mardi 30 novembre 2010

OMS : nouveau plan d'action pour éliminer la tuberculose

L'élimination de la tuberculose dans le monde pourrait être en vue si les gouvernements et les donateurs investissaient pleinement dans un plan publié il y a quelques semaines par le Partenariat Halte à la tuberculose, a indiqué l'Organisation Mondiale de la Santé.
Ce plan, intitulé Global Plan to Stop TB 2011-2015: Transforming the Fight-Towards Elimination of Tuberculosis signale, pour la première fois, toutes les lacunes de la recherche qu'il faut combler pour mettre sur le marché des tests de dépistage rapide de la tuberculose, des schémas thérapeutiques plus courts et un vaccin totalement efficace.
Il montre également comment les programmes de santé publique peuvent favoriser l'accès universel aux soins, moderniser les laboratoires de diagnostic et adopter les tests de dépistage révolutionnaires disponibles depuis peu.
« Il est urgent d'étendre la lutte contre la tuberculose, faute de quoi 10 millions de personnes, dont 4 millions de femmes et d'enfants, mourront d'ici 2015 », dit le Dr Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, où le Partenariat Halte à la tuberculose est hébergé. « La lutte contre la tuberculose donne des résultats. En effet, on assiste depuis 2004 à une baisse de l'incidence de la maladie au niveau mondial, même si cette baisse est bien trop lente », ajoute-telle.
Vingt-deux pays, dont l'Afrique du Sud, supportent 80% de la charge mondiale de la tuberculose. Chaque année, quelque 9 millions de personnes contractent une tuberculose évolutive et près de 2 millions en meurent. Ce nouveau plan mondial montre comment mettre en œuvre les approches diagnostiques et thérapeutiques recommandées par l'OMS pour 32 millions de personnes au cours des cinq prochaines années.
La tuberculose est une maladie curable mais son traitement repose sur la prise simultanée de plusieurs médicaments pendant au moins six mois. Dans la plupart des pays, les laboratoires recourent encore à une méthode de diagnostic vieille d'un siècle qui consiste à rechercher le bacille de la tuberculose, au microscope, dans les expectorations du patient. Par ailleurs, il n'existe toujours pas de vaccin permettant de prévenir la tuberculose pulmonaire, qui est la forme la plus courante de la maladie.
Le plan mondial aide les programmes de santé publique à adopter les tests de diagnostic modernes déjà disponibles et propose également un programme de recherche visant à mettre au point deux nouveaux tests rapides permettant à du personnel formé de diagnostiquer correctement la tuberculose, même dans les postes de santé isolés les moins bien équipés. Il s'agit, d'ici 2015, d'amener en phase III des essais cliniques - la dernière étape avant la mise sur le marché - trois nouveaux schémas thérapeutiques - un pour la tuberculose sensible aux médicaments et deux pour la tuberculose résistante aux médicaments. Quatre vaccins candidats devraient être à la même phase de test.
En ce qui concerne le financement, le plan mondial indique que 37 milliards de dollars seront nécessaires pour mettre en œuvre la prise en charge de la tuberculose entre 2011 et 2015. Il restera un déficit de financement d'environ 4 milliards - soit à peu près 2,8 milliards par an - que les donateurs internationaux devront combler.
Le plan indique, d'autre part, qu'il faudra au total 10 milliards, soit 2 milliards par an, pour atteindre les objectifs en matière de recherche-développement. Les pays à revenu élevé et ceux dont l'économie est en croissance devront investir davantage dans la recherche-développement pour combler un déficit estimé à environ 7 milliards, soit 1,4 milliard par an.
En 2006, le Partenariat Halte à la tuberculose a lancé son plan mondial 2006-2015. Le nouveau plan pour 2011-2015 va dans le même sens que le précédent mais fixe des objectifs nouveaux et plus ambitieux pour les cinq années à venir.

Source : Onu

lundi 29 novembre 2010

Accès à l’eau potable : L’Inde atteint son Objectif du millénaire

Le ministre du Développement rural Joshi a déclaré à New Dehli que l’Inde avait atteint l’Objectif du Millénaire pour l’approvisionnement en eau potable. En effet, ce sont actuellement 84% de la population rurale indienne qui a accès à des sources d’eau saines.
Cependant, le pays est confronté à un énorme défi : maintenir la qualité de l'eau potable dans ces zones rurales. La plupart des sources proviennent d’un sol surexploité par l'agriculture et l'industrie, sans parler du rejet des eaux usées non traitées.
"L'Inde a réalisé des progrès considérables dans l’accès en eau potable propre et salubre dans les zones les plus rurales du pays. Je suis heureux de dire que nous avons atteint les OMD pour l'eau potable. Cependant, il y a beaucoup à faire. Notre objectif est de fournir à chaque ménage un accès d'eau potable d'ici 2012 », a dit Joshi.

