Cette conférence a réuni plus de 5000 personnes à Dakar, au Sénégal, du 3 au 7 décembre derniers. Les participants ont appellé au maintien de l’aide internationale pour lutter contre ces maladies malgré la crise économique et financière mondiale. Ils ont également demandé une meilleure répartition et une gestion optimale de ces fonds selon les pays.
La Banque Mondiale a rendu public son rapport intitulé L'environnement en mutation du VIH/sida, ce que cela signifie pour l'Afrique. Selon ce rapport, « les ressources doivent être investies dans des interventions efficaces comportant un faible risque d'échec et qui prennent en compte les caractéristiques de l'épidémie spécifiques aux pays». Selon la responsable de l'équipe de campagne anti Sida pour l'Afrique au sein de la Banque mondiale, Elisabeth Lule, il est nécessaire que les réponses soient « différentes » selon les besoins des pays.
Shanta Devarajan, économiste en charge de la région Afrique à la Banque mondiale, déclare que « les ministres des Finances et les chefs d’États des pays d’Afrique subsaharienne (la région la plus touchée par l’épidémie), comme le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, considèrent de plus en plus le combat contre le VIH/SIDA comme une priorité essentielle »
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a appelé les acteurs de la lutte contre le Sida à axer leurs interventions essentiellement sur la prévention. Selon lui, « nous avons aujourd'hui la preuve que la prévention peut permettre la réduction de la prévalence de l'infection quel que soit le degré de développement économique d'un pays ou le mode de diffusion de l'infection ».
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