jeudi 30 avril 2009
Rapport de l’OMS sur la santé en Afrique
mercredi 29 avril 2009
Des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre la dengue
mardi 28 avril 2009
L’Unicef s’engage pour la formation d’enseignants au Bénin
Le programme "Formation professionnelle des instituteurs communautaires" (FPIC), initié par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), s'inscrit dans la mise en œuvre des objectifs du Plan décennal pour le développement du secteur de l'éducation (PDDSE) du Bénin et contribue aussi bien aux Objectifs du Millénaire pour le Développement qu'à ceux de l'initiative de l'Education Pour Tous (EPT).
Il a pour but de préparer 10.000 enseignants communautaires non-diplômés à passer le Certificat élémentaire d'aptitude pédagogique (CEAP) et à devenir des instituteurs qualifiés. Le programme contribuera entre autres, à renforcer les capacités de gestion, de supervision et de formation des équipes et des individus impliqués dans la mise en œuvre du projet aux niveaux central, déconcentré et scolaire.
Il prend en compte le suivi administratif et pédagogique étroit de la formation des instituteurs, et de leurs activités d'enseignement dans les salles de classe et le renforcement de 10.000 instituteurs non qualifiés de compétences adéquates pour prodiguer un enseignement de qualité et faciliter l'apprentissage des enfants.
Avec ce programme de formation d'une durée de trois ans, les bénéficiaires seront dotés des compétences disciplinaires et pédagogiques qui leur permettront d'opérationnaliser avec succès les nouveaux programmes d'étude et l'approche par compétences qui est leur fondement.
L'Agence américaine pour le développement international (USAID) va fournir au ministère des Enseignements maternel et primaire, à travers l'UNICEF, une subvention d'un montant total de 4,3 millions de dollars américains pour une période de deux ans en vue de permettre la poursuite de la mise en œuvre du programme de formation professionnelle des enseignants communautaires.
lundi 27 avril 2009
La mortalité maternelle au Congo est la plus élevée d'Afrique subsaharienne
samedi 25 avril 2009
Mandela exhorte son parti à éradiquer la pauvreté
vendredi 24 avril 2009
Ban Ki-Moon dénonce la pauvreté au Laos
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé Vientiane à redoubler d'efforts pour combattre la pauvreté et sortir du groupe des pays les moins développés d'ici à 2020, au cours d'une visite au Laos début avril.
Les progrès y sont toutefois jugés encore insuffisants dans la lutte contre la pauvreté, notamment en terme de malnutrition, et inégaux en fonction des régions et groupes ethniques.
"Il y a eu de régulières améliorations dans la santé, l'éducation, les niveaux de vie et l'espérance de vie", a souligné Ban Ki-moon, premier secrétaire général de l'ONU à effectuer une visite officielle au Laos depuis 50 ans, dans un discours diffusé par les Nations unies.
"Le taux de mortalité infantile a continué de chuter et les taux d'inscription à l'école et d'alphabétisation grimpent", a poursuivi le responsable, se félicitant cependant d'une "plus grande stabilité macro-économique et une intégration croissante dans l'économie mondiale".
Mais "il y a aussi d'importantes sources d'inquiétude", a-t-il nuancé, dénonçant "une pauvreté (encore) répandue, en particulier à la campagne".
"Trop de gens dans les parties reculées du pays souffrent de la faim" lors des saisons les moins favorables à l'agriculture, a-t-il poursuivi. "Trop de gens sont isolés par les barrières de la langue, de la culture, de l'économie. Les inégalités -- en particulier entre les zones rurales et urbaines -- s'aggravent".
Le Laos, où le Produit intérieur brut (PIB) progresse de 7% ou plus depuis 2004, a vu son taux de pauvreté passer de 46 à 33% entre 1992 et 2002 et est bien parti pour réduire de moitié la pauvreté d'ici à 2015, estime le rapport publié avec le gouvernement laotien.
Mais environ 40% des enfants de moins de 5 ans souffrent encore de malnutrition chronique. Le taux de mortalité en couches est l'un des plus élevés de la région, à 405 décès pour 100.000 naissances en 2005, poursuit le rapport, qui déplore les faibles investissements destinés aux soins maternels.
En matière d'éducation, les inscriptions à l'école primaire ont beaucoup avancé mais les progrès pour retenir les enfants sont lents et d'importantes disparités existent encore entre garçons et filles, habitants des villes et des campagnes ou entre ceux dont la langue maternelle est le lao et les minorités ethniques, poursuit le rapport.
Après le Laos, Ban Ki-moon devait se rendre en Thaïlande pour un sommet asiatique qui a du être annulé en raison de violentes manifestations .
jeudi 23 avril 2009
L’UE va accélérer les versements de son aide au développement
mardi 21 avril 2009
Dénonciation de la discrimination contre les jeunes filles
samedi 18 avril 2009
La Gambie atteint l’objectif pour l’accès à l’eau
jeudi 16 avril 2009
Le sort des migrants en Chine
mercredi 15 avril 2009
Sommet de lutte contre la pauvreté à Montréal
Le rôle des femmes à l’honneur en Afrique
Said Djinnit, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA) a salué à Dakar les « efforts des femmes en matière de paix et de sécurité » dans le cadre de la cérémonie d’ouverture du 3ème cours intensif organisé par l'association Femmes Africa Solidarité (FAS) et l'Université pour la paix (UPEACE) sur « le thème « genre, médias et conflits en Afrique ».