Source : Business.rediff

dimanche 28 novembre 2010

LA DATE BUTOIR DE LA RÉALISATION DES OMD APPROCHE (2015)...

À mi-chemin de l’échéance de 2015, date butoir fixée pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), la Commission économique et financière (Deuxième Commission) a débattu le 21 octobre des moyens et politiques à mettre en oeuvre pour éradiquer la pauvreté au cours d’un débat auquel ont participé une trentaine de délégations.

La Commission était saisie de deux rapports du Secrétaire général portant sur l’élimination de la pauvreté et à d’autres questions liées au développement.

Le premier de ces rapports avait trait à l’état de la mise en oeuvre du Programme d’action du système des Nations Unies pour la deuxième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (2008-2017), tandis que le second portait sur le rôle du microcrédit et de la microfinance dans l’élimination de la pauvreté. Ces deux documents ont été présentés à la Commission par M. Donald Lee, Chef du Service des aspects sociaux du développement au Département des affaires économiques et sociales (DESA).

Si des progrès ont été enregistrés en termes de réduction de la pauvreté dans certaines régions du monde au cours de la deuxième Décennie, ils n’en sont pas moins inégaux, ont fait observer les délégations, notant même que dans certains pays, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté continue d’augmenter, et que les femmes et les enfants constituent les groupes les plus touchés, notamment dans les pays les moins avancés, en particulier, en Afrique subsaharienne.

Trouver des solutions à cette situation est d’autant plus urgent, a prévenu le représentant du Yémen, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, que la crise économique et financière a précipité 50 millions de personnes de plus dans l’extrême pauvreté en 2009, tandis que 925 millions d’individus souffrent de la faim et de la malnutrition à travers le monde.

Son homologue de la Belgique, qui s’est exprimé au nom de l’Union européenne, a mis l’accent sur le rôle fondamental que peut jouer l’égalité entre les sexes dans l’éradication de la pauvreté et l’atténuation des effets adverses de la crise actuelle. Pour contribuer à son établissement, l’Union européenne a adopté un Plan d’action pour la promotion de l’égalité entre les sexes et celle de l’autonomisation des femmes dans le développement.

D’autres délégations, comme celle du Venezuela et du Bangladesh, ont souligné la pertinence du microcrédit lorsqu’il est mis à la portée des femmes, qui s’avèrent être des actrices de premier plan dans les stratégies nationales de développement, en particulier en milieu rural.


source ONU

vendredi 26 novembre 2010

Atteindre les Objectifs du millénaire d’ici 2015 au Sénégal

Les parlementaires du Sénégal ont décidé de mettre en place un réseau qui va vérifier les actions sur le terrain et voir si elles sont conformes au budget voté pour l’atteinte des objectifs du millénaire. Le président de l’Assemblée Nationale, Mamadou Seck l’a fait savoir le 21 octobre au cours d’un atelier d’information sur les Objectifs du millénaire sur le développement (Omd), à l’intention des députés sénégalais. Une rencontre organisée par le Fonds des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Les députés Sénégalais ont été sensibilisés le 21 octobre, à travers un atelier d’information, sur les principaux axes de développement qui concernent leur pays. Une initiative du Fonds des Nations Unies pour le développement ( Pnud). Il s’agit, de réduire la pauvreté de moitié et de lutter contre la mortalité infantile ainsi que maternelle.

Pour la coordinatrice résidant du Système des Nations Unies au Sénégal et représentante du Pnud, Fatou Bintou Djibo, “les Omd sont à la portée du Sénégal. Cependant, il reste beaucoup d’efforts à faire pour y arriver”. Du côté du Sénégal, les parlementaires ont décidé de s’impliquer d’avantage afin que les décisions arrêtées, soient appliquées pour le bien être des populations.

