du dialogue interreligieux dans son pays d’origine, le Liban, se sont vus récompensés par la prestigieuse Médaille Pontificale par Benoît XVI. Figure aussi la Secrétaire Générale de la Fondation Al Waleed, Muna Abu Sulayman. </div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"><strong>Une société civile qui s’ouvre aux femmes</strong></div><br /><div align="justify">Autre figure des milieux d’affaires saoudiens, la députée présidente de la Chambre de Commerce de Jeddah, Lama Sulaiman, première femme à accéder à un tel poste à responsabilité. L’accès de Lama Sulaiman à un tel poste manifeste une certaine rupture entre la ville de Jeddah, jugée plus progressiste, et la capitale économique et politique, Riyad. Autre femme, autre symbole : Houda Nonoo, seule personnalité juive à occuper un poste d’ambassadeur dans le monde arabe, représentant le Bahreïn aux Etats-Unis. Enfin, une des dernières juridictions exclusivement masculine s’est récemment ouverte à une femme : Khuloud Faqih est devenue en 2009 la première femme à intégrer un Tribunal islamique, en Palestine. Parmi les personnalités représentées au sein des grandes organisations internationales, citons Mahmoud Mohieldin, directeur manager à la Banque Mondiale, Haifa Al Kaylani, fondatrice du Forum International des Femmes Arabes, organisation chargée de favoriser l’accès de femmes d’affaires aux postes de direction dans 22 pays arabes. </div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"><strong>En France : </strong></div><br /><div align="justify">Les personnalités françaises n’ont guère l’occasion de s’investir sur les grands enjeux de paix et de développement. Citons tout de même le franco-algérien Yazid Zabeg, désigné Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO en février dernier, et auteur de nombreux ouvrages pour la promotion de l’égalité et de la diversité dans l’entreprise.</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-5947307334679135442011-03-30T20:09:00.001+02:002011-04-08T20:11:46.659+02:00Les États européens violent les droits fondamentaux des migrants<div align="justify">« La crise actuelle des migrants à Lampedusa est un indicateur de la plus grande incapacité de l'Europe de faire respecter les droits les plus fondamentaux des migrants », déclare le représentant des politiques et de l'advocacy pour le JRS Europe, Stefan Kessler, dans un communiqué de presse du Service jésuite pour les réfugies (JRS) parvenu à l'agence ZENIT. « Si les États de l'UE sont incapables de protéger les droits des migrants à court terme, ils risquent d'entretenir la misère à longue durée », prévient-il rappelant que la pauvreté est « une spirale d'indignité humaine » et qu'une fois que les migrants sont bloqués dans cette situation, « il est difficile et coûteux de les tirer de là ». En Europe, souligne le communiqué du JRS, ce sont des milliers de migrants qui sont privés de l'accès à l'éducation, aux soins médicaux, au logement et aux services sociaux ainsi qu'au marché de l'emploi. Et les recherches entreprises au cours des six dernières années par le JRS démontrent que la misère est une conséquence des politiques d'exclusion des États européens. A l'œuvre dans plus de 40 pays avec la mission d'accompagner, servir et défendre les droits des réfugiés ou des personnes déplacées contre leur volonté, le JRS a rassemblé un large réseau, incluant des syndicats, des associations médicales, des experts en éducation et des organisations de migration, pour développer des stratégies communes afin de combattre la misère des migrants en Europe. « La misère est une violation des droits de l'homme. Laisser les migrants dans la misère transgresse les valeurs fondamentales de l'Union basées sur le respect des droits humains de toutes les personnes en Europe », déclare Stefan Kessler. Bien que la nature et la profondeur des problèmes diffèrent selon les États, il est clair, selon lui, que « l'UE a un rôle à jouer en offrant des solutions communes ». </div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-81327903661171444022011-03-15T22:23:00.001+01:002011-03-15T22:24:52.086+01:00Objectifs du millénaire pour le développement : l'Allemagne et l'Autriche adhèrent à l'idée d'une taxe sur les transactions financières<div style="text-align: justify;">La chancelière allemande Angela Merkel et son homologue autrichien Werner Fayman, ont fait part de leur souhait d'instaurer une taxe sur les transactions financières au sein de la zone euro et de discuter du projet lors de la prochaine réunion des ministres des Finances des 17 pays membres. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Paris a salué cette annonce de l'Allemagne et de l'Autriche, qui rejoignent dans la zone euro, l'Espagne et la Belgique, en faveur du financement innovant, ainsi que plusieurs partenaires non européens, membres du Groupe pilote. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Malgré la faiblesse du montant, le financement innovant est une contribution solidaire qui pourra permettre de lever des montants indispensables et conséquents, pour le financement des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et l'adaptation au changement climatique des pays du Sud, en complément de l'Aide publique au développement (APD). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le président français, Nicolas Sarkozy, qui préside actuellement le G20 et le G8, en a fait un objectif majeur de sa mandature, aujourd'hui considéré par le Fonds monétaire international (FMI), le groupe Mèlès-Stoltenberg, et le Groupe pilote, comme « techniquement faisable et économiquement raisonnable ». </div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-9588377986432577432011-03-07T22:14:00.000+01:002011-03-15T22:16:53.376+01:00Le martyre continu des communautés d'Irak<div style="text-align: justify;">Le portail en langue arabe <a href="http://www.ankawa.com/">Ankawa.com</a>, qui renvoie à des sites chrétiens assyro-chaldéens-syriaques (et qui possède aussi une version anglaise), révèle en images le martyre continu des communautés chrétiennes dans la capitale irakienne, Bagdad.</div><div style="text-align: justify;">Dans un reportage photographique envoyé à l'agence <a href="http://www.zenit.org/article-26239?l=french">ZENIT</a> par Alberto López Espinosa, on peut voir des photographies des funérailles des deux jeunes prêtres catholiques tués lors de l'attentat contre la cathédrale syro-catholique du 31 octobre, ainsi que les photos des autres « martyrs » définis ainsi par le site Internet.</div><div style="text-align: justify;">« Ils sont morts pour suivre Jésus-Christ, ainsi que 50 autres fidèles, dont des enfants, des jeunes et des personnes âgées - souligne le texte. Le sang des martyrs est une semence de nouveaux chrétiens. Nous nous confions à eux en leur demandant le don de la fidélité et de la force ».</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les deux prêtres - Wassim Sabih (Waseem Sabeeh Al-kas Butros), 27 ans et Thaer (Thaer Saad-alla Abdal) 32 ans - ont été assassinés durant l'attaque contre la cathédrale syro-catholique pendant la célébration de l'Eucharistie. Le père Rafael Alkotaily a été blessé et soumis à une série d'opérations à l'hôpital Ibn Al-Nafis de Bagdad.</div><div style="text-align: justify;">Ces sept dernières années, les chrétiens irakiens ont été la cible de vagues d'attentats terroristes contre leurs églises, les monastères, les maisons, les commerces et les personnes elles-mêmes. Un évêque et plusieurs prêtres ont été assassinés de sang-froid.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Peu après l'attentat contre la cathédrale, située dans le centre de Bagdad, selon Ankawa, Al-Qaeda a menacé de perpétrer d'autres attentats contre les chrétiens. Le groupe affilié à Al-Qaeda « Etat islamique en Irak » a averti que ses attentats sont légitimes et que l'heure est venue pour les chrétiens irakiens d'affronter la destruction.</div><div style="text-align: justify;">L'avertissement terroriste a été publié sur des sites Internet militants dont le groupe annonçait vouloir arracher et disperser les chrétiens d'Irak.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« Tous les centres chrétiens, les organisations et les institutions, les responsables et les membres sont des objectifs légitimes pour les mujaheddin, où qu'ils se trouvent », affirmait la déclaration.</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-5460990058295258982011-02-28T02:12:00.000+01:002011-03-15T22:13:45.506+01:00Haïti, un an après : quel bilan ?<div style="text-align: justify;">Un an après le séisme qui a bouleversé le pays, les haïtiens sont encore dans l'attente de changements significatifs à même de remettre sur pied la nation la plus pauvre d'Amérique. Le séisme du 12 janvier 2010 a laissé derrière lui plus de 250.000 morts et deux millions de sans-abri. Au cours des jours qui ont suivi, sont arrivées des tonnes de nourriture et d'aides et de nombreuses autorités du monde ont rendu visite à Port-au-Prince. La première aide est parvenue de la République Dominicaine voisine, qui s'est démontrée immédiatement solidaire en créant un pont aérien destiné aux secours internationaux dans la mesure où l'aéroport de la capitale haïtienne avait été rendu inutilisable par le séisme.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au Sommet des donateurs réuni à New York le 31 mars 2010, le monde s'était engagé à offrir une contribution de 5.300 millions de dollars en deux ans, somme considérée comme très importante mais insuffisante en vue de la reconstruction totale. En effet, 60% des infrastructures d'Haïti ont été détruites, 200.000 maisons endommagées, le pays ayant enregistré des pertes pour un total de 7.800 millions de dollars soit 120% de son produit intérieur brut de 2009. Ce qui a fait dire au Premier Ministre, Jean Max Bellerive, que la contribution promise était « maigre ».</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Douze mois après le séisme, une grande partie de cette contribution n'est pas encore parvenue à la nation caribéenne. Au mois de juillet, en commémorant les six premiers mois après le séisme, le Président haïtien, René Préval, avait déclaré qu'il existait une grande disproportion entre les fonds nécessaires à la reconstruction et ceux reçus jusqu'alors. Les donateurs eux-mêmes ont reconnu ne pas avoir envoyé toutes les aides promises. La Banque mondiale prévoit d'achever la mise à disposition de 749 millions de dollars à la fin de l'année 2011. Le FMI a approuvé l'annulation de la dette d'Haïti qui s'élevait à 268 millions de dollars.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En 2010, la Banque interaméricaine pour le Développement a affecté 176 millions de dollars à Haïti. L'Union européenne a communiqué que, sur un total de 1.235 millions d'€uros (soit 1.600 millions de dollars environ) d'aides prévues pour la reconstruction d'Haïti, seuls 422 millions d'€uros (soit 560 millions de dollars) avaient pour l'heure été mis à disposition. L'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) a recueilli 75% des 100 millions de dollars promis à Haïti, selon une communication faite à l'agence Efe par son représentant spécial à Haïti, Materolo.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Nombreux sont ceux qui dénoncent le manque de cohérence entre les promesses d'aide et la réalité des faits, comme le Père Angel García, prêtre et Président de l'ONG espagnole « Mensajeros de la Paz » (« Messagers de la paix ») qui a déclaré à la presse qu'à Haïti, « rien n'a été reconstruit » (voir Fides 08/10/2010).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La Commission interne pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) a reconnu lors de sa réunion de la mi-décembre 2010, tenue à Saint-Domingue, que les objectifs pour 2011 comprennent le transfert de 400.000 personnes évacuées sur un total de 1,3 millions qui vivent encore sous la tente au sein de camps provisoires ainsi que le déblaiement de 40% des détritus causés par le séisme (voir Fides 06/11/2010).</div><div style="text-align: justify;">Haïti était déjà submergé avant le 12 janvier 2010 par une profonde crise qui touchait les aspects économique, politique, social et culturel : le taux de chômage était de 70% et l'extrême pauvreté frappait 80% de la population. Malheureusement, la corruption, dont on craint qu'elle ait pu détourner d'importantes ressources provenant de l'aide humanitaire, demeure l'un des plus grands maux du pays, ainsi que l'affirme dans son rapport 2010 l'ONG « Transparency International » qui place Haïti au 146° rang sur un total de 178 pays examinés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La situation s'est par ailleurs aggravée suite à la crise politique caractérisée par des accusations de fraudes électorales lancées à l'occasion du premier tour des élections présidentielles du mois de novembre dernier (voir Fides 10/12/2010) et à l'épidémie de choléra qui s'est déclarée au mois d'octobre, causant plus de 3.400 morts et créant de nouveaux besoins (voir Fides15/11/2010).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'ONU cherche à recueillir 164 millions de dollars afin d'affronter l'épidémie mais elle est réussie à réunir seulement un cinquième de cette somme, selon ce qu'a affirmé le 17 décembre 2010 le Directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake.</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-75903366174686356482011-02-21T22:07:00.000+01:002011-03-15T22:10:55.575+01:00Quelle paix pour le XXIème siècle ?<div style="text-align: justify;">La paix n'est pas simplement « absence de conflit » , car elle suppose une série de réalités et valeurs, comme la solidarité, le respect, la justice et l'égalité, a rappelé le cardinal Péter Erdo, président du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE), dans son intervention, vendredi 18 février, à la rencontre annuelle du Comité conjoint de la Conférence des Eglises d'Europe (KEK) et du CCEE, qui s'est déroulée du 17 au 20 février à Belgrade, en Serbie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans son intervention, le cardinal Erdo a parlé d'un « abus » du concept de paix et mis en garde contre le risque de ne pas savoir « faire la distinction entre le vocabulaire utilisé et les vrais objectifs que visent certains groupes d'intérêt, partis ou mouvements ».</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« Pouvons-nous parler de paix quand, dans le monde, des personnes sont pourchassées pour leur nationalité ou leur religion ? » interroge-t-il. « Comment parler de paix dans des pays où de si nombreux chrétiens sont privés de liberté religieuse et menacés dans leur propre existence physique, objets de graves formes de discrimination (psychologique, économique et culturelle) qui peuvent se traduire parfois en véritables persécutions ? ».