Le 9 septembre, Oxfam a remis au bureau du Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme un rapport intitulé Les injustices climatiques et les Droits de l’homme, portant sur les rapports entre droits de l’homme internationaux et changements climatiques.
Le document invite les pays riches « à baser leurs politiques en matière de changement climatique sur les principes existants des droits de l’homme » et à « cesser d’invoquer des prétextes économiques pour se dérober à leurs responsabilités ». D’abord traité comme un « problème scientifique puis économique », l’auteur du rapport Kate Raworth estime que les changements climatiques sont aujourd’hui une question de justice internationale.
Le rapport indique que les juristes devraient « faire pression en faveur de la reconnaissance par les tribunaux internationaux du préjudice futur et de la responsabilité commune des dommages-intérêts liés au changement climatique ». Il est souligné que les ressources financières et technologiques attribuées par les pays riches aux pays pauvres, sont « insuffisants » pour que ces derniers réalisent leur « transition vers des systèmes faibles en carbone » et « leur droit au développement ». Les investissements nécessaires s’élèveraient à 176 milliards de dollars d’ici 2030.
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