dimanche 26 octobre 2008

Objectif du millénaire n°7 : quelques chiffres


- 1,1 milliard de personnes dans le monde boivent de l'eau insalubre
- 1,8 millions d'enfants meurent chaque année de maladies transmises par l'eau
- 2,6 milliards de personnes manquent d'installations sanitaires de base

Les coûts résultant du manque d'accès à une eau salubre s'élèvent à 20 milliards de dollars par an et les conséquences pèsent lourdement sur le développement économique et social d'un certain nombre de pays. On estime ainsi à 443 millions le nombre de jours de scolarité perdus chaque année à cause de ce problème.

Source : http://www.mediaterre.org/france/actu,20080926162942.html


jeudi 23 octobre 2008

Assemblée générale des Nations unies : Plaidoyer du Président de la Banque Africaine de Développement pour un commerce équitable


L'Assemblée générale des Nations unies a assisté à un véritable plaidoyer du Président de la Banque Africaine de Développement pour un commerce équitable.

Comme le rapporte le site Newspress, Donald Kaberuka (photo ci-contre), président de la BAD (Banque Africaine de Développement), estime nécessaire de changer les règles du commerce international afin de les rendre plus équitables pour les pays africains.

Prenant la parole, à New York, lors d'une conférence de presse conjointe avec le président tanzanien, M. Jakaya Kikwete, également président en exercice de l'Union africaine, M. Kaberuka a souligné les retombées pour les économies africaines d'un commerce mondial plus équitable. L'Afrique pèse actuellement pour moins de 3% dans les échanges commerciaux mondiaux alors qu'elle produit une partie non négligeable des matières premières vendues sur le marché international.

«Il faut changer la donne du commerce mondial pour que les pays africains puissent goûter à leur tour aux fruits de la mondialisation», a insisté Donald Kaberuka.

Le président de la BAD a par ailleurs participé à la rencontre de haut niveau sur «les besoins en développement de l'Afrique : état de mise en oeuvre des différents engagements, défis et perspectives». Le président de la BAD est arrivé à New York à la tête d'une délégation pour réaffirmer l'engagement de la Banque à soutenir les efforts des pays africains pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

« Pour permettre aux pays africains d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les bailleurs de fonds devront mettre l'accent sur le financement des infrastructures », a prévenu M. Kikwete, le Président de la Tanzanie, qui s'exprimait en sa qualité de Président de l'Union africaine. C'est également sur ce point que M. Kaberuka a mis l'accent.

Les deux hommes ont expliqué que, sans des infrastructures appropriées- qu'il s'agisse de routes, de ponts ou d'installations électriques -le continent africain ne serait pas en mesure de réaliser à temps ces Objectifs, en particulier ceux relatifs à l'élimination de la pauvreté, à la santé et à l'éducation, qui sont considérés comme prioritaires.

La plupart des économies africaines connaissent aujourd'hui une croissance plus forte qu'il y a 10 ans, et même plus rapide que celle de nombreuses régions en développement. Cependant, en dépit de ces progrès, l'Afrique n'est toujours pas sur la voie pour atteindre les OMD.

Les pays africains et leurs partenaires internationaux doivent, par conséquent, redoubler d'efforts, non pas en prenant de nouveaux engagements, mais en traduisant leur vision en actes. Or, a fait observer le Président tanzanien, l'assistance a décliné ces dernières années dans tous les domaines où l'Afrique a des besoins.