</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour le cardinal Erdo, il faut rechercher de « nouveaux modes efficaces de solidarité » entre les personnes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour beaucoup, a-t-il ajouté, le mot « paix » signifie aussi « une certaine tolérance, ou un accord tacite d'observer réciproquement ‘une paix' tant que les droits individuels sont respectés ». </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un concept de « tolérance superficielle est insuffisant », a-t-il estimé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Rappelant que la paix laissée et souhaitée par le Seigneur est basée sur « la vérité de Dieu et de l'homme », et qui appelle à « découvrir la beauté et la richesse des diverses formes d'identité et de communion », le cardinal Erdo a relevé les trois éléments incontournables à reconnaître pour y arriver :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le premier, a-t-il expliqué, est « l'importance vitale de reconnaître que, dans la famille et la société, chaque individu est diffèrent » et que cela n'est pas en contradiction avec l'aspiration de tous à jouir des mêmes droits.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il est important aussi, deuxième élément selon le cardinal Erdo, de reconnaître « la valeur des nations en tant que communautés de langue, d'histoire, de culture, d'expériences historiques, de traditions religieuses », « dans un monde qui tend à oublier ses racines et finit par se transformer en une masse indistincte de consommateurs uniformisés, ou alors qui se réfugie, se sentant menacé, dans le nationalisme ou l'extrémisme ». </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« Le vrai citoyen responsable, justement parce qu'il connaît et aime sa culture, sa langue et sa patrie, est en mesure de respecter et valoriser l'héritage culturel des autres », a-t-il insisté. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin, le troisième élément à reconnaître est le fait que la paix « a assurément aussi une dimension économique », au regard de la récente crise qui, selon le cardinal Erdo, a montré que « la quête effrénée d'un profit toujours plus grand n'est pas capable de garantir un ordre économique durable ». </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans ce contexte, a-t-il conclu, les chrétiens ont devant eux « un grand défi » à relever : celui de découvrir, de vivre et d'appuyer les initiatives en vue du vrai bien de la personne. Le bien commun des travailleurs et des consommateurs, ne s'excluent pas, ils s'enrichissent mutuellement, dans la solidarité et la subsidiarité ». </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-17288704634248924992010-12-09T01:58:00.000+01:002010-12-09T01:58:00.817+01:00L’aide au développement en Allemagne - recommandation de l’OCDE 6<div style="text-align: justify;"><i>Action humanitaire : mettre en place une politique d’ensemble dans le domaine humanitaire</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne ne s’est toujours pas dotée d’une stratégie globale qui puisse guider les programmes humanitaires des différents ministères, mais s’appuie sur un ensemble de documents d’orientation et de lignes directrices, renvoyant chacun à un domaine thématique spécifique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’élaboration d’une stratégie d’ensemble, faisant fond sur les avantages comparatifs des divers instruments de financement, contribuerait à une répartition plus efficace des tâches et favoriserait le raccordement entre les activités de secours immédiat et de reconstruction à plus long terme.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Elle pourrait aussi faciliter la mise en place d’un système plus complet de suivi et d’évaluation des programmes des partenaires.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Accroître les moyens financiers affectés à l’aide humanitaire</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les résultats enregistrés par l’Allemagne au regard du cadre d’évaluation de l’aide humanitaire du CAD demeurent largement positifs et la part de son APD qu’elle consacre à l’aide humanitaire est passée de 2 % en 2004 à 3.3 % en 2008. Cette part reste néanmoins nettement inférieure à la moyenne du CAD pour la même année, à savoir 9.2 %, et l’Allemagne affecte à l’action humanitaire une proportion bien moins importante de son APD que la plupart des autres membres du CAD.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Étant donné la position qu’elle occupe parmi les donneurs les plus généreux, et compte tenu de l’ampleur des besoins humanitaires à l’échelle du monde, l’Allemagne devrait accroître encore les moyens financiers qu’elle met au service de l’aide humanitaire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Préciser la répartition des tâches, resserrer les liens thématiques et renforcer l’impact</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;">L’aide humanitaire relève de deux ministères : le ministère fédéral des Affaires étrangères s’occupe de l’aide d’urgence et le BMZ des situations de crise qui se prolongent et des activités de reconstruction à la suite de catastrophes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un Comité de coordination de l’aide humanitaire assure la coordination des interventions du BMZ, du ministère fédéral des Affaires étrangères et des autres acteurs humanitaires nationaux. Il se réunit à intervalles réguliers et peut en outre être convoqué au pied levé en cas de crise ou de catastrophe soudaine.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il n’en conviendrait pas moins de mieux préciser la répartition des tâches entre les deux ministères, et aussi de renforcer les liens entre les agents du ministère fédéral des Affaires étrangères qui travaillent dans le domaine humanitaire et les spécialistes des questions de développement employés par le BMZ. On en a un bon exemple avec le programme pour la réduction des risques de catastrophe : bien que ce dernier soit financé par les deux ministères, il n’existe pas de structure de supervision unifiée ni de liens formels entre les spécialistes de la question au sein des deux ministères, ce qui nuit à l’apprentissage et à la consolidation du programme alors que la réduction des risques de catastrophe est un domaine d’intervention prioritaire pour l’Allemagne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La séparation des moyens d’action entre les deux ministères alourdit en outre notablement les coûts de transaction pour les partenaires, surtout en cas de crise prolongée, car elle les oblige à établir des propositions et des rapports distincts, selon des présentations et des instructions différentes, pour différentes parties d’un même projet.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si les financements à déblocage rapide fournis par le ministère fédéral des Affaires étrangères sont au-delà de tout reproche, ses projets à court terme, en revanche, vont à l’encontre des principes et bonnes pratiques pour l’action humanitaire, surtout pour ce qui est de la souplesse opérationnelle et du soutien de la reconstruction à plus long terme.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;">Une coordination plus étroite est indispensable, sur les questions d’ordre stratégique aussi bien qu’opérationnel, et l’Allemagne devrait s’appliquer à mettre en place des mécanismes formels à cet effet. Une meilleure coordination permettrait par ailleurs de mieux raccorder les opérations de secours immédiat et les programmes de reconstruction à plus long terme. Le CAD salue l’évaluation interministérielle en trois phases de l’aide humanitaire allemande, destinée à améliorer l’impact de cette dernière sur le terrain. Une plus grande attention à l’instauration de mécanismes indépendants de suivi et de rapports pour les programmes et projets humanitaires améliorerait par ailleurs l’apprentissage et la reddition de comptes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Recommandations</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Afin de renforcer encore l’impact de ses activités humanitaires, l’Allemagne devrait : mettre en place une politique d’ensemble dans le domaine d’humanitaire, s’appuyant sur les avantages comparatifs de ses divers instruments, mieux raccorder l’aide d’urgence et les programmes de développement ; et continuer d’accroître les moyens financiers affectés à l’action humanitaire ; et opérer une meilleure coordination autour des questions d’élaboration des politiques et d’orientation stratégique et préciser la répartition des tâches entre le BMZ et le ministère des Affaires étrangères ; uniformiser les modalités de soumission des propositions et de rapport pour les partenaires désireux d’obtenir des financements ; et renforcer les liens thématiques entre les acteurs publics et ceux de la société civile intervenant dans l’aide humanitaire allemande.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">source OCDE</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-25005776973193017572010-12-08T01:56:00.000+01:002010-12-08T01:56:00.050+01:00L’aide au développement en Allemagne - recommandation de l’OCDE 5<div style="text-align: justify;"><i>Efficacité de la mise en œuvre de l’aide : pratiques propres à accroître l’impact de l’aide</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En matière d’efficacité de l’aide, l’action de l’Allemagne se situe à trois niveaux, avec plus ou moins de réussite : (i) au niveau international et au sein de l’Union européenne (UE), (ii) au niveau national, et (iii) dans les pays partenaires.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au niveau international, l’Allemagne joue un rôle moteur au sein de l’UE et du Groupe de travail sur l'efficacité de l'aide s’agissant de garantir une division efficace du travail. Après le quatrième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide qui se tiendra en Corée en 2011, l’Allemagne est encouragée à continuer de manifester un même attachement à un dialogue international durable et ouvert sur l’efficacité de l’aide et à s’interroger sur les moyens qu’elle aurait de soutenir plus efficacement la mise en oeuvre au sens large des engagements pris en la matière.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au niveau national et des pays partenaires, le BMZ a mis en place en 2005 un plan d’action pour la mise en oeuvre de la Déclaration de Paris (l’Allemagne a été le premier donneur à prendre cette initiative). Ensuite, il a élaboré un manuel pour l’efficacité de l’aide au développement à l’intention du système d’aide allemand en 2006, lancé des formations pour son personnel et celui des organismes exécutants, et produit une version actualisée de son plan d’action en 2009.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne a participé aux Enquêtes de suivi de la mise en oeuvre de la Déclaration de Paris réalisées en 2006 et 2008, lesquelles ont fait ressortir une amélioration de sa performance au regard de tous les principaux indicateurs inscrits dans la Déclaration de Paris. Cette dernière laisse toutefois encore à désirer pour ce qui est de l’utilisation des systèmes nationaux de gestion des finances publiques et de procédures ou dispositifs communs ainsi que des missions conjointes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il est peu probable que l’Allemagne parvienne à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixé dans ces domaines pour 2010. Le plan d’action d’avril 2009 vise certes à consolider sa performance, en particulier grâce à l’utilisation plus systématique des structures et des procédures des pays partenaires, mais l’Allemagne doit à l’évidence en accélérer la mise en oeuvre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La réalisation des objectifs fixés pour 2010 nécessitera des efforts considérables de la part des responsables, notamment des correspondants pour l’efficacité de l’aide au sein du BMZ et des agents chargés de suivre les progrès accomplis dans les organismes exécutants.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Accroître le déliement de l’APD bilatérale allemande</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au sein du CAD, les taux moyens de déliement de l’aide bilatérale et de la coopération technique s’établissaient respectivement à 81 % et 61 % pour 2008. Pour la même année les notifications de l’Allemagne faisaient ressortir à 77 % la part de son aide bilatérale qui était non liée, la fraction restante étant liée. Toujours pour la même année, 41 % de la coopération technique allemande ont été notifiés comme non liés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne se situe donc au dessous de la moyenne du CAD, en particulier s’agissant de la coopération technique. Afin de respecter ses engagements au titre du Programme d’action d’Accra, elle a défini un plan et un calendrier réalistes en vue d’accroître le taux de déliement de son aide.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’aide financière et l’aide alimentaire de l’Allemagne sont presque intégralement déliées et le BMZ concentre désormais ses efforts sur la poursuite du déliement de la coopération technique et de l’aide humanitaire (77 % de cette dernière sont actuellement liés). Dans ses plans pour délier une plus grande part de son aide, l’Allemagne devrait donc privilégier l’accroissement des apports non liés de coopération technique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Apprendre l’expérience sur des thèmes particuliers : renforcement des capacités</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le renforcement des capacités constitue un objectif général des activités allemandes de coopération pour le développement depuis de nombreuses années. La coopération technique est depuis toujours le principal instrument qu’utilise l’Allemagne pour promouvoir le renforcement des capacités, mais au fil du temps, son attention s'est reportée du renforcement des compétences techniques des individus et de la consolidation des organisations locales vers l'amélioration des cadres législatif, économique, social, écologique et politique des pays en développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Étonnamment, compte tenu de l'importance accordée à la question, l'Allemagne n'applique pas encore de définition harmonisée du renforcement des capacités, pas plus qu’elle n’a arrêté en la matière une stratégie claire valant pour l'ensemble de ses activités de coopération pour le développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le BMZ devrait préciser sa conception du renforcement des capacités, en s'appuyant sur son expérience sectorielle, et élaborer une stratégie indiquant comment l'ensemble des instruments et des organismes d'aide allemands peuvent contribuer au renforcement des capacités. Celle-ci devrait fournir des éclaircissements sur la manière dont la coopération technique peut être plus efficacement raccordée et associée à d'autres modalités et instruments d'aide (tels que les approches fondées sur des programmes, le soutien budgétaire et les approches sectorielles). L’Allemagne sera aussi appelée à élaborer des orientations pratiques sur la façon dont les principes de renforcement des capacités et la coopération technique peuvent être mieux mis au service de la consolidation de l'État dans les situations de conflit ou de fragilité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'Allemagne devrait mettre à profit la fusion prévue de ses trois organismes de coopération technique pour repenser le rôle de cet instrument dans un processus de renforcement des capacités piloté par les pays partenaires. Les réformes mises en oeuvre devront permettre d’accroître l’implication des pays partenaires dans la sélection et l'évaluation du personnel d'assistance technique, et de garantir que les organismes de coopération technique font passer les objectifs de renforcement des capacités avant les obligations contractuelles de prestation et ont mis en place des mécanismes adéquats de suivi et d'évaluation. L'Allemagne devrait également veiller à ce que ses activités de coopération technique n’aient pas de répercussions néfastes sur le marché du travail et les capacités des pays partenaires.