Des experts du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) ont pris position à l'occasion d'une conférence de presse à l'ONU pour que la « pauvreté énergétique » figure au cœur de l’accord qui devrait être conclu à Copenhague.
Selon une nouvelle étude du PNUD et de l'OMS, pour réduire de moitié d’ici à 2015 le nombre de personnes vivant dans la pauvreté absolue (objectif du millénaire pour le développement) il va falloir donner l’accès à l’électricité à plus de 300 millions de personnes supplémentaires par an. En effet, le manque d'électricité pousse les populations à utiliser des combustibles fossiles dont la combustion est polluante et dangereuse pour la santé. Ainsi, chaque année, deux millions de personnes meurent à cause de l'exposition à la fumée dégagée par les combustibles fossiles.
''Si 1,5 milliard de personnes de plus avait accès à l’électricité, les émissions de gaz à effet de serre n’augmenteraient que de 0,9%. Ce taux ridicule ne peut être pris comme argument pour freiner les efforts en la matière'', ont déclaré Olav Krjoven (PNUD), Fatih Birol (AIE) et Luiz Augusto Cassanha Galvão (OPS).
Les experts reconnaissent toutefois qu'on ne peut rien faire dans ce domaine sans l’engagement et les investissements du secteur privé. ''Il faut combiner les efforts à tous les niveaux'', a expliqué Olav Krjoven.
Source : UN.org
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