Parallèlement, le directeur du département de l'eau et de l'assainissement de la BAD, M. A. Rakotobe, a participé à une réunion, à New York, sur l'eau et l'assainissement, intitulé "L'eau et l'assainissement pour tous». Cette rencontre a eu lieu le 24 Septembre, et a été organisée en marge du Sommet des Nations Unies sur les ODM qui a eu lieu le 25 septembre. M. Rakotobé a appelé à agir contre le changement climatique, qui risque d'avoir des conséquences néfastes sur la disponibilité de l'eau. Face à cette menace, l'Initiative pour l'approvisionnement en eau portable et l'assainissement en milieu rural (AEAR), la Facilité africaine de l'eau (FAE) et la BAD aident les pays membres à développer les capacités nécessaires et à accélérer les progrès pour la réalisation des OMD en matière d'eau et d'assainissement. Les résultats de la réunion ont contribué aux discussions du Sommet des Nations Unis sur les ODM, où M. Bai Maas Tal, secrétaire exécutif du Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW, en anglais), a souligné la nécessité de renforcer la coordination des efforts sur le continent africain, et en partie dans la zone sub-saharienne, qui accuse le plus de retard sur la réalisation des objectifs.


mardi 21 octobre 2008

Fonte des glaciers : le Kirghizistan inquiet pour ses ressources en eau

L’ONG de défense de l’environnement kirghize « BIOM » s’alarme de la fonte des glaciers au Kirghizistan. « Les principales ressources en eau » du pays proviennent de ces glaciers, selon Anna Kirilenko, de BIOM. Plusieurs organisations non gouvernentales et scientifiques ont d’ailleurs émis des avis et des rapports en ce sens.
Selon l’International Fund for saving the Aral Sea, une organisation intergouvernementale créée par les pays d’Asie centrale pour sauver la mer d’Aral, 4,2 % du territoire kirghize, soit environ 8400 kilomètres carrés, est recouvert de glaciers.
D’après Tobias Bolch, de l’Institut de cartographie de l’Université technique de Dresde en Allemagne, « la fonte des glaces dans cette zone est étroitement liée aux changements de température. »
D’après un rapport publié conjointement par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le World Glacier Monitoring Service (WGMS) le 1er septembre 2008 et intitulé Global Glacier Changes: facts and figures (Évolution mondiale des glaciers : faits et chiffres), au cours du 20e siècle, la zone glaciaire du Tien Shan aurait rétréci d’environ 25 à 35 % (ci-dessous : photo d'Arthus-Bertrand, glacier du Mont It-tish).

Les conséquences seraient déjà ressenties dans le secteur agraire et de la sécurité alimentaire : Ryskul Usubaliev, du Central-Asian Institute for Applied Geosciences (CAIAG), explique que « les régions du pays qui comptent le moins de glaciers et la population la plus importante se trouveront confrontées à des pénuries d’eau pendant la période estivale d’irrigation. Certaines régions, en particulier la région ouest de la vallée de Chuy, souffrent déjà de ces pénuries ».


Murat Koshoev, coordinateur national du programme LIFE et du Programme de micro-financement des Nations Unies, soutient que « c’est la vétusté des systèmes d’irrigation et l’exploitation inefficace des ressources actuelles en eau qui auront le plus de répercussions sur la sécurité alimentaire ».



vendredi 17 octobre 2008

Plan des Nations Unies contre le paludisme

Le 25 septembre, réunis dans le cadre d’un sommet sur les objectifs du millénaire pour le développement en marge de l’Assemblée générale des Nations-unies, les chefs d’Etats ont approuvé « un plan ambitieux contre le paludisme de près de 3 millions de dollars », visant à sauver plus de 4 millions de vie d’ici 2015, rapporte Le Monde dans son édition du 27 septembre.

    • Les fonds proviennent de divers organismes :

      • 1,62 milliard de dollars sur deux ans du Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ;

      • 1,1 milliard de la Banque mondiale ;

      • 168,7 millions de la Fondation Bill et Melinda Gates ;

      • 40 millions du département britannique du développement international ;

      • 28 millions co-investis par Marathon Oil, la Global Business Coalition sur le sida, la tuberculose et le paludisme et la Guinée-Equatoriale ;

      • le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (UNHCR) ;

      • la Fondation des Nations unies (2 millions) ;

      • l'association Sesame Workshop-Mattel-Malaria No More (2 millions).