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'Allemagne améliore la coordination de ses activités de coopération technique avec celles des autres donneurs, et en 2007, au total, 73 % des financements allemands affectés à cet instrument faisaient l’objet d’un alignement sur les stratégies des partenaires et d’une coordination avec les autres donneurs. Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, la coopération technique allemande s'inscrit dans le cadre de dispositifs harmonisés, prenant notamment la forme de fonds communs d'assistance technique. Le BMZ et la GTZ préparent actuellement des orientations pour la mise en commun des ressources d’assistance technique, ce qui va dans le bon sens.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En l'occurrence, l'accent devrait être mis sur le renforcement de l'aptitude des pays partenaires à (i) cerner leurs propres besoins en matière de renforcement des capacités et les domaines dans lesquels une assistance technique s'impose, et (ii) gérer la sélection, la passation des contrats, le déploiement et l'utilisation des services techniques.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Environnement et changement climatique</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le rôle de chef de file qu’endosse l’Allemagne sur le plan international et interministériel sur les questions de l’environnement et du changement climatique mérite d’être salué. L'Allemagne est résolument engagée sur le terrain de l'environnement et du changement climatique depuis deux décennies.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au cours des dernières années, la protection du climat a pris une plus grande importance dans la coopération allemande pour le développement, et les dépenses du BMZ liées au climat ont augmenté de 40% entre 2008 et 2009. Dans ce domaine, l’impulsion vient des plus hautes sphères de l’administration.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Très complet, le cadre stratégique et juridique national relatif à l'environnement et au changement climatique intègre également la question cruciale du traitement du changement climatique dans les pays en développement. L'Allemagne se doit de demeurer un fer de lance international en termes d'approches du changement climatique, et aussi de respecter ses engagements internationaux, en particulier pour le financement de mesures « à mise en oeuvre rapide » d'atténuation du changement climatique et d'adaptation à ce changement, ainsi que pour la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts (REDD).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le partenariat entre le BMZ et le ministère fédéral de l’Environnement, de la protection de la nature et de la sécurité nucléaire (BMU) constitue un exemple de bonnes pratiques en matière de cohérence des politiques au service du développement, et une composante majeure de la coopération allemande pour le développement dans le domaine du changement climatique. La pièce maîtresse de ce partenariat est un nouvel instrument de financement, en vertu duquel le produit des ventes de quotas d'émission deCO2 est affecté à l'Initiative internationale pour la protection du climat (ICI).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le mécanisme de financement de l'ICI est sans équivalent, et pourrait servir de modèle à des propositions financières innovantes dans le cadre du processus mondial de négociations sur le climat. Le BMZ et le BMU devraient s'efforcer de rendre plus globaux et plus innovants leurs programmes axés sur l'environnement et le changement climatique – notamment en améliorant les critères intégrés dans les activités de REDD concernant les avantages nationaux en termes de développement durable et les droits des autochtones.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'Allemagne devrait en outre élargir la portée de ses programmes relatifs à l'environnement et au changement climatique, afin de l’étendre au renforcement des capacités dans le domaine de l'environnement, à l'intégration des questions environnementales dans la planification nationale et la budgétisation, et à la croissance verte.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne peut s’enorgueillir des progrès qu’elle a accomplis pour faire de la protection de l’environnement une constante de ses programmes. Depuis la mi-2009, elle intègre systématiquement les questions liées au changement climatique dans les activités qu’elle mène en matière de coopération pour le développement en établissant pour tous les nouveaux projets et programmes un « diagnostic climatique ».</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les travaux de l’Allemagne dans ce domaine ont pour fil conducteur un « Programme d’action pour le climat et le développement ». A l’heure actuelle, l’Allemagne s’apprête à fusionner cet outil de « diagnostic climatique » avec l’étude d’impact sur l’environnement (EIA, obligatoire depuis 1988) en y ajoutant des éléments de l’évaluation environnementale stratégique (EES).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La nouvelle « évaluation environnementale et climatique conjointe » qui en résultera portera à la fois sur les aspects stratégiques (documents stratégiques thématiques et stratégies sectorielles/stratégies conjointes des donneurs) et sur les projets et programmes eux-mêmes. L’Allemagne suit généralement les préconisations du CAD en la matière. Une approche systématique et stratégique s'impose pour intégrer le changement climatique dans le programme et les efforts de suivi, en particulier s'agissant de l'adaptation.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les enseignements tirés de l'expérience de l'Allemagne en matière d'intégration des questions d'environnement pourraient se révéler utiles à cet égard, de même que l’élaboration de nouveaux outils et approches à partir des bonnes pratiques déjà répertoriées.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Recommandations</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Afin d’accroître encore l’efficacité et l’impact de son programme d’aide, l’Allemagne devrait : poursuivre les progrès entrepris pour mettre en oeuvre son plan d’action pour l’efficacité de l’aide en utilisant davantage les systèmes des pays partenaires et en adaptant ses instruments aux approches-programme placées sous la conduite des pays ; délier davantage sa coopération technique et faire en sorte qu’elle soit mieux adaptée aux besoins des pays bénéficiaires et mieux alignée sur les systèmes nationaux ; élaborer une stratégie indiquant comment l'ensemble des instruments (audelà de la coopération technique) et des organismes d'aide allemands peuvent contribuer au renforcement des capacités et comment elle entend contribuer à la consolidation de l'État dans les situations fragiles ; et demeurer un fer de lance international en termes d'approches du changement climatique et respecter ses engagements internationaux, en particulier pour le financement de mesures « à mise en oeuvre rapide » d'atténuation du changement climatique et d'adaptation à ce changement, ainsi que pour la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts (REDD+).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-44294180426529238232010-12-07T01:54:00.000+01:002010-12-07T01:54:00.125+01:00L’aide au développement en Allemagne - recommandation de l’OCDE 4<div style="text-align: justify;"><i>Organisation et gestion : réduire le morcellement du système</i></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le système allemand de coopération pour le développement reste pour l’essentiel identique à ce qu’il était en 2005, mais l’Allemagne n’en a pas moins engagé un vaste processus de réforme institutionnelle en vue de fusionner trois organismes de coopération technique, de renforcer le BMZ et d’améliorer la coordination interministérielle.</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le BMZ s’occupe de l’élaboration des politiques et stratégies et la mise en œuvre est du ressort de tout un éventail d’organismes exécutants, de divers autres services gouvernementaux, des États fédérés, d’ONG, de fondations politiques, des églises et d’instituts de recherche et de formation.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sur le plan institutionnel, le système allemand de coopération pour le développement peut se prévaloir de quelques points forts : un ministère dédié (le BMZ) bénéficiant d’une représentation au conseil des ministres, des organismes d’exécution expérimentés, des modalités souples de mise en oeuvre (une fois les contrats signés entre le BMZ et l’organisme exécutant), et de solides compétences techniques. Ce sont toutefois ses nombreux points faibles, en particulier sa fragmentation institutionnelle, qui ont retenu l’attention lors des deux derniers examens par les pairs (en 2001 et 2005), et on les retrouve en 2010.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le morcellement du dispositif institutionnel allemand a en effet pour inconvénient de (i) semer la confusions chez les partenaires, (ii) obliger le BMZ à consacrer beaucoup de temps à la coordination entre les divers intervenants allemands (peut-être plus qu’à la coordination avec les autres donneurs et les gouvernements partenaires), (iii) risquer de privilégier les solutions dictées par l’offre et de limiter la contestabilité, et (iv) fausser le rapport de forces au profit des organismes exécutants et aux dépens du BMZ, ce qui risque de nuire à la qualité de la supervision.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le fait que la coopération technique et la coopération financière relèvent d’institutions différentes et que la première passe essentiellement par une aide en nature limite l’aptitude de l’Allemagne à appliquer les principes d’efficacité de l’aide.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A titre d’exemple, en raison du modèle de coopération technique reposant sur une aide en nature normalement employé par la GTZ, l’Allemagne a du mal a opérer une harmonisation avec les autres partenaires au développement et peut difficilement utiliser les systèmes nationaux des pays partenaires.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne aurait donc intérêt à faire de la levée de ces contraintes, et plus particulièrement de celles résultant du morcellement de son système, l’axe central des réformes institutionnelles qu’elle envisage sur le long terme.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La fusion prévue des trois organismes de coopération technique (GTZ, DED et InWent) constitue une première étape bienvenue de cette réforme globale et doit être regardée comme prioritaire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La réorganisation du dispositif institutionnel allemand devra aussi viser à (i) renforcer considérablement la capacité du BMZ d’assurer la supervision de l’élaboration et de la mise en oeuvre des politiques, (ii) mieux asseoir l’aptitude du BMZ à exercer la haute main sur une politique de coopération pour le développement valant pour l’ensemble de l’administration allemande, et (iii) conduire à une rénovation et une adaptation des modèles de coopération technique et renforcer les liens entre coopération technique et coopération financière.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><i><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; "><i>Accélérer la décentralisation</i></span></div></i><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La recommandation du dernier examen par les pairs concernant la décentralisation opérationnelle reste d’actualité. Dans l’Accord de coalition conclu en octobre 2009, les autorités se sont engagées à améliorer la structure sur le terrain du système allemand de coopération pour le développement. Dans cette optique, il est essentiel que les représentants du BMZ à l’échelon local soient habilités à prendre davantage de décisions et jouissent de plus grands pouvoirs en matière d’élaboration des politiques et stratégies.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une décentralisation plus poussée du pouvoir de décision, avec les ressources que cela suppose, améliorerait la supervision stratégique de l’aide allemande et pourrait répondre en partie aux préoccupations que suscitent chez certains partenaires de l’Allemagne les délais de prise des décisions et d’approbation. Cela vaut en particulier pour des pays comme la</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Zambie, où l’Allemagne assume un rôle de chef de file dans le dialogue à haut niveau sur le soutien budgétaire au service de la lutte contre la pauvreté et sur les stratégies d’aide conjointes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une redéfinition par le BMZ et le ministère fédéral des Affaires étrangères de leurs attributions respectives sera également indispensable.