A cet effet, ils vont mettre sur pied un réseau qui va permettre de vérifier les actions sur le terrain et voir si elles sont conformes aux budgets votés pour l’atteinte des objectifs du millénaire. “ Le réseau va permettre avec beaucoup de souplesse de se déplacer et de contrôler les actions. De sensibiliser les populations sur les activités à réaliser, mais aussi d’identifier les besoins pour toucher le maximum d’habitants dans le besoin”, a soutenu le président de l’Assemblée Nationale, Mamadou Seck. Et de poursuivre : “pour cette année, la loi de finances 2011 sera notamment marquée par la mise en oeuvre de la première année du Document de la politique Economique et Sociale (2011-2015) qui constitue le socle de la politique nationale de développement et le cadre de réalisation des actions arrêtées pour l’atteinte des Omd.”

source : Sénégal-actu

mercredi 24 novembre 2010

Malgré ses limites, la micro-finance joue un rôle dans la lutte contre la pauvreté

Malgré ses limites, la micro-finance, dont les institutions desservent à ce jour environ 155 millions de personnes dans le monde, joue un rôle majeur dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), a souligné le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Joseph Deiss, lors d'une réunion plénière consacrée à ce sujet.

« Notre réunion a lieu juste trois semaines après la réunion plénière de haut niveau sur les Objectifs du millénaire pour le développement. La micro-finance a un rôle essentiel à jouer pour la réalisation de ces objectifs. Qu'il suffise de penser à l'amélioration de l'accès des femmes aux services financiers et, par là, le renforcement de leur autonomisation, les effets indirects positifs sur la scolarisation et les soins de santé des enfants », a dit Joseph Deiss.

« La micro-finance est un instrument important pour l'amélioration des conditions de vie des populations pauvres. La croissance considérable de la micro-finance depuis quelques années peut être qualifiée de succès », a-t-il ajouté.

Lors de cette réunion plénière de l'Assemblée générale, les délégations ont examiné le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur le rôle de la micro-finance dans l'élimination de la pauvreté.

Dans ce rapport, Ban Ki-moon admet que le débat se poursuit sur la mesure dans laquelle la micro-finance aide vraiment des gens très pauvres qui n'ont déjà que très peu de ressources en termes d'éducation ou de sens des affaires, leur permettant de tirer un parti productif du crédit qu'ils reçoivent. Il en résulte un rendement insuffisant et même un surendettement.

Le rapport note une pénétration géographique inégale, les zones rurales restant souvent exclues. Il relève également que la micro-finance ne favorise pas suffisamment la création d'activités productives. « De manière générale, la micro-finance a des difficultés à atteindre les populations les plus démunies », a noté M. Deiss.

Il a estimé qu'il fallait tirer les leçons des expériences faites jusqu'à aujourd'hui et ainsi mieux exploiter le potentiel de la micro-finance. « Il faut maintenant prendre les mesures adéquates pour concrétiser la notion de financement accessible à tous et assurer ainsi que le secteur financier favorise la création d'emplois et d'activités productives et soit ainsi au service des plus pauvres et de l'ensemble de la société », a-t-il dit.

Source ONU

lundi 22 novembre 2010

L'UNICEF et l'Union Européenne, partenaires pour les enfants, lancent un nouveau portail internet

L'UNICEF agit pour protéger les droits d'enfants depuis plus de 60 ans, mais il obtient les meilleurs résultats grâce à des collaborations en partenariat - comme dans sa relation sans précédent avec l'Union européenne (l'UE).

En reconnaissance de ce partenariat, l'UNICEF a produit un nouveau portail internet multimédia présentant des rapports vidéo et des reportages photos qui mettent en évidence l'articulation réussie des programmes de l'UNICEF et de l'Union européenne (UE). Le lancement du portail se focalise sur trois secteurs d'importance essentielle à la survie et au développement de l'enfant qui comprennent :

- Changer les pratiques néfastes comme l'excision et le mariage d'enfants, qui détruisent la vie de millions de filles chaque année.

- Fournir de façon durable de l'eau et des services d'assainissement pour prévenir les maladies hydriques et protéger la vie de millions d'enfants de moins de cinq ans.

- Répondre aux besoins dans les situations d'urgence, comme fournir une aide humanitaire même si celle-ci devient de plus en plus complexe à satisfaire.

Au-delà de ces thématiques, il est prévu d'ajouter prochainement des sections nouvelles sur l'éducation et la protection sociale à ce portail internet.

Le nouveau portail rend compte du fait que l'UNICEF et l'Union européenne (UE) se sont associés depuis plus de deux décennies, pour veiller ensemble aux intérêts supérieurs des enfants du monde. Les deux organisations partagent un même mandat au sein des Nations unies, pour soutenir l'action des gouvernements pour promouvoir les droits de l'homme, avec un intérêt tout particulier pour les droits des enfants du monde.