    • Les principaux bénéficiaires sont la République démocratique du Congo et le Nigéria qui comptent « de 30 à 40% des décès annuels liés au paludisme dans le monde ». Ces deux pays mènent actuellemet une campagne de « distribution massive de moustiquaires imbibées d’insecticide ».


mardi 14 octobre 2008

Partenariat africain pour l'assainissement

Une centaine d'opérateurs africains se sont réunis pour mettre en œuvre le Partenariat des opérateurs d'eau pour la région africaine - Wop Africa - initié par les Nations Unies, pour permettre aux populations africaines d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement.

Le but de ce partenariat est d'assurer l'accès à l'eau et à l’assainissement des populations de tous les pays d'Afrique par le partage d'expériences, d'ici à 2015. Le 7ème Objectif du millénaire pour le développement (OMD) veut réduire de moitié la population qui n'a pas accès à l'eau potable d'ici à cette date.

Une centaine d'opérateurs africains ont pris part à un atelier de partage dans le cadre d'un partenariat entre les différentes sociétés d'eau d'Afrique. La rencontre qui s'est déroulée à Dakar, la capitale sénégalaise, avait pour thème : "Identification des domaines pertinents de partenariat".

L'atelier a validé la nécessité de mettre en place un partenariat des opérateurs d'eau en Afrique et les participants s'étaient accordés sur les principes directeurs du 'WOP Africa' qui consistent à partager les expériences en eau et assainissement avec les autres pays africains, tout en étant ouverts à leurs apports.

Le programme 'Wop Africa', lancé le 25 février 2008 lors du congrès biennal de l'Association africaine de l'eau (AAE) à Cotonou, au Bénin, symbolise également l'union des forces de l'AAE et de l'ESAR/IWA (région-est de 'International Water Association') qui est une organisation des opérateurs de l'eau dans la région orientale de l'Afrique.

Le but de ces associations est d'assurer, par le partenariat, l'accès à l'eau des populations de tous les pays d'Afrique, par le partage d'expériences, d'ici à 2015. Le 7ème Objectif du millénaire pour le développement (OMD) veut réduire de moitié la population qui n'a pas accès à l'eau potable d'ici à cette date.

Organisé conjointement par 'Water Sanitation' -un programme de la Banque mondiale et 'UN Habitat' - en collaboration avec ESAR/IWA, l'atelier a conduit les opérateurs à réfléchir sur leur mise à niveau, puisqu'ils reconnaissent ne pas être tous imprégnés de la même manière en termes de capacités. "L'accès à l'eau potable et à l'assainissement n'est pas équitable dans tous les pays d'Afrique", affirment-ils.

L'atelier a permis également aux professionnels de l'eau -- venus de plus de 30 pays d'Afrique de l'ouest, du nord et du centre -- d'être informés sur les progrès réalisés par les sociétés d'eau en Afrique et de rendre plus performants leurs services en matière d'assainissement et de gestion de la clientèle.

Selon le secrétaire général du 'WOP Global', Faraj Elawar, la rencontre de Dakar s'inscrit dans la continuité du programme 'WOP Africa' lancé à Cotonou. Selon lui, cet atelier a permis de faire une auto-évaluation des sociétés d'eau pour définir des "domaines pertinents de partenariat en vue de renforcer leurs capacités en matières d'accès à l'eau potable et à l'assainissement, un facteur de lutte contre la pauvreté".

Le ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat, de l'Hydraulique urbaine, de l'Hygiène publique et de l'Assainissement du Sénégal, Oumar Sarr, estime que la démarche des opérateurs devrait renforcer les moyens de l'Afrique en lui permettant de relever les défis de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement.

"Pour l'eau potable au Sénégal, un service presque universel est atteint en milieu urbain avec un taux de 98 pour cent en 2007. En milieu rural, il était de 72,4 pour cent en 2006, ce qui fait un accès national à l'eau potable de 83 pour cent", a affirmé le ministre.

Sarr a ajouté que le taux d'accès à l'assainissement urbain au Sénégal est passé de 57 pour cent en 2004 à 64 pour cent à la fin de 2007. "La politique des branchements sociaux à permis de densifier les branchements à l'égout dans les zones urbaines dotées de réseaux collectifs", a-t-il dit à l'agence de presse IPS.