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le BMZ a nommé des Chefs de la coopération dans 38 de ses 57 pays partenaires ; ces postes clés revêtent une importance déterminante pour la bonne coordination et une supervision efficace de la coopération allemande pour le développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">D’autres mesures ont aussi été prises qui contribuent à rehausser la cohérence de l’action bilatérale de coopération pour le développement, notamment : la création de Bureaux locaux de coopération pour le développement (regroupant les bureaux locaux de tous les organismes exécutants allemands) dans tous les pays partenaires, l’instauration de programmes conjoints (associant tous les organismes exécutants allemands) et la désignation sur le terrain de coordinateurs thématiques (choisis au sein du personnel des organismes exécutants) qui dirigent la mise au point des propositions de programmes conjoints à soumettre à l’approbation du BMZ.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le rôle de ces coordinateurs thématiques= devrait toutefois être mieux assis et élargi par (i) un avenant à leur description de poste afin de leur ménager un temps suffisant pour s’acquitter de cette fonction, (ii) un renforcement des obligations de comptes des titulaires à l’égard du Chef de la coopération au sein de l’ambassade d’Allemagne, et (iii) une officialisation de la mission auprès du BMZ ainsi que des autres acteurs allemands et locaux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><i><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; "><i>Continuer d’améliorer le système d’évaluation</i></span></div></i> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le BMZ s’occupe des règles et normes en matière d’évaluation, de l’assurance qualité et des évaluations stratégiques et, de leur côté, les organismes exécutants et les grandes ONG mènent des auto-évaluations et des évaluations indépendantes. Des améliorations ont été apportées au dispositif d’évaluation de la coopération allemande pour le développement : les divers systèmes d’évaluation ont été harmonisés et un cadre stratégique, des normes et des approches ont été mis en place.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Reste que le dernier examen du système d’évaluation montre que le service de l’évaluation du BMZ ne dispose pas de ressources suffisantes. Ce dernier rencontre de grandes difficultés pour coordonner les activités d’évaluation d’une vingtaine d’organismes d’exécution et de financement publics et non gouvernementaux, appliquant chacun leur propre système.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A eux tous, ces organismes produisent près de 100 évaluations par an, ce qui représente une très lourde charge de contrôle qualité pour le service de l’évaluation du BMZ et met à rude épreuve les capacités d’absorption du système de coopération pour le développement dans son ensemble.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les mécanismes d’évaluation et de reddition de comptes sur les résultats doivent être encore améliorés, surtout pour ce qui est de l’assurance qualité des évaluations et de l’exploitation des évaluations pour la prise des décisions, et il conviendrait de raccorder les programmes-pays et les dotations en ressources aux résultats et à des cadres d’évaluation des performances des pays partenaires.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les autorités comptent créer un organisme ou un institut indépendant : d’évaluation. Il s’agit d’une mesure importante qui contribuera à améliorer l’indépendance perçue et la légitimité des évaluations ; cela pourrait aussi rehausser la cohérence au sein du système sous réserve que le nouvel organisme devienne une figure de proue, et dispose des ressources voulues pour ce faire et en ait la mission.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Étant donné que des organismes indépendants d’évaluation se mettent en place dans d’autres pays, l’Allemagne pourrait aussi oeuvrer à promouvoir le partenariat international dans ce domaine.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><i><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; "><i>Recommandations</i></span></div></i><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Afin de consolider son système de coopération pour le développement, l’Allemagne devrait : respecter le calendrier prévu pour la fusion de ses trois organismes de coopération technique et regarder cette dernière comme la première étape d’une refonte globale de son système de coopération pour le développement ; donner suite à ses projets de réforme de l’ensemble de son système de coopération pour le développement – dont l’objectif premier doit être de renforcer considérablement la capacité du BMZ d’assurer la supervision de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques et d’exercer effectivement la haute main sur une politique de coopération pour le développement valant pour l’ensemble de l’administration allemande ; poursuivre la décentralisation opérationnelle, ainsi qu’il était recommandé dans le précédent examen par les pairs, ce qui passe par une redéfinition des relations de BMZ et du ministère fédéral des Affaires étrangères sur le terrain ainsi que par un renforcement et un élargissement du rôle des coordinateurs thématiques dans les pays partenaires ; et veiller à ce que</div><div style="text-align: justify;"> (i) des ressources adéquates soient affectées à la poursuite de l’amélioration de son système d’évaluation et de reddition de comptes sur les résultats, à commencer par la mise en place prévue d’un organisme ou institut indépendant, et</div><div style="text-align: justify;"> (ii) les programmes-pays et les dotations en ressources de BMZ soient mieux raccordés aux résultats et alignés sur de véritables cadres d’évaluation des performances des pays partenaires.</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-735329597850635882010-12-06T01:53:00.000+01:002010-12-06T01:53:00.465+01:00L’aide au développement en Allemagne - recommandation de l’OCDE 3<div style="text-align: justify;"><i>Volume, canaux d’acheminement et répartition de l’aide : un impératif pour l’Allemagne : se remettre dans la bonne voie pour honorer les engagements qu’elle a pris concernant le volume de son aide</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En 2009, l’Allemagne s’est classée au troisième rang mondial par le volume de son aide bilatérale, derrière les États-Unis et la France et juste devant le Royaume-Uni et le Japon.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette année-là, ses apports d’APD se sont chiffrés à 12 milliards USD, 10 % du total de l’APD consentie par les pays membres du CAD. Si l’Allemagne a conservé sa place dans le peloton de tête des apporteurs d’APD, elle n’a en revanche pas augmenté autant qu’elle s’y était engagée la part de son revenu national brut (RNB) qu’elle consacre à l’aide, qu’elle avait promis de porter à 0.51 % pour 2010 et à 0.7 % pour 2015. En 2009, l’APD n’a en effet représenté que 0.35 % du RNB, ce qui ne met pas du tout l’Allemagne en bonne position pour honorer le premier de ces engagements.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Malgré cette évolution récente défavorable et les défis qui se profilent, les autorités restent déterminées à atteindre l’objectif de 0.7 % pour 2015. Le budget de la coopération pour le développement est établi sur la base du budget annuel de la Fédération et d’un plan glissant de financement couvrant une période de cinq ans (l’année en cours et les quatre suivantes). La réalisation de l’objectif fixé au volume de l’aide pour en 2015 représente donc un défi de taille, auquel il convient de s’attaquer sans tarder : il faut en effet que les dispositions nécessaires soient prévues dans le plan de financement pour la période 2011-2015 et le budget de 2012 lui même, qui seront tous deux élaborés au premier semestre de 2011.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">S’agissant des domaines où elle intensifie ses efforts de coopération pour le développement, l’Allemagne doit veiller à ce que l’attention accrue qu’elle prête au développement du secteur privé ne la conduise à un détournement de l’APD pour financer des activités d’aide qui seraient dictées par ses propres intérêts commerciaux. Cela implique de trouver des moyens de garantir que les critères de sélection des projets renvoient bien aux avantages escomptés sur le plan du développement et non aux intérêts commerciaux de l’Allemagne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Par ailleurs, lorsqu’elle a recours à des prêts dans le cadre de sa coopération pour le développement, l’Allemagne doit s’assurer que ceux-ci satisfont tous les critères de l’APD – à savoir avoir pour objectif le développement, être assortis de conditions de faveur et présenter un élément de libéralité d’au moins 25 % (sur la base d’un taux d’actualisation de 10 %) – et évaluer les conséquences que peuvent avoir les remboursements à venir sur les objectifs visés pour le volume net de l’APD.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le BMZ reste le dépositaire d’un peu plus de la moitié de l’APD allemande, le solde transitant partout un éventail d’autres ministères, d’organismes et d’institutions publiques, d’où des difficultés pour appliquer une politique cohérente de coopération pour le développement. Il apparaît indispensable de renforcer et d’améliorer la coordination de l’APD allemande, au niveau des services centraux comme du terrain, et de faire en sorte que les stratégies relatives aux domaines prioritaires, les lignes directrices et les stratégiespays servent de fil conducteur aux activités de tous ces ministères, organismes et institutions et que ces derniers s’y sentent partie prenante.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Élargir la place faite aux pays partenaires, d’Afrique subsaharienne en particulier</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On l’a vu, l’Allemagne s’est efforcée de recentrer sa coopération pour le développement sur un nombre plus restreint de pays. Le nombre de pays partenaires a ainsi été ramené de 84 à 57 depuis le dernier examen par les pairs, ce dont on ne peut que se féliciter, mais ces 57 pays partenaires ont reçu moins de 40 % de l’APD bilatérale consentie par l’Allemagne en 2008 alors que les 60 % restants se sont répartis entre 83 pays qui ne figurent pas dans la liste des pays partenaires. Qui plus est, toujours en 2008, sur les 20 premiers bénéficiaires de l’APD allemande, six n’étaient pas inscrits dans la liste des pays partenaires.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il semble donc exister des possibilités considérables de renforcer l’impact de l’APD allemande, grâce avant tout à un accroissement des apports aux 57 pays partenaires actuels, à commencer par ceux auxquels il reste le plus de chemin à parcourir pour atteindre les OMD, à savoir les pays d’Afrique subsaharienne, les pays les moins avancés et les pays en situation de conflit ou de fragilité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Afrique demeure la première région bénéficiaire de l’aide allemande, avec 35 % de l’APD bilatérale en 2008. Dans le cadre du G7, l’Allemagne a pris l’engagement en 2005 à Gleneagles de doubler son aide à l’Afrique subsaharienne pour 2010 (par rapport à son niveau de 2004). Comme les autres pays du G7, l’Allemagne n’honorera pas dans les temps ses engagements de Gleneagles. En tant que membre de l’UE, l’Allemagne s’est en outre engagée, toujours en 2005, à affecter à l’Afrique subsaharienne la moitié de ses apports supplémentaires d’APD.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’APD bilatérale allouée par l’Allemagne à cette région a certes considérablement augmenté (de 1.4 milliard USD en 2004 à 2.7 milliards USD en 2008), mais cette augmentation est loin de représenter 50 % de l’accroissement qu’a connu l’APD bilatérale allemande au cours de la même période. Qui plus est la part de l’Afrique subsaharienne dans l’APD bilatérale brute de l’Allemagne n’a que peu progressé, de 27 % en 2004 à 29 % en 2008.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne a renouvelé sa promesse d’affecter à l’Afrique subsaharienne 50 % de ses nouvelles dotations d’APD bilatérale en 2009 et 2010, et a informé le Comité que les engagements fermes nécessaires avaient été pris. Cela dit, il ressort de la récente enquête sur les engagements d’aide des membres du CAD que l’APD bilatérale allemande continuera de prendre le chemin avant tout de pays à revenu intermédiaire. La concrétisation des engagements de Gleneagles est indubitablement importante pour faire reculer la pauvreté dans une région clé du monde, et aussi pour préserver la crédibilité de l’Allemagne en tant que grand donneur jouant rôle majeur au sein du système international.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Remplacer les allégements de dette par d’autres formes d’aide</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Depuis plusieurs années, les allégements de dette occupent une grande place dans la coopération allemande pour le développement. Or, les possibilités dans ce domaine commencent à s’épuiser, de sorte que ce type d’opérations devra céder la place à d’autres formes d’aide, multilatérale et bilatérale, pour que le volume de l’aide puisse augmenter, ou à tout le moins être maintenu.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La diminution des allégements de dette est d’ailleurs la principale raison de la baisse du niveau de l’APD allemande en 2009. L’Allemagne serait en conséquence bien inspirée de planifier la transition vers d’autres utilisations et canaux d’acheminement de son aide.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Adopter une démarche plus stratégique à l’égard de la collaboration avec les organisations non gouvernementales</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne achemine 6 % de son APD par le canal d’organisations non gouvernementales (ONG), dont elle se montre très attachée à garantir l’indépendance. Elle devrait toutefois arrêter une stratégie claire pour régir sa collaboration avec ces organisations, qu’elles soient allemandes ou du Sud.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La plupart des ONG jouissent d’une liberté considérable quant à l’utilisation des ressources d’APD qui leur sont confiées, mais la chaîne de responsabilité qui les unit aux institutions gestionnaires de la coopération allemande pour le développement est trop lâche. Les autorités allemandes doivent trouver un juste équilibre entre le souci de respecter l’autonomie des ONG et la nécessité de les encourager à pouvoir faire état de résultats sur la voie du développement et aussi à s’aligner sur les priorités des pays partenaires. Il conviendrait de trouver des moyens d’améliorer l’utilité des consultations avec les ONG sur les politiques et stratégies de coopération pour le développement. Une solution serait de les faire débuter à un stade plus précoce du processus d’élaboration des politiques. L’Allemagne aurait donc intérêt à inscrire ses relations avec les ONG dans une démarche stratégique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans cette optique devraient notamment être mis en place divers mécanismes pour encadrer l’acheminement de fonds par l’intermédiaire d’ONG, par exemple des accords-cadres au niveau des services centraux ou des pays partenaires. Une telle approche est importante pour garantir que l’attention reste centrée sur les résultats.