A l’occasion de la journée mondiale de l’Alimentation le 16 octobre, qui commémore la date de fondation en 1945 de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le Ministère des Affaires Etrangères français (MAE) indique que les récents travaux de la communauté internationales « permettent d’envisager la mise en place d’un partenariat mondial pour l’alimentation et l’agriculture associant une pluralité d’acteurs : Etats du Nord et du Sud, organisations internationales, organisations non-gouvernementales, secteur privé et société civile. »
Cette démarche reposerait sur :
Cette démarche reposerait sur :
- Un groupe international sur la sécurité alimentaire constitué de l’ensemble des parties prenantes en matière de sécurité alimentaire (institutions internationales, ONG, organisations professionnelles agricoles, communautés scientifiques et contributeurs financiers). Ce groupe serait le garant de la cohérence globale des décisions et des engagements pris sur les questions relatives à la sécurité alimentaire du monde. La Task Force des Nations unies pour la sécurité alimentaire en assurerait le secrétariat.
- Un groupe international d’expertise sur la sécurité alimentaire (GIESA), pendant alimentaire du GIEC dédié au climat. Les conclusions de cette plate-forme de synthèse des connaissances scientifiques à la composition multidisciplinaire seront rendues publiques
- Un fonds mondial pour la sécurité alimentaire, gérée par le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA). Cet instrument financier permettra l’amélioration de la sécurité alimentaire et de l’état nutritionnel à tous les niveaux (ménages, local, national et régional) par le renforcement des filières agricoles fondées sur les exploitations familiales et des dispositifs de proximité pour la prise en charge des populations vulnérables à la malnutrition. Elle interviendra à deux niveaux, en soutenant des partenariats entre acteurs privés et publics au service de projets innovants ayant un impact de moyen et long termes sur la sécurité alimentaire (complémentaires des aides d’urgence nécessaires pour juguler les tendances actuelles), et en contribuant à l’amélioration de l’environnement institutionnel, politique et du climat d’investissement.
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