"En associant cette option de l'assainissement semi-collectif et individuel, nous espérons qu'en 2015, au moins 78 pour cent des ménages urbains auront accès à un assainissement adéquat", a indiqué Sarr, tout en reconnaissant qu'il restait des efforts à faire dans les zones rurales et dans les banlieues en matière d'assainissement.

Au cours de l'atelier, le directeur de la communication et de la coopération de la Sénégalaise des eaux (SDE), Cheikh Tidiane Fall, et Dieudonné Sawadogo, secrétaire général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) du Burkina Faso, ont présenté un cas pratique de partenariat entre les sociétés de ces deux pays d'Afrique de l'ouest, dans le but d'améliorer leurs performances et leurs expériences.

"Il y a eu des résultats pratiques et utilisables mis à notre disposition dans le cadre d'une coopération et d'une assistance technique entre les différentes sociétés, en collaboration avec les bailleurs de fonds, et ce, dans le but d'améliorer les performances et les services d'eau potable et d'assainissement destinés aux populations africaines", a déclaré Sawadogo.

Mamadou Dia, directeur général de la SDE, affirme que sa société reçoit des partenaires venus d'ailleurs en Afrique, qui veulent bénéficier de l'expérience du Sénégal en matière d'eau et d'assainissement, et rassure que l'assistance ne se fait pas en échange d'un quelconque profit. "Il n'y aura que les coûts engagés qui sont restitués sans aucune marge au cours de l'assistance. Et, avec l'accord des bailleurs de fonds, il sera défini les critères d'assistance d'une société leader et d'une société qui a des performances à améliorer", dit-il.

Dia reconnaît néanmoins que l'Afrique a beaucoup de retard pour atteindre les OMD, soulignant qu'il est important d'améliorer le service et les performances en matière d'assainissement d'ici à 2015, pour permettre à la majeure partie des populations du continent d'accéder au réseau d'évacuation, qu'il soit collectif, semi-collectif ou individuel.

Les opérateurs ont souhaité trouver des modes de financements innovants des sociétés africaines d'eau en vue d'évaluer l'état de leur préparation vis-à-vis des institutions de financement et leur degré de solvabilité, et de développer la dissémination de l'information. Ils ont également lié toute cette activité à un mécanisme global dont le but est de favoriser un effet d'entraînement par les sociétés d'eau les plus performantes en faveur des moins nanties.

dimanche 12 octobre 2008

Une encyclique sociale en soutien des objectifs du millénaire ?


Plus de 40 ans après l'encyclique Populorum progressio de Paul VI, on attend pour la fin de l'année une encyclique sur la doctrine sociale de l'Eglise catholique, répondant à une forte demande, qui fait suite aux problèmes écologiques rencontrés par l'Italie, à la crise financière, à la mise en avant par le pape du concept d'écologie humaine : « On a bien conscience que le problème est aujourd'hui moins technique qu'éthique, résume le professeur Francesco Maria Sanna, de la faculté de sciences sociales de l'université grégorienne, et que la dégradation sociale est souvent à l'origine de la dégradation écologique. »

Benoît XVI prend régulièrement la parole à ce sujet, par exemple le 21 septembre dernier à l'occasion de la réunion de l'ONU s'intéressant aux OMD : « [les responsables politiques doivent] prendre et mettre en oeuvre avec courage les mesures nécessaires pour éradiquer l'extrême pauvreté, la faim, l'ignorance et le fléau des pandémies, qui touchent surtout les plus vulnérables », a-t-il déclaré lors de l'Angélus à Lourdes.