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Recommandations</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Afin d’honorer ses engagements et de conserver sa crédibilité, l’Allemagne devrait :</div><div style="text-align: justify;">(i) fixer, dans son projet de budget pour 2012, de nouvelles cibles annuelles réalistes et proposer un sentier de croissance plausible pour la concrétisation en 2015 de l’objectif de 0.7 % du RNB, </div><div style="text-align: justify;">(ii) veiller à ce que ces nouvelles cibles et ce sentier de croissance rallient l’adhésion des dirigeants politiques (de toutes tendances) et soient largement diffusés, </div><div style="text-align: justify;">(iii) remplacer les allégements de dette par d’autres modes de coopération pour le développement à mesure que se raréfient les créances à effacer ; concentrer plus encore son APD bilatérale sur ses pays partenaires, à commencer par ceux situés en Afrique subsaharienne et ceux en situation de conflit ou de fragilité ; renforcer son programme en faveur du secteur privé de telle sorte qu’il encourage des investissements étrangers et intérieurs dans des domaines conformes avec les stratégies de développement des pays partenaires, en veillant à ce qu’il n’en résulte pas un détournement de l’APD pour financer des activités qui seraient dictées par ses propres intérêts commerciaux ; et élaborer un cadre stratégique pour régir la collaboration avec les ONG, qui expose les motifs qui en font un canal utile pour l’acheminement de fonds, définisse la nature des relations avec ces dernières, consolide le partenariat et assure un ciblage sur les résultats du développement.</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-27399555133570289822010-12-04T01:51:00.001+01:002010-12-04T01:51:00.265+01:00L’aide au développement en Allemagne - recommandation de l’OCDE 2<div style="text-align: justify;"><i>Cohérence des politiques au service du développement : Faire de la cohérence des politiques un souci de l’ensemble de l’administration.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Grâce à son siège au conseil des ministres, le BMZ est bien placé pour veiller à la prise en compte des considérations de développement dans toutes les politiques, intérieures et internationales, de l’Allemagne. Le gouvernement est très attaché à faire en sorte que toutes ses politiques aillent dans le sens des aspirations des pays partenaires en matière de développement, ou à tout le moins ne les contrarient pas.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cet attachement à la cohérence des politiques a encore été réaffirmé dernièrement, dans l’accord de coalition d’octobre 2009. Cela dit, pour que la cohérence des politiques devienne réalité, encore faut-il que la notion soit intégrée par les diverses instances de l’administration et que soient fixées des priorités pour sa mise en oeuvre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il reste aux autorités allemandes des possibilités considérables de consolider l’assise de leur action à l’appui des OMD en faisant du développement international un objectif plus tangible des autres domaines de l’action publique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Lever les obstacles à la coordination des politiques</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En dépit du zèle et des compétences de ses agents, dans les services centraux et sur le terrain, le BMZ n’a pas les moyens de traiter tout l’éventail des questions qui devraient retenir son attention, ce qui limite ses possibilités de jouer le rôle influent et pilote qu’on attendrait d’un acteur aussi important dans la prise des décisions et la coordination des politiques.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ses capacités d’analyse et d’élaboration de stratégies, en particulier, devraient être étoffées, et il devrait redoubler d’efforts pour associer d’autres ministères à sa réflexion sur les questions de développement. Parallèlement, il conviendrait d’améliorer la connaissance de ces questions dans les autres ministères et leur expertise dans ce domaine.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Renforcer les dispositifs de suivi, d’analyse et d’information sur la cohérence des politiques</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne n’a réalisé que des progrès modestes depuis le dernier examen par les pairs sur le plan du contrôle, de l’analyse et de l’information sur la cohérence des politiques. Elle devrait donc mettre à profit les enseignements exposés dans l’ouvrage de l’OCDE intitulé Building Blocks for Policy Coherence for Development pour consolider ses systèmes afin d’assurer la fourniture au parlement allemand (Bundestag) et au public en général de rapports transparents sur les progrès accomplis dans ce domaine, de manière à garantir une responsabilisation propre à induire de nouvelles avancées.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Améliorer les approches pangouvernementales</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne a accompli des progrès satisfaisants dans des domaines occupant un rang élevé dans l’échelle des préoccupations politiques et ayant bénéficié du soutien de la Chancellerie, en particulier le changement climatique et l’engagement en Afghanistan à l’échelle de l’ensemble de l’administration. Il conviendrait de s’inspirer de l’expérience accumulée dans ces domaines pour rehausser la capacité du BMZ d’améliorer les approches pangouvernementales face à d’autres enjeux mondiaux et leur cohérence.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les conceptions ont par exemple évolué depuis que l’Allemagne a fait paraître en 2004 son plan d’action intitulé Civilian Crisis Prevention, Conflict Resolution and Post-Conflict Peacebuilding. Il conviendrait donc de mettre au point pour les Etats fragiles et en proie à un conflit, une nouvelle approche qui tienne compte de l’évolution de la réflexion et des pratiques des donneurs. Les stratégies interministérielles qu’il est prévu d’élaborer pour les différentes régions (afin essentiellement de faciliter la cohérence des politiques à l’égard de ces régions ou de pays particuliers) pourraient servir de modèle pour l’établissement de stratégies-pays communes, pour les Etats fragiles en particulier, où une approche à l’échelle de l’ensemble de l’administration est essentielle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Recommandations</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le CAD salue l’investissement dont témoigne l’Allemagne sur des questions de développement d’envergure mondiale comme le changement climatique, ainsi que les efforts qu’elle déploie pour honorer ses engagements internationaux en matière de cohérence des politiques au service du développement. Cela lui fournit une base sur laquelle s’appuyer pour : arrêter, en matière de coopération pour le développement, une politique globale clairement définie qui permette d’orienter la poursuite des progrès vers les OMD et la lutte contre la pauvreté, en accordant une attention particulière aux situations de conflit et de fragilité et à l’Afrique subsaharienne, et induise une concentration accrue de l’aide allemande ; asseoir son projet de stratégie d’aide multilatérale sur une analyse précise de la manière dont le recours aux canaux multilatéraux peut servir ses objectifs de développement, tout en tenant compte des objectifs qu’elle souhaite atteindre dans son action en vue d’influencer et de promouvoir la réforme des institutions multilatérales, la répartition des ressources et la collaboration avec les autres partenaires, afin de rendre l’aide multilatérale plus efficace ; adopter une déclaration d’orientation sur la cohérence des politiques au service du développement et établir un programme d’action pour la cohérence, s’articulant autour de priorités clairement hiérarchisées et définissant des objectifs stratégiques pour l’ensemble de l’administration, ainsi qu’un plan précis de mise en oeuvre ; et déterminer quelle entité administrative est responsable de la coordination des approches pangouvernementales, en veillant à ce que cette entité dispose de capacités suffisantes en matière d’analyse et d’élaboration de stratégies, et veiller à une rigoureuse prise en compte des considérations de développement dans les politiques des ministères concernés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source OCDE</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-32587435024983369892010-12-03T01:49:00.002+01:002010-12-03T01:49:00.405+01:00L’aide au développement en Allemagne - recommandation de l’OCDE 1<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: italic; ">Orientations juridiques et politiques. Un nouveau projet stratégique pour un des donneurs les plus généreux du monde.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne est un des donneurs bilatéraux les plus généreux au monde depuis une vingtaine d’années et a joué un rôle moteur dans des domaines essentiels comme l’établissement d’un lien entre changement climatique et développement. La Déclaration du millénaire, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la lutte contre la pauvreté et la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide restent les déterminants du cadre stratégique régissant la politique et les objectifs de l’Allemagne en matière de coopération pour le développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tout en confirmant ses engagements au regard de ce cadre stratégique, le gouvernement fédéral a promis l’année dernière un changement de cap manifeste dans la coopération allemande pour le développement. Le nouveau projet est exposé dans l’Accord de coalition d’octobre 2009, mais ses conséquences concrètes, de même que celles d’autres déclarations faites depuis lors, restent difficiles à cerner.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le ministère fédéral de la Coopération économique et du développement (BMZ) devra préciser ce que le changement de cap prévu par le gouvernement impliquera sur les plans stratégique et pratique, pour lui comme pour ses partenaires, et en particulier les répercussions qu’il aura sur les nombreux engagements, politiques et stratégies mis en place depuis le précédent examen par les pairs. Il devra aussi expliquer, à ses propres agents ainsi qu’aux autres acteurs allemands et aux partenaires de l’Allemagne, pourquoi ce changement a été jugé nécessaire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><span style="font-style:italic;"><div style="text-align: justify;">Une concentration de l’APD dans un souci de résultats</div></span><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne a abandonné l’expression « pays partenaire prioritaire », et recentré son attention sur 57 pays partenaires (au lieu de 84 il y a cinq ans) suivant en cela une des recommandations formulées dans le précédent examen par les pairs (en 2005). Ce recentrage est le fruit de l’application de critères de sélection plus rigoureux et d’une hiérarchisation des priorités.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les 57 pays partenaires bénéficient en conséquence d’une coopération plus intensive, et pour chacun a été élaborée une stratégie-pays, en règle générale alignée sur la stratégie nationale de développement. La coopération de l’Allemagne avec les économies émergentes (encore appelées « Ankerländer ») évolue pour se focaliser sur les stratégies régionales et les biens publics mondiaux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans ce contexte, l’Allemagne a recours à la coopération trilatérale de manière à mobiliser des ressources humaines et financières allemandes en vue de les associer à des contributions des économies émergentes. Il s’agit d’une démarche novatrice qui allie des objectifs de politique étrangère et de développement afin de contrer des menaces et des défis de dimension planétaire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne a également resserré son ciblage sectoriel et concentre désormais ses efforts sur onze secteurs prioritaires. Dans chaque pays partenaire, elle limite ses interventions à trois de ces secteurs au maximum. Cette concentration accrue de la coopération allemande pour le développement est encourageante mais l’éventail des pays et des secteurs dans lesquels l’Allemagne intervient n’en demeure pas moins large et n’atteste pas d’une vision stratégique bien précise.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les déclarations de l’Allemagne depuis octobre 2009 ont ramené à sept le nombre de domaines d’intervention prioritaires de la coopération pour le développement : bonne gouvernance, éducation, santé, protection du climat, de l’environnement et des ressources naturelles, développement rural, développement du secteur privé et développement économique durable.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Reste qu’il faudra un certain temps avant que ces nouvelles priorités se reflètent dans le programme de coopération pour le développement et les versements d’aide. Qui plus est, pour garantir une division efficace du travail, les décisions relatives aux pays et aux secteurs dans lesquels il convient d’intervenir devraient être prises au niveau du terrain, en concertation avec les autres donneurs.