« Le partenariat entre l'Union européenne et l'UNICEF est important car nous obtenons pour les enfants de réels résultats sur le terrain, » explique le Commissaire de l'UE pour le développement, Andris Piebalgs. « Je pense que l'UNICEF est à la pointe du combat pour la promotion des droits de l'enfant dans le monde. S'investir dans ce combat permet d'apporter des réponses aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés. Que ce soit à propos du changement climatique, de la pauvreté ou de la guerre, c'est certain les enfants feront la différence. »

Les Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies sur l'éradication de l'extrême pauvreté et l'accroissement des partenariats mondiaux pour le développement sont primordiaux tant pour l'UNICEF que pour l'Union européenne (UE). Atteindre des résultats à la fois plus grands et plus équitables pour les enfants les plus vulnérables sera au centre de ce partenariat dans les années à venir.

Pour sa part, la Directrice générale adjointe de l'UNICEF, Hilde F. Johnson note que grâce à ce partenariat entre l'UNICEF et l'Union européenne le nombre des possibilités va croissant.

« Nous souhaitons vraiment renforcer notre coopération avec l'UE, afin de nous assurer que nous progressons bien dans notre calendrier pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) pour les enfants, » explique Hilde Johnson. « Pour y parvenir, nous devons non seulement collaborer pour obtenir les meilleures avancées pour les enfants, mais aussi nous devons faire le suivi de nos actions afin de nous assurer que nous sommes bien sur la bonne voie, et que nous atteindrons les OMD en temps et en heure. »

source : lachaineducoeur

vendredi 19 novembre 2010

Ban Ki-moon salue l’engagement du Maroc dans la réalisation des objectifs

En visite à Marrakech où il a pris part à la World Policy Conference, le forum de la gouvernance mondiale, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a saisi l’occasion pour saluer l’engagement résolu du Maroc dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), fixés par l’ONU.

Il s’est dit particulièrement frappé par le rythme soutenu des réformes menées au cours des dernières années. Des réformes qui ont permis de nets « progrès en termes de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens et la réduction de la mortalité infantile et maternelle ». Dans ce sens, l’Initiative Marocaine de Développement Humain (INDH) qui sert de cadre à cette approche dynamique, peut « servir de bon exemple » pour la réalisation des OMD que l’ONU a fixé pour 2015, a expliqué Ban Ki-moon.

Le constat établi par le secrétaire général des Nations Unies corrobore, d’ailleurs, les observations faites par plusieurs spécialistes à l’occasion de la récente réunion, tenue en marge de la 65è session de l'Assemblée générale de l'ONU. Il était question des « importantes mutations » et des « réformes de fond » menées par le Maroc, et dont les plus importantes avancées ont été enregistrées en matière de développement rural et dans le domaine de l'enseignement primaire. La participation active de la société civile aux débats et aux projets en cours, la mise en chantier de la grande entreprise de régionalisation dans le pays, sont autant de résultats révélateurs de cette dynamique vertueuse.

Source : Portail national du Maroc

mardi 16 novembre 2010

Environnement : Les stations météorologiques font défaut à l’Afrique

Selon des experts, des données climatiques fiables aideraient le continent à faire face aux catastrophes naturelles même les plus extrêmes.

L'acte était symbolique: Le président de la Commission de l'Union africaine (Ua), Jean Ping, plantant un arbre dans la cour de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (Cea) à Addis-Abeba (Ethiopie), le 13 octobre dernier. A ses côtés, Abdoulie Janneh, secrétaire général adjoint de l'Organisation des Nations unies (Onu) et par ailleurs secrétaire exécutif de la Cea, et Donald Kaberuka, le président de la Banque africaine de développement (Bad), répétant le même geste. Ces arbres témoignent de la volonté ferme et manifeste du continent africain à lutter contre les changements climatiques.

Des changements qui, selon les experts, affecteront non seulement la nature en exposant les pays africains à diverses catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, tempêtes, etc.), mais auront également un impact économique (notamment sur l'agriculture, socle économique de la plupart des pays africains) et social, en augmentant par exemple l'insécurité alimentaire à cause de la faiblesse de la productivité agricole. «La planète compte déjà 35 millions de déplacés du fait des changements climatiques (et) ces chiffres seront portés à 500 millions d'ici 2015 si rien n'est fait pour réduire les effets dévastateurs de ces changements (climatiques, Ndlr)» a indiqué Josué Dione, le directeur de la sécurité alimentaire et du développement durable à la Cea.

