Le concept de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) est au cœur d’une redéfinition de la mondialisation par le souci de développement durable, Ce concept était à l’ordre du jour du sommet de la Terre de Johannesburg en 2002, auquel ont participé de grandes entreprises des secteurs de l'environnement et de l'énergie. Sur la base d’une « intégration volontaire » des enjeux sociétaux dans les stratégies d’entreprises au départ, en France, la RSE a finalement cheminé vers une inscription dans le marbre. Le parlement français a adopté le 22 juillet 2008 le « projet de loi relatif à la responsabilité environnementale et à diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de l’environnement ». Les entreprises doivent intégrer dans leur(s) activité(s) les préoccupations sociales, écologiques et économiques de l’environnement dans lequel elles s’insèrent, sous peine de sanctions. Vaste programme !
Il faut bien encadrer ce qui existe déjà... Certains, en effet, n’ont pas attendu la « vieille Europe ». Le 20 juin 2008, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) rend public un rapport de mission d’enquête au Bangladesh, organisée en décembre 2007 dans le cadre de la coopération FIDH / Carrefour sur les droits de l’Homme dans la chaîne d’approvisionnement. Objectifs : évaluer « les efforts de Carrefour concernant les droits du travail au Bangladesh, et formuler des recommandations au gouvernement et aux multinationales qui s’approvisionnent dans ce pays en vue d’améliorer le respect pour les droits du travail dans l’industrie du vêtement ». La FIDH pointe du doigt certaines « violations » - le contraire aurait été étonnant compte tenu de la nature de l’organisation – mais des progrès sont constatés.
L’image des entreprises dépend fortement de la problématique de la RSE, assurément liée à la notion d’éthique. Nike, GAP, Total en ont déjà fait les frais ! Mais au-delà de la « B.A », les entreprises sont-elles vraiment prêtes à investir dans le social et la protection de l’environnement ? Il y aurait peut-être de quoi réconcilier les Français avec les patrons, dont les « vertus » tendraient désormais vers le triptyque : « audace, responsabilité, humilité » ? « Il n’existe pas d'incompatibilité entre engagement responsable et logique économique » déclarait Jean Michel Séverino, Directeur général de l’Agence Française de développement.
pfffff! implication sociale des entreprises faut pas etre naif comme ca mon pauvre vieux ! pognon, pognon, pognon, c'est TOUT ce qui les interresse
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