</div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans le droit fil de l’attachement affiché par l’Allemagne à l’égard des OMD ainsi que des engagements qu’elle a souscrits à Gleneagles dans le cadre du G7, les politiques et stratégies du BMZ font une plus large place à l’Afrique subsaharienne, et en particulier à 24 pays de cette région, que ce n’était le cas à l’époque du précédent examen par les pairs. En matière de coopération pour le développement, les priorités de l’Allemagne pour cette région concernent avant tout l’éducation et la santé, la bonne gouvernance, l’agriculture, la protection des ressources naturelles et en eau (à commencer par la réduction des effets du changement climatique sur les approvisionnements en eau et l’agriculture), et le développement économique durable. Dans l’avenir, l’Allemagne entend mettre l’accent sur le développement du secteur privé, et aussi sur l’amélioration du climat de l’investissement et des infrastructures économiques, dans le domaine de l’énergie notamment, afin d’accroître le potentiel économique du continent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour honorer la composante financière des engagements qu’elle a pris à Gleneagles, l’Allemagne se doit toutefois d’accorder plus de place à l’Afrique subsaharienne dans sa stratégie d’ensemble et la répartition de ses ressources. Il lui faudra aussi prêter une plus grande attention aux situations de conflit et de fragilité, lesquelles constituent des obstacles majeurs pour la réalisation des OMD dans de nombreuses régions d’Afrique subsaharienne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><span style="font-style:italic;"><div style="text-align: justify;">Une nouvelle stratégie d’aide multilatérale</div></span><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Depuis de longues années, l’Allemagne a pour principe de ne pas allouer plus d’un tiers de son APD au canal multilatéral (y compris l’UE). Cette limitation du recours aux organismes multilatéraux n’est pas fondée sur l’observation des faits, ni liée à l’efficacité relative de l’aide bilatérale et de l’aide multilatérale.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le BMZ met actuellement au point une stratégie vis-à-vis des organisations multilatérales, ce qui offre à l’Allemagne l’occasion de réaffirmer les raisons qui la poussent à acheminer des fonds par l’intermédiaire de ces entités ainsi que d’arrêter ses priorités pour la réforme du système multilatéral et les critères d’affectation de ses financements multilatéraux. Cette nouvelle stratégie devrait aussi exposer clairement comment le recours aux canaux multilatéraux peut servir les objectifs de développement poursuivis par l’Allemagne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><span style="font-style:italic;"><div style="text-align: justify;">Nécessité d’un rôle plus central en ce qui concerne l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes</div></span><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Allemagne continue de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation économique des femmes dans son dialogue avec les pays partenaires et à travers ses programmes. Reste que, si les principaux organismes exécutants s’appliquent bien à prendre en compte la problématique homme-femme et intègrent dans leurs programmes des mesures ciblées propres à renforcer les moyens d’action des femmes, l’impulsion venue d’en haut est insuffisante à l’échelle du système de coopération pour le développement dans son ensemble.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La stratégie et les directives édictées par le BMZ en la matière doivent trouver un ancrage plus ferme dans les activités de tous les organismes intervenant dans la mise en oeuvre de l’APD allemande, à commencer par les autres ministères. En outre, la capacité du BMZ d’emmener l’action en faveur de l’égalité homme-femme est limitée par la maigreur des ressources humaines affectées à ce domaine d’intervention dans ses services centraux comme sur le terrain.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le BMZ serait en conséquence bien inspiré d’étoffer les moyens alloués au traitement de cette question dans ses services centraux et sur le terrain afin de s’acquitter plus efficacement de son rôle de pilote au niveau de l’ensemble du dispositif allemand de coopération pour le développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">source OCDE</div></div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-75824880680254886842010-12-02T01:48:00.000+01:002010-12-02T01:48:00.383+01:00Plus de 40 milliards de dollars promis pour la santé maternelle et infantile<div style="text-align: justify;">Plus de 40 milliards de dollars ont été promis par la communauté internationale pour la mise en œuvre de la Stratégie globale pour la santé maternelle et infantile.</div><div style="text-align: justify;">« Nous connaissons ce qui fonctionne pour sauver les vies des femmes et des enfants, et nous savons que les femmes et les enfants ont une place centrale dans tous les Objectifs du millénaire pour le développement », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. « Aujourd'hui nous sommes témoins du genre de dynamique dont nous avons besoin depuis longtemps ».</div><div style="text-align: justify;">Le rapport annuel de suivi des OMD, publié le 15 septembre dernier, fait état d'une baisse d'un tiers des décès des femmes qui meurent en raison de complications pendant la grossesse et l'accouchement, passant de 546.000 en 1990 à 358.000 en 2008.</div><div style="text-align: justify;">Les progrès sont notables mais le taux annuel de réduction de la mortalité maternelle est de moins de la moitié de ce qu'il faudrait pour atteindre les OMD d'ici à 2015. Pour les réaliser, il faudrait réduire de 5,5% la mortalité maternelle par année. Or, 34% en 20 ans, cela équivaut à une réduction de 2,3% par an.</div><div style="text-align: justify;">Selon le rapport, chaque jour, plus de 1.000 femmes meurent de ces complications. Sur ces 1.000 femmes, 570 vivent en Afrique sub-saharienne, 300 en Asie du Sud et cinq dans les pays à hauts revenus. Le risque des femmes des pays en développement de mourir au cours de l'accouchement est 36 fois supérieur aux femmes vivant dans les pays développés.</div><div style="text-align: justify;">Grâce aux 40 milliards promis en faveur de la santé maternelle et infantile, entre 2011 et 2015 plus de 15 millions de décès d'enfant de moins de cinq ans pourront être évités. La mort de 740.000 femmes de complications suite à l'accouchement pourra être évitée.</div><div style="text-align: justify;">La Stratégie globale est une feuille de route qui doit identifier les changements politiques nécessaires et leur financement pour améliorer la vie des mères et des enfants. Par exemple, grâce à ces fonds, la République démocratique du Congo (RDC) va pourvoir augmenter de 80% les accouchements assistés par du personnel médical formé et de 70% le nombre d'enfants de moins d'un an complètement vaccinés. Chaque pays dont les taux de mortalité maternelle et infantile sont inquiétants bénéficiera de fonds.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source : Onu</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-31448236747237514532010-12-01T01:47:00.000+01:002010-12-01T01:47:00.382+01:00La pénurie d'enseignants pourrait entraver l'objectif du millénaire d'éducation universelle<div style="text-align: justify;">En Inde, un problème de taille est en train de se poser qui pourrait entraver l'objectif de l'éducation pour tous : le manque d’enseignants, tant au niveau de l'école que de l'université.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le nombre d’enseignants disponibles reste en effet le plus grand défi pour les institutions ainsi que pour le gouvernement, qui a mis en place des réformes éducatives tant au niveau du primaire que dans l'enseignement supérieur.</div><div style="text-align: justify;">Selon des données de développement des ressources du ministère, le pays manque de plus de 1,2 millions d'enseignants en école et pour les universités, ce sont plus d’un tiers des postes qui sont vacants.</div><div style="text-align: justify;">Le droit des enfants à l'éducation gratuite et obligatoire, dont la loi a été adoptée l'an dernier, rend l'Etat responsable pour assurer l'éducation de tous les enfants agés entre six et 14 ans. Il évalue le ratio d'élèves par enseignant à 1 pour 30. Cependant, la réalité est toute autre. «L'Inde possède l'un des plus faible ratio des enseignants, avec un enseignant pour 42 étudiants.</div><div style="text-align: justify;">Un haut fonctionnaire du ministère de Développement des ressources humaines estime qu’ « avec l’effort constant de l’Etat, et du gouvernement cela ne devrait pas être un objectif inatteignable ». Il a également convenu que la qualité des enseignants est également une préoccupation, même si la quantité est le principal souci.</div><div style="text-align: justify;">Le dernier recensement estime que, même si taux d'alphabétisation du pays est passé de 18,39% en 1950 à 65,38 % en 2000, il reste actuellement un tiers de la population, soit près de 300 millions de personnes de plus de 7 ans, qui sont encore analphabètes et 42 millions d'enfants entre 6 et 14 ans qui ne sont pas scolarisés.</div><div style="text-align: justify;">Le problème vient de l’insuffisance des infrastructures scolaires (16,64 pour cent des villages n'ont pas d'école primaire) ainsi que de l’absence de professeurs dans les villages les plus reculés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source : Sify</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-42041369803038187312010-11-30T01:47:00.000+01:002010-11-30T01:47:00.173+01:00OMS : nouveau plan d'action pour éliminer la tuberculose<div style="text-align: justify;">L'élimination de la tuberculose dans le monde pourrait être en vue si les gouvernements et les donateurs investissaient pleinement dans un plan publié il y a quelques semaines par le Partenariat Halte à la tuberculose, a indiqué l'Organisation Mondiale de la Santé.</div><div style="text-align: justify;">Ce plan, intitulé Global Plan to Stop TB 2011-2015: Transforming the Fight-Towards Elimination of Tuberculosis signale, pour la première fois, toutes les lacunes de la recherche qu'il faut combler pour mettre sur le marché des tests de dépistage rapide de la tuberculose, des schémas thérapeutiques plus courts et un vaccin totalement efficace.</div><div style="text-align: justify;">Il montre également comment les programmes de santé publique peuvent favoriser l'accès universel aux soins, moderniser les laboratoires de diagnostic et adopter les tests de dépistage révolutionnaires disponibles depuis peu.</div><div style="text-align: justify;">« Il est urgent d'étendre la lutte contre la tuberculose, faute de quoi 10 millions de personnes, dont 4 millions de femmes et d'enfants, mourront d'ici 2015 », dit le Dr Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, où le Partenariat Halte à la tuberculose est hébergé. « La lutte contre la tuberculose donne des résultats. En effet, on assiste depuis 2004 à une baisse de l'incidence de la maladie au niveau mondial, même si cette baisse est bien trop lente », ajoute-telle.</div><div style="text-align: justify;">Vingt-deux pays, dont l'Afrique du Sud, supportent 80% de la charge mondiale de la tuberculose. Chaque année, quelque 9 millions de personnes contractent une tuberculose évolutive et près de 2 millions en meurent. Ce nouveau plan mondial montre comment mettre en œuvre les approches diagnostiques et thérapeutiques recommandées par l'OMS pour 32 millions de personnes au cours des cinq prochaines années.</div><div style="text-align: justify;">La tuberculose est une maladie curable mais son traitement repose sur la prise simultanée de plusieurs médicaments pendant au moins six mois. Dans la plupart des pays, les laboratoires recourent encore à une méthode de diagnostic vieille d'un siècle qui consiste à rechercher le bacille de la tuberculose, au microscope, dans les expectorations du patient. Par ailleurs, il n'existe toujours pas de vaccin permettant de prévenir la tuberculose pulmonaire, qui est la forme la plus courante de la maladie.</div><div style="text-align: justify;">Le plan mondial aide les programmes de santé publique à adopter les tests de diagnostic modernes déjà disponibles et propose également un programme de recherche visant à mettre au point deux nouveaux tests rapides permettant à du personnel formé de diagnostiquer correctement la tuberculose, même dans les postes de santé isolés les moins bien équipés. Il s'agit, d'ici 2015, d'amener en phase III des essais cliniques - la dernière étape avant la mise sur le marché - trois nouveaux schémas thérapeutiques - un pour la tuberculose sensible aux médicaments et deux pour la tuberculose résistante aux médicaments. Quatre vaccins candidats devraient être à la même phase de test.</div><div style="text-align: justify;">En ce qui concerne le financement, le plan mondial indique que 37 milliards de dollars seront nécessaires pour mettre en œuvre la prise en charge de la tuberculose entre 2011 et 2015. Il restera un déficit de financement d'environ 4 milliards - soit à peu près 2,8 milliards par an - que les donateurs internationaux devront combler.</div><div style="text-align: justify;">Le plan indique, d'autre part, qu'il faudra au total 10 milliards, soit 2 milliards par an, pour atteindre les objectifs en matière de recherche-développement. Les pays à revenu élevé et ceux dont l'économie est en croissance devront investir davantage dans la recherche-développement pour combler un déficit estimé à environ 7 milliards, soit 1,4 milliard par an.</div><div style="text-align: justify;">En 2006, le Partenariat Halte à la tuberculose a lancé son plan mondial 2006-2015. Le nouveau plan pour 2011-2015 va dans le même sens que le précédent mais fixe des objectifs nouveaux et plus ambitieux pour les cinq années à venir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source : Onu</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-2493888590106369812010-11-29T01:46:00.000+01:002010-11-29T01:46:00.125+01:00Accès à l’eau potable : L’Inde atteint son Objectif du millénaire<div style="text-align: justify;">Le ministre du Développement rural Joshi a déclaré à New Dehli que l’Inde avait atteint l’Objectif du Millénaire pour l’approvisionnement en eau potable. En effet, ce sont actuellement 84% de la population rurale indienne qui a accès à des sources d’eau saines.</div><div style="text-align: justify;">Cependant, le pays est confronté à un énorme défi : maintenir la qualité de l'eau potable dans ces zones rurales. La plupart des sources proviennent d’un sol surexploité par l'agriculture et l'industrie, sans parler du rejet des eaux usées non traitées.</div><div style="text-align: justify;">"L'Inde a réalisé des progrès considérables dans l’accès en eau potable propre et salubre dans les zones les plus rurales du pays. Je suis heureux de dire que nous avons atteint les OMD pour l'eau potable. Cependant, il y a beaucoup à faire. Notre objectif est de fournir à chaque ménage un accès d'eau potable d'ici 2012 », a dit Joshi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source : Business.rediff</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-24632929820459248972010-11-28T21:44:00.000+01:002010-11-28T21:45:24.395+01:00LA DATE BUTOIR DE LA RÉALISATION DES OMD APPROCHE (2015)...<div style="text-align: justify;">À mi-chemin de l’échéance de 2015, date butoir fixée pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), la Commission économique et financière (Deuxième Commission) a débattu le 21 octobre des moyens et politiques à mettre en oeuvre pour éradiquer la pauvreté au cours d’un débat auquel ont participé une trentaine de délégations.