C’est désormais une diplomate bulgare, Irina Bokova, qui dirigera l'Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (Unesco)
Au terme d'un cinquième tour de scrutin, c'est donc une candidature « européenne » qui l'a emporté. Une coalition s'était, en effet, formée pour faire échec au candidat égyptien Farouk Hosni, auteur de propos antisémites et accusé de pratiquer la censure dans son propre pays.Irina Bokova a vu se rallier à sa candidature plusieurs pays européens ou sud-américains après les défections de l'Autrichienne Ferrero-Waldner et de la candidate équatorienne. Même les États-Unis s'étaient finalement ralliés à elle. Mais ce fut très serré. Irina Bokova l'a emporté par 31 voix contre 27 voix à Hosni.Âgée de 57 ans, Irina Bokova est ambassadrice de Bulgarie en France. C'est une ancienne communiste, devenue une Européenne convaincue et parlant couramment anglais, espagnol, français et russe. Elle sera la première femme à diriger l'Unesco.
« Bokova s’en va vers le plus haut poste international jamais occupé par un Bulgare", écrit Svetoslav Terziev, le correspondant diplomatique du quotidien Sega. "Mais il est difficile d’imaginer qu’elle a été élue en raison de sa nationalité", poursuit-il, rappelant la conjecture internationale très particulière de cette élection dans laquelle elle apparaissait, il y a encore quelques semaines, comme le grand outsider. Selon Svetoslav Terzivev, ce n’est certainement pas le soutien diplomatique bulgare qui a joué ici un rôle décisif. "Etre soutenu pour le gouvernement d’un pays vu comme ‘le plus corrompu de l’Union européenne’ n’est certainement pas un avantage", ironise-t-il. "Candidate du compromis", elle aura la lourde tâche de réformer l’UNESCO, que Sega compare aux écuries d’Augias.
Au terme d'un cinquième tour de scrutin, c'est donc une candidature « européenne » qui l'a emporté. Une coalition s'était, en effet, formée pour faire échec au candidat égyptien Farouk Hosni, auteur de propos antisémites et accusé de pratiquer la censure dans son propre pays.Irina Bokova a vu se rallier à sa candidature plusieurs pays européens ou sud-américains après les défections de l'Autrichienne Ferrero-Waldner et de la candidate équatorienne. Même les États-Unis s'étaient finalement ralliés à elle. Mais ce fut très serré. Irina Bokova l'a emporté par 31 voix contre 27 voix à Hosni.Âgée de 57 ans, Irina Bokova est ambassadrice de Bulgarie en France. C'est une ancienne communiste, devenue une Européenne convaincue et parlant couramment anglais, espagnol, français et russe. Elle sera la première femme à diriger l'Unesco.
« Bokova s’en va vers le plus haut poste international jamais occupé par un Bulgare", écrit Svetoslav Terziev, le correspondant diplomatique du quotidien Sega. "Mais il est difficile d’imaginer qu’elle a été élue en raison de sa nationalité", poursuit-il, rappelant la conjecture internationale très particulière de cette élection dans laquelle elle apparaissait, il y a encore quelques semaines, comme le grand outsider. Selon Svetoslav Terzivev, ce n’est certainement pas le soutien diplomatique bulgare qui a joué ici un rôle décisif. "Etre soutenu pour le gouvernement d’un pays vu comme ‘le plus corrompu de l’Union européenne’ n’est certainement pas un avantage", ironise-t-il. "Candidate du compromis", elle aura la lourde tâche de réformer l’UNESCO, que Sega compare aux écuries d’Augias.
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