L'encyclique sociale devrait souligner le lien entre développement durable et développement humain, et donner un nouveau souffle à l'engagement de l'Eglise catholique auprès des plus démunis.


vendredi 10 octobre 2008

La Congo Advocacy Coalition mobilisée pour les droits de l’homme

Human Rights Watch (HRW) publie un communiqué selon lequel la Congo Advocacy Coalition « appelle les signataires de l'accord de paix de Goma, les bailleurs de fonds internationaux, ainsi que les facilitateurs internationaux des États-Unis, de l'Union européenne, de l'Union Africaine et des Nations unies qui ont contribué à la conclusion de l'accord, à redoubler d'efforts afin de mettre en place l'accord de Goma et d'assurer que les Principes directeurs de l'ONU relatifs au déplacement de personnes à l'intérieur de leur propre pays soient respectés dans l'une des situations d'urgence humanitaire les plus graves du monde ». Au Congo, les conflits provoquent de nombreux déplacements de personnes, à l’est du pays notamment. La coalition demande dans ce cadre de :

- faire appliquer les engagements relatifs à la protection des civils et au respect des droits humains énoncés dans l'accord de paix de Goma et le communiqué de Nairobi ;

- accroître et améliorer de toute urgence et de manière significative l'assistance destinée aux personnes déplacées ainsi qu'aux familles et communautés qui les accueillent ;

- punir ceux qui incitent à la violence contre les travailleurs humanitaires et le personnel de l'ONU.

- Informer la population au sujet des rôles et des mandats différents de la MONUC et des agences humanitaires ;

- Veiller à ce que le mandat de protection de la MONUC soit considéré comme une priorité pendant l'allocation des ressources et la gestion des opérations ;

- Veiller à ce que les sujets de l'exploitation illégale des ressources naturelles et des intérêts économiques des parties au conflit soient abordés explicitement dans les dialogues bilatéraux et internationaux.

mercredi 8 octobre 2008

Biodiversité et accès à l'eau menacés en Amazonie


WWF-France constate « la présence de plusieurs chantiers actifs d’orpaillage clandestins (photo ci-contre) fortement impactants pour l’environnement au sein même du Parc Amazonien de Guyane » et « demande au Gouvernement de rendre public un calendrier de mise en place d’actions concrètes visant à rétablir l’Etat de droit sur le territoire du Parc Amazonien de Guyane et sur les zones de vie des populations concernées ». WWF-France justifie sa requête par l’atteinte à la biodiversité, la dégradation de l’état des rivières, la disparition du gibier, entravant d’une part l’alimentation de l’homme et empêchant son accès à l’eau, qui est utilisée par les chantiers sous haute pression et projetée pour décaper les sols. Les boues résiduelles après leur traitement pour récupérer l’or sont déversées sans précaution (absence de bassin de décantation) directement dans les rivières ;

De plus, la chasse pratiquée par les orpailleurs clandestins réduit considérablement les ressources en gibier, et créé un climat d’insécurité restreignant les sorties de chasse des habitants.

dimanche 5 octobre 2008

Après les ouragans aux Gonaïves...


Action contre la faim (ACF) se mobilise aux Gonaïves, commune située à l’ouest d’Haïti, suite au passage de trois ouragans sur l’île, afin de mettre en place des programmes de distribution d’eau potable. 250 000 personnes auraient besoin d’assistance dans un contexte marquée par une désorganisation générale : « les humanitaires font face à un véritable casse-tête logistique ».

Il faut savoir également qu’ACF intervient « dans le nord ouest du pays », notamment à Port de Paix, « sur des projets d’eau, d’assainissement ». Ces programmes d’urgence reposent sur un « plan de contingence » basé sur le stockage de matériel essentiel en matière d’eau et d’assainissement : « motopompes, réservoirs souples, rampes de robinets, stations de traitement, etc. ».

L'efficacité de l’aide au coeur de la campagne Publish what you fund

Le 1er septembre ont été lancées la campagne Publish what you fund (PWYF) et l’International Aid Transparency Initiative (IATI), lors du forum d’Accra sur l’efficacité de l’aide au Ghana pour encourager les bailleurs à diffuser des informations accessibles sur l’affection de leurs fonds. Il a été souligné lors du forum que « le temps pressait pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui prévoient de réduire de moitié la pauvreté mondiale d'ici à 2015 ».