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La Commission était saisie de deux rapports du Secrétaire général portant sur l’élimination de la pauvreté et à d’autres questions liées au développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le premier de ces rapports avait trait à l’état de la mise en oeuvre du Programme d’action du système des Nations Unies pour la deuxième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (2008-2017), tandis que le second portait sur le rôle du microcrédit et de la microfinance dans l’élimination de la pauvreté. Ces deux documents ont été présentés à la Commission par M. Donald Lee, Chef du Service des aspects sociaux du développement au Département des affaires économiques et sociales (DESA).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si des progrès ont été enregistrés en termes de réduction de la pauvreté dans certaines régions du monde au cours de la deuxième Décennie, ils n’en sont pas moins inégaux, ont fait observer les délégations, notant même que dans certains pays, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté continue d’augmenter, et que les femmes et les enfants constituent les groupes les plus touchés, notamment dans les pays les moins avancés, en particulier, en Afrique subsaharienne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Trouver des solutions à cette situation est d’autant plus urgent, a prévenu le représentant du Yémen, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, que la crise économique et financière a précipité 50 millions de personnes de plus dans l’extrême pauvreté en 2009, tandis que 925 millions d’individus souffrent de la faim et de la malnutrition à travers le monde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Son homologue de la Belgique, qui s’est exprimé au nom de l’Union européenne, a mis l’accent sur le rôle fondamental que peut jouer l’égalité entre les sexes dans l’éradication de la pauvreté et l’atténuation des effets adverses de la crise actuelle. Pour contribuer à son établissement, l’Union européenne a adopté un Plan d’action pour la promotion de l’égalité entre les sexes et celle de l’autonomisation des femmes dans le développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">D’autres délégations, comme celle du Venezuela et du Bangladesh, ont souligné la pertinence du microcrédit lorsqu’il est mis à la portée des femmes, qui s’avèrent être des actrices de premier plan dans les stratégies nationales de développement, en particulier en milieu rural.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">source ONU</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-38655989684215575622010-11-26T01:45:00.000+01:002010-11-28T21:46:17.631+01:00Atteindre les Objectifs du millénaire d’ici 2015 au Sénégal<div style="text-align: justify;">Les parlementaires du Sénégal ont décidé de mettre en place un réseau qui va vérifier les actions sur le terrain et voir si elles sont conformes au budget voté pour l’atteinte des objectifs du millénaire. Le président de l’Assemblée Nationale, Mamadou Seck l’a fait savoir le 21 octobre au cours d’un atelier d’information sur les Objectifs du millénaire sur le développement (Omd), à l’intention des députés sénégalais. Une rencontre organisée par le Fonds des Nations Unies pour le développement (Pnud).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les députés Sénégalais ont été sensibilisés le 21 octobre, à travers un atelier d’information, sur les principaux axes de développement qui concernent leur pays. Une initiative du Fonds des Nations Unies pour le développement ( Pnud). Il s’agit, de réduire la pauvreté de moitié et de lutter contre la mortalité infantile ainsi que maternelle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour la coordinatrice résidant du Système des Nations Unies au Sénégal et représentante du Pnud, Fatou Bintou Djibo, “les Omd sont à la portée du Sénégal. Cependant, il reste beaucoup d’efforts à faire pour y arriver”. Du côté du Sénégal, les parlementaires ont décidé de s’impliquer d’avantage afin que les décisions arrêtées, soient appliquées pour le bien être des populations.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A cet effet, ils vont mettre sur pied un réseau qui va permettre de vérifier les actions sur le terrain et voir si elles sont conformes aux budgets votés pour l’atteinte des objectifs du millénaire. “ Le réseau va permettre avec beaucoup de souplesse de se déplacer et de contrôler les actions. De sensibiliser les populations sur les activités à réaliser, mais aussi d’identifier les besoins pour toucher le maximum d’habitants dans le besoin”, a soutenu le président de l’Assemblée Nationale, Mamadou Seck. Et de poursuivre : “pour cette année, la loi de finances 2011 sera notamment marquée par la mise en oeuvre de la première année du Document de la politique Economique et Sociale (2011-2015) qui constitue le socle de la politique nationale de développement et le cadre de réalisation des actions arrêtées pour l’atteinte des Omd.”</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">source : Sénégal-actu</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-89142333758223031122010-11-24T02:02:00.000+01:002010-11-24T02:02:00.414+01:00Malgré ses limites, la micro-finance joue un rôle dans la lutte contre la pauvreté<div style="text-align: justify;">Malgré ses limites, la micro-finance, dont les institutions desservent à ce jour environ 155 millions de personnes dans le monde, joue un rôle majeur dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), a souligné le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Joseph Deiss, lors d'une réunion plénière consacrée à ce sujet.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« Notre réunion a lieu juste trois semaines après la réunion plénière de haut niveau sur les Objectifs du millénaire pour le développement. La micro-finance a un rôle essentiel à jouer pour la réalisation de ces objectifs. Qu'il suffise de penser à l'amélioration de l'accès des femmes aux services financiers et, par là, le renforcement de leur autonomisation, les effets indirects positifs sur la scolarisation et les soins de santé des enfants », a dit Joseph Deiss.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« La micro-finance est un instrument important pour l'amélioration des conditions de vie des populations pauvres. La croissance considérable de la micro-finance depuis quelques années peut être qualifiée de succès », a-t-il ajouté.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Lors de cette réunion plénière de l'Assemblée générale, les délégations ont examiné le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur le rôle de la micro-finance dans l'élimination de la pauvreté.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans ce rapport, Ban Ki-moon admet que le débat se poursuit sur la mesure dans laquelle la micro-finance aide vraiment des gens très pauvres qui n'ont déjà que très peu de ressources en termes d'éducation ou de sens des affaires, leur permettant de tirer un parti productif du crédit qu'ils reçoivent. Il en résulte un rendement insuffisant et même un surendettement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le rapport note une pénétration géographique inégale, les zones rurales restant souvent exclues. Il relève également que la micro-finance ne favorise pas suffisamment la création d'activités productives. « De manière générale, la micro-finance a des difficultés à atteindre les populations les plus démunies », a noté M. Deiss.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il a estimé qu'il fallait tirer les leçons des expériences faites jusqu'à aujourd'hui et ainsi mieux exploiter le potentiel de la micro-finance. « Il faut maintenant prendre les mesures adéquates pour concrétiser la notion de financement accessible à tous et assurer ainsi que le secteur financier favorise la création d'emplois et d'activités productives et soit ainsi au service des plus pauvres et de l'ensemble de la société », a-t-il dit.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source ONU</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-9544747505108726722010-11-22T02:00:00.000+01:002010-11-22T02:01:00.434+01:00L'UNICEF et l'Union Européenne, partenaires pour les enfants, lancent un nouveau portail internet<div style="text-align: justify;">L'UNICEF agit pour protéger les droits d'enfants depuis plus de 60 ans, mais il obtient les meilleurs résultats grâce à des collaborations en partenariat - comme dans sa relation sans précédent avec l'Union européenne (l'UE).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En reconnaissance de ce partenariat, l'UNICEF a produit un nouveau portail internet multimédia présentant des rapports vidéo et des reportages photos qui mettent en évidence l'articulation réussie des programmes de l'UNICEF et de l'Union européenne (UE). Le lancement du portail se focalise sur trois secteurs d'importance essentielle à la survie et au développement de l'enfant qui comprennent :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">- Changer les pratiques néfastes comme l'excision et le mariage d'enfants, qui détruisent la vie de millions de filles chaque année.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">- Fournir de façon durable de l'eau et des services d'assainissement pour prévenir les maladies hydriques et protéger la vie de millions d'enfants de moins de cinq ans.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">- Répondre aux besoins dans les situations d'urgence, comme fournir une aide humanitaire même si celle-ci devient de plus en plus complexe à satisfaire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au-delà de ces thématiques, il est prévu d'ajouter prochainement des sections nouvelles sur l'éducation et la protection sociale à ce portail internet.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le nouveau portail rend compte du fait que l'UNICEF et l'Union européenne (UE) se sont associés depuis plus de deux décennies, pour veiller ensemble aux intérêts supérieurs des enfants du monde. Les deux organisations partagent un même mandat au sein des Nations unies, pour soutenir l'action des gouvernements pour promouvoir les droits de l'homme, avec un intérêt tout particulier pour les droits des enfants du monde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« Le partenariat entre l'Union européenne et l'UNICEF est important car nous obtenons pour les enfants de réels résultats sur le terrain, » explique le Commissaire de l'UE pour le développement, Andris Piebalgs. « Je pense que l'UNICEF est à la pointe du combat pour la promotion des droits de l'enfant dans le monde. S'investir dans ce combat permet d'apporter des réponses aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés. Que ce soit à propos du changement climatique, de la pauvreté ou de la guerre, c'est certain les enfants feront la différence. »</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies sur l'éradication de l'extrême pauvreté et l'accroissement des partenariats mondiaux pour le développement sont primordiaux tant pour l'UNICEF que pour l'Union européenne (UE). Atteindre des résultats à la fois plus grands et plus équitables pour les enfants les plus vulnérables sera au centre de ce partenariat dans les années à venir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour sa part, la Directrice générale adjointe de l'UNICEF, Hilde F. Johnson note que grâce à ce partenariat entre l'UNICEF et l'Union européenne le nombre des possibilités va croissant.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« Nous souhaitons vraiment renforcer notre coopération avec l'UE, afin de nous assurer que nous progressons bien dans notre calendrier pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) pour les enfants, » explique Hilde Johnson. « Pour y parvenir, nous devons non seulement collaborer pour obtenir les meilleures avancées pour les enfants, mais aussi nous devons faire le suivi de nos actions afin de nous assurer que nous sommes bien sur la bonne voie, et que nous atteindrons les OMD en temps et en heure. »</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">source : lachaineducoeur</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-89107060393201202082010-11-19T02:02:00.000+01:002010-11-22T02:02:39.410+01:00Ban Ki-moon salue l’engagement du Maroc dans la réalisation des objectifs<div style="text-align: justify;">En visite à Marrakech où il a pris part à la World Policy Conference, le forum de la gouvernance mondiale, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a saisi l’occasion pour saluer l’engagement résolu du Maroc dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), fixés par l’ONU.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il s’est dit particulièrement frappé par le rythme soutenu des réformes menées au cours des dernières années. Des réformes qui ont permis de nets « progrès en termes de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens et la réduction de la mortalité infantile et maternelle ». Dans ce sens, l’Initiative Marocaine de Développement Humain (INDH) qui sert de cadre à cette approche dynamique, peut « servir de bon exemple » pour la réalisation des OMD que l’ONU a fixé pour 2015, a expliqué Ban Ki-moon.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le constat établi par le secrétaire général des Nations Unies corrobore, d’ailleurs, les observations faites par plusieurs spécialistes à l’occasion de la récente réunion, tenue en marge de la 65è session de l'Assemblée générale de l'ONU. Il était question des « importantes mutations » et des « réformes de fond » menées par le Maroc, et dont les plus importantes avancées ont été enregistrées en matière de développement rural et dans le domaine de l'enseignement primaire. La participation active de la société civile aux débats et aux projets en cours, la mise en chantier de la grande entreprise de régionalisation dans le pays, sont autant de résultats révélateurs de cette dynamique vertueuse.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source : Portail national du Maroc</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-30444833386032477052010-11-16T02:01:00.000+01:002010-11-22T02:01:59.294+01:00Environnement : Les stations météorologiques font défaut à l’Afrique<div style="text-align: justify;">Selon des experts, des données climatiques fiables aideraient le continent à faire face aux catastrophes naturelles même les plus extrêmes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'acte était symbolique: Le président de la Commission de l'Union africaine (Ua), Jean Ping, plantant un arbre dans la cour de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (Cea) à Addis-Abeba (Ethiopie), le 13 octobre dernier. A ses côtés, Abdoulie Janneh, secrétaire général adjoint de l'Organisation des Nations unies (Onu) et par ailleurs secrétaire exécutif de la Cea, et Donald Kaberuka, le président de la Banque africaine de développement (Bad), répétant le même geste. Ces arbres témoignent de la volonté ferme et manifeste du continent africain à lutter contre les changements climatiques.