Pour réduire les effets de ce phénomène, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques recommande aux pays, l'adoption des mesures d'adaptation et d'atténuation. Seulement, pour parvenir à mettre sur pied des mesures et stratégies efficaces contre lesdits changements, il est important pour les pays africains d'avoir des données climatiques fiables. Ce qui est loin d'être le cas, à cause notamment d'un déficit en stations météorologiques. Selon un rapport de l'Organisation météorologique mondiale (Omm) publié en 2009, l'Afrique aurait besoin de 3.600 stations météorologiques de plus pour permettre à tous les pays de se munir d'informations climatiques fiables susceptibles de les aider à mieux appréhender les changements climatiques. Or, en 2009, souligne le rapport, le continent n'en comptait que 744, dont seulement un quart est conforme aux normes internationales.

vendredi 12 novembre 2010

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INVITE LES ÉTATS MEMBRES À TIRER PARTI DU SPORT POUR ACCÉLÉRER LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE

Avant d’aborder le thème du Dialogue entre les civilisations, l’Assemblée générale a invité les États Membres à accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) par le biais d’initiatives axées sur le sport et à promouvoir l’intégration du sport dans les programmes de développement.

Dans cette résolution intitulée « Le sport comme moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix », présentée par le représentant tunisien, l’Assemblée invite les États Membres, et en particulier les organisateurs de grandes manifestations sportives, à mettre à profit ces événements pour promouvoir les initiatives liées au sport au service du développement et de la paix, ainsi qu’à renforcer les partenariats existants et à en former de nouveaux. Elle demande aux États de promouvoir des mécanismes de financement novateurs et des arrangements faisant appel à divers partenaires à tous les niveaux.

L’Assemblée invite également les États Membres et les organisations sportives internationales à aider les pays en développement dans les efforts qu’ils déploient dans les domaines du sport et de l’éducation physique, tant en leur offrant des données d’expérience qu’en les dotant des ressources financières, techniques et logistiques. Elle invite aussi la communauté internationale à fournir des contributions volontaires au Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix et au Groupe de travail international sur le sport au service du développement et de la paix.

Dans leur ensemble, les délégations, qui se sont exprimées aujourd’hui, ont insisté sur les bienfaits aussi bien économiques qu’immatériels que le sport peut apporter aux sociétés, notamment les jeunes, les femmes et les handicapés.

Le représentant du Brésil a rappelé qu’une décennie sportive extrêmement importante commençait pour son pays, qui sera l’hôte des Jeux mondiaux militaires en 2011, de la coupe du monde de la FIFA en 2014, et des Jeux olympiques et paralympiques en 2016. Le Gouvernement brésilien s’engage à encourager et à adopter des mesures pour garantir que ces événements contribueront à créer des emplois, à améliorer l’infrastructure du pays et à élargir les options pour la jeunesse brésilienne.

La représentante de l’Afrique du Sud a exprimé la fierté de son pays qui a changé de façon permanente la perception de l’Afrique chez le plus grand nombre, en organisant une coupe du monde de la FIFA à la fois spectaculaire et mémorable. Avant que l’Assemblée n’entame son débat sur le Dialogue entre les civilisations, la représentante de Monaco a souligné que le « pouvoir du sport » réside dans sa capacité spécifique à rapprocher des communautés.

Lors du deuxième débat, plusieurs propositions ont été faites dont celle du Paraguay qui suggère aux Nations Unies de proclamer le 30 juillet, journée internationale de l’amitié. Le Paraguay, qui célèbre une Journée nationale depuis plus de 50 ans, mènera en temps opportun des consultations avec les États et les groupes régionaux afin de présenter un projet de résolution dans ce sens.

Le représentant du Bélarus a rappelé l’idée de son pays de créer « Help Future Generations Prosper », un nouveau partenariat pour défendre et promouvoir les intérêts des jeunes. Il a aussi rappelé l’idée de convoquer un débat de l’Assemblée générale sur cette question.

Parrain avec l’Espagne de l’Alliance des civilisations, le représentant de la Turquie a indiqué que son Alliance travaille sur une stratégie régionale pour la Méditerranée visant à encourager les relations de bon voisinage. La stratégie et son plan d’Action pour 2011-2015 seront adoptés à la première Conférence régionale sur la Méditerranée qui se tiendra à Malte le 9 novembre. La Bolivie, par la voix de son représentant a quant à elle proposé la création d’un plan de travail pour lutter contre les tendances xénophobes actuelles qu’alimente la crise économique mondiale.

De nombreuses délégations se sont en effet inquiétées de la montée de l’intolérance religieuse et en particulier de l’islamophobie. Certaines d’entre elles ont appelé à ce que l’incitation à la haine religieuse soit sanctionnée par un instrument juridique international.

La proclamation après 2010 d’une nouvelle Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde permettra de faire fructifier encore davantage le dialogue entre cultures et religions, a estimé le représentant des États-Unis.

Source ONU

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