Des organismes de défense de la liberté d’information (Access Info et Tiri) ainsi que des ONG telles que Data/ONE, le UK Aid Network et Actionaid encouragent les bailleurs à communiquer « dans les meilleurs délais, des informations sur les subventions accordées ».

Le Département public britannique pour le développement international (DFID) et 13 autres bailleurs, dont la Banque mondiale et la Commission européenne, ont lancé l’International Aid Transparency Initiative (IATI) [Initiative internationale pour la transparence de l’aide] « en vue de créer, d’ici à la fin de l’année 2009, un système qui permettra aux bailleurs de publier leurs dépenses ».

samedi 4 octobre 2008

Université d'été de l’Institut international de planification de l'éducation

Appels d’offres truqués, détournements de fonds, droits d’inscription illégaux, fraude académique – les témoignages sur la corruption dans l’enseignement sont légion. Des études récentes indiquent que la déperdition de fonds entre les ministères de l’éducation et les établissements scolaires peut atteindre 80% de la totalité des sommes allouées (dépenses non salariales) dans certains pays en développement. Les pots-de-vin et les dessous-de-table dans le recrutement des professeurs tendent à faire baisser la qualité des enseignants ; les frais d’entrée illicites dans les établissements scolaires et autres coûts cachés contribuent à faire diminuer le nombre des inscriptions et à augmenter les taux d’échec scolaire.

Du 22 septembre au 3 octobre 2008 a eu lieu l’université d’été de l’Institut international de planification de l'éducation de l’UNESCO, consacrée à ce thème de la « transparence, responsabilité et mesures d’anti-corruption dans le domaine de l’éducation ». L’évènement était organisé par l’institut international de planification de l'éducation de l’UNESCO,l’organisation de solidarité internationale (OSI),l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE), et Transparency International.

vendredi 3 octobre 2008

Les droits de l'homme contre le changement climatique ?

Le 9 septembre, Oxfam a remis au bureau du Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme un rapport intitulé Les injustices climatiques et les Droits de l’homme, portant sur les rapports entre droits de l’homme internationaux et changements climatiques.

Le document invite les pays riches « à baser leurs politiques en matière de changement climatique sur les principes existants des droits de l’homme » et à « cesser d’invoquer des prétextes économiques pour se dérober à leurs responsabilités ». D’abord traité comme un « problème scientifique puis économique », l’auteur du rapport Kate Raworth estime que les changements climatiques sont aujourd’hui une question de justice internationale.

Le rapport indique que les juristes devraient « faire pression en faveur de la reconnaissance par les tribunaux internationaux du préjudice futur et de la responsabilité commune des dommages-intérêts liés au changement climatique ». Il est souligné que les ressources financières et technologiques attribuées par les pays riches aux pays pauvres, sont « insuffisants » pour que ces derniers réalisent leur « transition vers des systèmes faibles en carbone » et « leur droit au développement ». Les investissements nécessaires s’élèveraient à 176 milliards de dollars d’ici 2030.


jeudi 2 octobre 2008

Une ONG nigériane distinguée pour son action en matière de santé publique

L’ONG ONE, organisation internationale de plaidoyer investie dans la lutte contre la pauvreté extrême dans le monde, en Afrique particulièrement, a remis le premier One Africa Award à l’ONG nigériane Development Communications Network (Devcoms), « pour ses efforts de formation et de sensibilisation des professionnels de la presse afin qu'ils placent les problèmes de santé publique des femmes et des enfants au centre du discours national ». Quatre autres organisations étaient finalistes du prix : Kyakulumbye Development Foundation (KDF) (Ouganda) ; Social Entreprise Development Foundation (SEND) (Ghana) ; Fortify West Africa Project and Friends et du Fonds mondial pour l’Afrique. La création de ce prix s’inscrit comme un moyen de récompenser « les contributions remarquables des Africains à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ».

Partager cette information

http://www.wikio.fr