Le Programme alimentaire mondial (PAM) innove sa méthode pour mieux subvenir aux besoins alimentaires des habitants des deux plus grandes villes du Burkina Faso : Ouagadougou et Boubou DIolasso.
Mieux lutter contre la faim grâce aux téléphones portables
En association avec Vodafone, une compagnie britannique de télécoms, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) entend lancer dans les prochains mois un projet de « bons alimentaires électroniques », en s’appuyant sur la technologie de la téléphonie mobile pour aider des milliers de Burkinabés à Ouagadougou et Boubou Diolasso. Bien mené, le projet pourrait s’étendre à d’autres pays du continent.
La contribution de la téléphonie mobile
Grâce à l’entremise des téléphones portables, le PAM pourra rembourser plus rapidement les bons alimentaires que lui rapportent les vendeurs de produits alimentaires. « Le système présente aussi l’avantage d’éradiquer la fraude », relève Paul McCann, spécialiste des télécommunications, travaille en qualité de consultant pour le PAM à Dakar. « Grâce au portable, les commerçants seront capables d’authentifier les bons sur place », explique-t-il.
Ce concept novateur, déjà lancé en Zambie et en Syrie, devrait bientôt permettre aux propriétaires de magasins à Ouagadougou et Boubou Diolasso de gérer, grâce à un code, ces « bons d’achats virtuels » sur leurs portables, soit par Internet ou par sms. Le PAM serait alors capable de rembourser les vendeurs le lendemain même, soit par virement bancaire ou par chèque. Le PAM travaille actuellement à la mise en route d’une application permettant de faire cela au Burkina Faso.
« Il n’est pas nécessaire que tout le monde ait un portable, seulement les vendeurs », souligne Paul McCann pour minimiser le fait que le taux de pénétration de la téléphonie mobile, bien qu’en période de forte croissance, n’est pas immense dans le pays. Ayant laissé une année de côté son emploi en Angleterre, il travaille ces temps-ci pour le PAM à Dakar et tente d’apporter son savoir en matière de téléphonie mobile au programme humanitaire au Burkina Faso.
Un projet séduisant, à confirmer
Lancés en 2009, les bons alimentaires du PAM sont actuellement reçus par quelque 20 000 personnes dans le pays. Jusqu’à présent, ils étaient distribués aux familles, qui pouvaient les échanger dans certains magasins, ces derniers se faisant rembourser chaque mois par le PAM.
« Nous sommes très désireux, ici, d’essayer cette solution SMS », a déclaré Paul McCann. « Le procédé est assez simple et utilise de la technologie standard », relève-t-il, « L’opérateur téléphonique Vodafone envisage de développer d’autres partenariats en Afrique de l’Ouest ». La compagnie britannique, songerait notamment à fournir aux humanitaires une plate-forme de partage de données et d’informations.
Que la téléphonie mobile s’invite de façon tonitruante et massive en Afrique, cela nous le savions. Mais qu’un portable puisse préserver des milliers de personnes des affres de la faim et de la sous-nutrition, voilà une initiative à la fois nouvelle et encourageante.
Mieux lutter contre la faim grâce aux téléphones portables
En association avec Vodafone, une compagnie britannique de télécoms, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) entend lancer dans les prochains mois un projet de « bons alimentaires électroniques », en s’appuyant sur la technologie de la téléphonie mobile pour aider des milliers de Burkinabés à Ouagadougou et Boubou Diolasso. Bien mené, le projet pourrait s’étendre à d’autres pays du continent.
La contribution de la téléphonie mobile
Grâce à l’entremise des téléphones portables, le PAM pourra rembourser plus rapidement les bons alimentaires que lui rapportent les vendeurs de produits alimentaires. « Le système présente aussi l’avantage d’éradiquer la fraude », relève Paul McCann, spécialiste des télécommunications, travaille en qualité de consultant pour le PAM à Dakar. « Grâce au portable, les commerçants seront capables d’authentifier les bons sur place », explique-t-il.
Ce concept novateur, déjà lancé en Zambie et en Syrie, devrait bientôt permettre aux propriétaires de magasins à Ouagadougou et Boubou Diolasso de gérer, grâce à un code, ces « bons d’achats virtuels » sur leurs portables, soit par Internet ou par sms. Le PAM serait alors capable de rembourser les vendeurs le lendemain même, soit par virement bancaire ou par chèque. Le PAM travaille actuellement à la mise en route d’une application permettant de faire cela au Burkina Faso.
« Il n’est pas nécessaire que tout le monde ait un portable, seulement les vendeurs », souligne Paul McCann pour minimiser le fait que le taux de pénétration de la téléphonie mobile, bien qu’en période de forte croissance, n’est pas immense dans le pays. Ayant laissé une année de côté son emploi en Angleterre, il travaille ces temps-ci pour le PAM à Dakar et tente d’apporter son savoir en matière de téléphonie mobile au programme humanitaire au Burkina Faso.
Un projet séduisant, à confirmer
Lancés en 2009, les bons alimentaires du PAM sont actuellement reçus par quelque 20 000 personnes dans le pays. Jusqu’à présent, ils étaient distribués aux familles, qui pouvaient les échanger dans certains magasins, ces derniers se faisant rembourser chaque mois par le PAM.
« Nous sommes très désireux, ici, d’essayer cette solution SMS », a déclaré Paul McCann. « Le procédé est assez simple et utilise de la technologie standard », relève-t-il, « L’opérateur téléphonique Vodafone envisage de développer d’autres partenariats en Afrique de l’Ouest ». La compagnie britannique, songerait notamment à fournir aux humanitaires une plate-forme de partage de données et d’informations.
Que la téléphonie mobile s’invite de façon tonitruante et massive en Afrique, cela nous le savions. Mais qu’un portable puisse préserver des milliers de personnes des affres de la faim et de la sous-nutrition, voilà une initiative à la fois nouvelle et encourageante.
Source : Afrik.com
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