Le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts a débuté, hier, un atelier de validation du document de politique nationale de l’eau, au conseil économique et sociale. Karim Fadiga espère, à travers ces travaux, trouver la solution au problème d’eau en Côte d’Ivoire.
Le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts ne fait pas que traquer les braconniers et les ennemis de la forêt. Karim Fadiga s’implique également dans la politique d’eau dans le pays. Hier, le ministre de l’Environnement, des eaux et forêts a ouvert un atelier sur la validation du document de la politique nationale de l’eau en Côte d’Ivoire, au Conseil économique et social (Plateau). Le ministre explique un peu les raisons de ces travaux : « Il y avait le haut-commissariat qui était chargé de définir la politique en eau et toutes les stratégies en matière de ressource en eau (…). En 2000, ce haut-commissariat a été dissous. Il est question pour le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts de définir, d’après le code de l’eau, une politique nationale de l’eau ». L’intérêt, selon lui, est capital pour la Côte d’Ivoire. Car, cet atelier a pour charge de valider cette politique et de lancer le plan national de la gestion intégrée des ressources en eau (Gire). « Ce qui est important, c’est que ce document va traiter de la question de l’eau aujourd’hui et demain. Nous voulons faire en sorte que l’Ivoirien ait en permanence de l’eau. Il faut pouvoir couvrir nos besoins sans compromettre la capacité des générations futures », explique le ministre. Selon un document du ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, les problèmes d’eau que connaît le pays sont dus à la déforestation, aux changements climatiques, au traitement chimique des cultures agricoles, à l’expansion des zones bâties et à un défaut d’assainissement. Ce qui fait de ce problème, le cheval de bataille de Karim Fadiga. L’atelier qui a pris fin le 26 mai, doit pouvoir proposer des solutions à tous ces problèmes, à travers la mise en œuvre d’une politique d’eau. Le ministère de la Santé et celui de l’Education nationale prennent part aux travaux.
Source : Nord-Sud
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