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Des changements qui, selon les experts, affecteront non seulement la nature en exposant les pays africains à diverses catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, tempêtes, etc.), mais auront également un impact économique (notamment sur l'agriculture, socle économique de la plupart des pays africains) et social, en augmentant par exemple l'insécurité alimentaire à cause de la faiblesse de la productivité agricole. «La planète compte déjà 35 millions de déplacés du fait des changements climatiques (et) ces chiffres seront portés à 500 millions d'ici 2015 si rien n'est fait pour réduire les effets dévastateurs de ces changements (climatiques, Ndlr)» a indiqué Josué Dione, le directeur de la sécurité alimentaire et du développement durable à la Cea.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour réduire les effets de ce phénomène, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques recommande aux pays, l'adoption des mesures d'adaptation et d'atténuation. Seulement, pour parvenir à mettre sur pied des mesures et stratégies efficaces contre lesdits changements, il est important pour les pays africains d'avoir des données climatiques fiables. Ce qui est loin d'être le cas, à cause notamment d'un déficit en stations météorologiques. Selon un rapport de l'Organisation météorologique mondiale (Omm) publié en 2009, l'Afrique aurait besoin de 3.600 stations météorologiques de plus pour permettre à tous les pays de se munir d'informations climatiques fiables susceptibles de les aider à mieux appréhender les changements climatiques. Or, en 2009, souligne le rapport, le continent n'en comptait que 744, dont seulement un quart est conforme aux normes internationales.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source : <a href="http://www.quotidienmutations.info/octobre/1287561931.php">http://www.quotidienmutations.info/octobre/1287561931.php</a></div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-66098491369714286992010-11-12T01:59:00.000+01:002010-11-22T02:00:16.449+01:00L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INVITE LES ÉTATS MEMBRES À TIRER PARTI DU SPORT POUR ACCÉLÉRER LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE<div style="text-align: justify;">Avant d’aborder le thème du Dialogue entre les civilisations, l’Assemblée générale a invité les États Membres à accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) par le biais d’initiatives axées sur le sport et à promouvoir l’intégration du sport dans les programmes de développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans cette résolution intitulée « Le sport comme moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix », présentée par le représentant tunisien, l’Assemblée invite les États Membres, et en particulier les organisateurs de grandes manifestations sportives, à mettre à profit ces événements pour promouvoir les initiatives liées au sport au service du développement et de la paix, ainsi qu’à renforcer les partenariats existants et à en former de nouveaux. Elle demande aux États de promouvoir des mécanismes de financement novateurs et des arrangements faisant appel à divers partenaires à tous les niveaux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’Assemblée invite également les États Membres et les organisations sportives internationales à aider les pays en développement dans les efforts qu’ils déploient dans les domaines du sport et de l’éducation physique, tant en leur offrant des données d’expérience qu’en les dotant des ressources financières, techniques et logistiques. Elle invite aussi la communauté internationale à fournir des contributions volontaires au Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix et au Groupe de travail international sur le sport au service du développement et de la paix.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans leur ensemble, les délégations, qui se sont exprimées aujourd’hui, ont insisté sur les bienfaits aussi bien économiques qu’immatériels que le sport peut apporter aux sociétés, notamment les jeunes, les femmes et les handicapés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le représentant du Brésil a rappelé qu’une décennie sportive extrêmement importante commençait pour son pays, qui sera l’hôte des Jeux mondiaux militaires en 2011, de la coupe du monde de la FIFA en 2014, et des Jeux olympiques et paralympiques en 2016. Le Gouvernement brésilien s’engage à encourager et à adopter des mesures pour garantir que ces événements contribueront à créer des emplois, à améliorer l’infrastructure du pays et à élargir les options pour la jeunesse brésilienne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La représentante de l’Afrique du Sud a exprimé la fierté de son pays qui a changé de façon permanente la perception de l’Afrique chez le plus grand nombre, en organisant une coupe du monde de la FIFA à la fois spectaculaire et mémorable. Avant que l’Assemblée n’entame son débat sur le Dialogue entre les civilisations, la représentante de Monaco a souligné que le « pouvoir du sport » réside dans sa capacité spécifique à rapprocher des communautés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Lors du deuxième débat, plusieurs propositions ont été faites dont celle du Paraguay qui suggère aux Nations Unies de proclamer le 30 juillet, journée internationale de l’amitié. Le Paraguay, qui célèbre une Journée nationale depuis plus de 50 ans, mènera en temps opportun des consultations avec les États et les groupes régionaux afin de présenter un projet de résolution dans ce sens.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le représentant du Bélarus a rappelé l’idée de son pays de créer « Help Future Generations Prosper », un nouveau partenariat pour défendre et promouvoir les intérêts des jeunes. Il a aussi rappelé l’idée de convoquer un débat de l’Assemblée générale sur cette question.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Parrain avec l’Espagne de l’Alliance des civilisations, le représentant de la Turquie a indiqué que son Alliance travaille sur une stratégie régionale pour la Méditerranée visant à encourager les relations de bon voisinage. La stratégie et son plan d’Action pour 2011-2015 seront adoptés à la première Conférence régionale sur la Méditerranée qui se tiendra à Malte le 9 novembre. La Bolivie, par la voix de son représentant a quant à elle proposé la création d’un plan de travail pour lutter contre les tendances xénophobes actuelles qu’alimente la crise économique mondiale.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De nombreuses délégations se sont en effet inquiétées de la montée de l’intolérance religieuse et en particulier de l’islamophobie. Certaines d’entre elles ont appelé à ce que l’incitation à la haine religieuse soit sanctionnée par un instrument juridique international.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La proclamation après 2010 d’une nouvelle Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde permettra de faire fructifier encore davantage le dialogue entre cultures et religions, a estimé le représentant des États-Unis.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Source ONU</div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-1293702052985602972010-10-29T03:07:00.000+02:002010-10-29T03:07:00.830+02:00CRÉER DES EMPLOIS EN AMÉLIORANT LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET EN RENFORÇANT LA PROTECTION SOCIALE, SEUL MOYEN POUR BAN KI-MOON DE COMBLER LE FOSSÉ ENTR<div style="text-align: justify;">On trouvera ci-après, le message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le 17 octobre:<br />Cette année, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, l’accent est mis sur le travail décent, les emplois dignes de ce nom et les petits métiers qui sont source de revenus.<br />Créer des emplois décents et productifs est le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’autosuffisance.<br />Or, aujourd’hui, dans le monde, plus de la moitié de ceux qui travaillent occupent des emplois précaires. Leurs conditions d’emploi ne sont pas formellement établies et ils ne bénéficient pas de la sécurité sociale; souvent, ils gagnent trop peu pour subvenir aux besoins de leur famille, et à fortiori pour trouver les moyens d’améliorer leur situation économique. La crise économique mondiale a plongé environ 64 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et le nombre de chômeurs a augmenté de 30 millions par rapport à 2007.<br />Comment combler le fossé qui sépare pauvreté et travail décent? En investissant dans des politiques économiques et sociales qui favorisent la création d’emplois; en prônant des conditions de travail décentes et en renforçant les systèmes de protection sociale. L’accès à l’enseignement, aux soins de santé et à la formation professionnelle est également essentiel.<br />Nous devons nous concentrer tout particulièrement sur l’emploi des jeunes. Les jeunes ont trois fois plus de chance d’être sans emploi que les adultes. L’an dernier, le nombre de jeunes chômeurs a atteint le chiffre record de 81 millions. Donner à ces jeunes un travail décent est un des meilleurs moyens de leur faire entrevoir un avenir empreint d’espoir.<br />Au Sommet mondial sur les Objectifs du Millénaire pour le développement qui s’est tenu le mois dernier à New York, les dirigeants du monde entier sont convenus d’un programme d’action visant à intensifier la lutte contre la pauvreté. Malgré les progrès encourageants accomplis dans bien des régions du monde, des centaines de millions de personnes continuent de vivre dans des conditions affligeantes, privées des services les plus élémentaires. Pour faire changer les choses –pour vaincre la pauvreté, raffermir l’économie et édifier des sociétés pacifiques et stables– il est impératif de surmonter la crise de l’emploi qui sévit à l’échelle mondiale.<br />L’incertitude économique et l’austérité budgétaire généralisées ne devraient pas être prétexte à faire moins. Au contraire, ce sont des raisons de faire plus.<br />En cette Journée internationale de l’élimination de la pauvreté, écoutons les pauvres et cherchons les moyens de faire en sorte que davantage de personnes puissent travailler, et travailler dans de bonnes conditions.<br />Attachons-nous à ce que, partout dans le monde, chacun puisse avoir un travail décent.<br /><br />Source ONU<br /></div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5803830326487590379.post-55814347304260525672010-10-27T08:06:00.000+02:002010-10-27T08:06:00.482+02:00LES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVÉLOPPEMENT NE POURRONT ÊTRE ATTEINTS SANS LUTTER CONTRE LE FLÉAU DES ARMES CLASSIQUES<div style="text-align: justify;">Les Objectifs du Millénaire pour le développement ne pourront être atteints par de nombreux pays africains si les dangers que représentent les armes classiques ne sont pas pris en compte, ont indiqué en octobre plusieurs délégations au cours du débat général de la Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale.<br />Rappelant que la corne de l’Afrique était l’une des régions du monde les plus touchées par ce fléau, différents intervenants ont demandé à la communauté internationale de poursuivre la mise en œuvre du Programme d’action de 2001 sur le commerce illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC) et souhaité parvenir à l’adoption d’un instrument contraignant en la matière. Pour la Chine, les négociations concernant un traité sur le commerce des armes doivent procéder étape par étape, de manière consensuelle, ne pas être utilisées pour s’ingérer dans les affaires internes des États et ne pas perturber leur commerce légitime. <br />Pour l’Éthiopie, comme pour d’autres pays africains, les ALPC sont de véritables armes de destruction massive, a déclaré son représentant. Ces armes entretiennent les conflits armés et entravent lourdement le développement, a rappelé le représentant du Kenya, estimant à 18 milliards de dollars annuels le coût de cette violence pour le continent. Le représentant de la République-Unie de Tanzanie, se déclarant grandement préoccupé par la dégradation de la situation en Somalie, a pour sa part appuyé tous les efforts de l’ONU en faveur du désarmement de ce pays. <br />Dans la région des Grands Lacs, affligée par deux décennies de conflits armés, plus de 106 000 armes légères et 672 tonnes de munitions ont déjà été détruites en République démocratique du Congo, a souligné son représentant. Outre les ALPC, les mines antipersonnel tuent également un grand nombre d’innocents sur le continent, a estimé le représentant de la République-Unie de Tanzanie, exhortant la communauté internationale à investir davantage dans des opérations de déminage. L’Éthiopie, qui souffre de la présence de ces engins sur son territoire depuis plusieurs décennies, s’est d’ailleurs félicitée du déminage de près de 7 millions de mètres carrés.<br />De nombreuses délégations ont également insisté sur la mise en œuvre de la résolution de 1995 sur la création d’une zone exempte d’armements nucléaires au Moyen-Orient, appuyant la conférence sur cette question demandée pour 2012 par les États parties du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Pour la représentante d’Israël, quiconque souhaite imposer à la région des initiatives extérieures, qui ne sont pas le fruit d’un dialogue prudent, patient et complet avec l’ensemble des États concernés de la région et qui ne découlent pas des préoccupations aux besoins de sécurité régionale, n’aidera pas à résoudre les problèmes au Moyen-Orient. Répondant à la déclaration d’Israël, l’Égypte a souligné que cette conférence présentait une occasion sans précédent à la fois pour les États arabes et Israël. À l’instar de plusieurs délégations, le Koweït a exhorté Israël à rejoindre le TNP et à soumettre ses installations aux inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).<br />Les intervenants ont encore abordé la revitalisation des travaux de la Conférence du désarmement, la Chine estimant qu’elle est le seul forum viable pour la négociation d’un traité sur l’interdiction de la production de matières fissiles.$<br /><br />Source AFP<br /></div>Groupe de travail OMDhttp://www.blogger.com/profile/01669439908411711607noreply@blogger.com0