Daniel Nahon, professeur de géochimie à l’université Paul Cézanne d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), tire la sonnette d’alarme, « les sols n’en peuvent plus. Nous sommes au bord de l’abîme et, si cela continu, il y aura des famines ». Pour appuyer ses dires il publie un livre L’Epuisement de la terre, l’enjeu du XXIème siècle – éd. Odile Jacob. Selon lui près d’un quart des terres cultivables sont déjà dégradées, dans l’ensemble des régions du monde, à cause de la pollution industrielle, des pesticides, de l’urbanisation, de l’érosion, de la déforestation et de l’irrigation mal contrôlée. Des actions ont déjà été entreprises, comme l’adoption, par le parlement européen en novembre 2007, d’une directive sur la protection des sols, mais dont la portée est faible du fait des nombreux amendements. En France les choses sont plus avances, en 2001 à été créé le groupement d’intérêt scientifique Sol, destiné à surveiller la qualité des terres. En 2012 la cartographie de la qualité des sols devrait être terminée. Pour Daniel Nahon l’utilisation des plantes transgéniques ne pourra pas être évitée.
jeudi 26 juin 2008
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