Il a fait observer que la résolution d’intégration des femmes à la résolution des conflits « offrent des possibilités pour un réseau mondial en vue de la réalisation d'un développement durable pour la paix et la sécurité ».
Selon le Thelma Awori, membre du conseil de l’association Femmes Africa Solidarité (FAS) « ce cours est une ouverture à l'élaboration d'une perspective académique sur la participation des femmes à la résolution des conflits ».
dimanche 12 avril 2009
A voir : émission Mode d’emploi consacrée à l’humanitaire
Le nouveau numéro de Modes d’emploi, disponible sur le site de TV7 est consacré au thème de l’humanitaire. Il s’ouvre sur une présentation des métiers de l’humanitaire en région : par exemple l’organisme Télécoms Sans Frontières (TSF), basé à Pau et spécialisé dans le développement de systèmes de communication d’urgence. L’association fonctionne par la mise en place de moyens de communication aux victimes de régions isolées « par des catastrophes ou du fait de conflits » afin qu’elles puissent donner des nouvelles à leur familles.
Elle est soutenue par la Région Aquitaine et notamment par l’ONG Pharmaciens sans frontières récemment implantée à Bordeaux, et qui assure la distribution de médicaments dans les pays en reconstruction post conflit.
vendredi 10 avril 2009
Concert de l’Unicef pour le Bénin
L'UNICEF va organiser le 11 avril à Paris un concert pour mobiliser des fonds en faveur de son programme au Bénin.
Le maestro Myung Wung Chung, ambassadeur de l'UNICEF, accompagné de l'orchestre philharmonique de Radio France animera la manifestation.
Le programme de l'UNICEF pour le Bénin concerne, entre autre, la lutte contre le VIH/SIDA, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, la scolarisation des filles et le renforcement du cadre juridique et institutionnel pour la protection des enfants.
Le conseil d'administration de l'UNICEF a approuvé, pour le Bénin, un engagement total en ressources régulières de 23,1 millions de dollars américains pour la période 2009-2013.
jeudi 9 avril 2009
Festival populaire au Sénégal pour prévenir Sida et palu
Dans l’esprit des OMD, la conjonction d’une politique d’envergure internationale à des initiatives locales peut seule être véritablement efficace pour faire progresser les pays en développement de manière autonome. Exemple parmi tant d’autres de manifestations encourageantes allant dans ce sens, du 7 au 10 avril, les associations sportives et culturelles membres de l’organisme national de la coordination des activités de vacances (ONCAV) organisent un festival populaire à Sédhiou, au Sénégal. Ces quatre jours seront l’occasion de sensibiliser la population sur le Sida et le paludisme.
Le Chef d’Etat Me Abdoulaye Wade a lui même encouragé cet événement pour créer une dynamique de cohésion nationale et un rassemblement des différents peuples d’Afrique de l’Ouest.
Boubacar Biaye, le président de l’ONCAV, se félicite que les associations sportives et culturelles soient « au cœur du développement, en rapport avec l’Etat, les collectivités locales, les partenaires au développement, les ONG et le secteur privé ».
Le festival renforcera la sensibilisation des riverains sur le Sida et le paludisme, deux maladies répandues dans la région.
Le festival relancera la GOANA (Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance), un programme qui entre dans le cadre de la politique commune agricole du Sénégal. Une offensive sur la politique agricole qui a pour ambition de donner un coup de fouet à l’économie nationale.
lundi 6 avril 2009
Sommet de Cotonou sur les maladies tropicales
Le sommet africain sur « les maladies tropicales négligées » s’est déroulé du 30 mars au 3 avril au Centre international de conférence de Cotonou (Bénin). Il était organisé par l'OMS, le gouvernement du Bénin et l'ONG "Water for all children" (Wafac-africa).
A l’issue de cette rencontre, le sommet africain a adopté la Déclaration de Cotonou qui amène les pays à un engagement politique en faveur de la recherche et de la lutte sur les maladies tropicales, notamment sur l'ulcère de Buruli.
L’ulcère de l’ulcère de Buruli est causé par une mycobactérie, Mycobacterium ulcerans (MU), qui provoque des ulcérations cutanées extrêmement profondes, détruit la peau, les tissus sous-cutanés, les muscles, et peut même attaquer l’os », explique le professeur Jacques Grosset, spécialiste de la tuberculose et de la lèpre, encouragé depuis 10 ans par la Fondation Raoul Follereau à travailler sur le Buruli.Cette terrible maladie, douloureuse et invalidante sévit dans les régions intertropicales humides et elle est en telle expansion en Afrique de l’Ouest depuis les années 80 qu’elle est considérée comme une maladie émergente. Elle doit son nom à la région ougandaise proche du Nil où l’explorateur Sir Albert Cook l’a découverte. C’était en 1897. Aujourd’hui, l’ulcère de Buruli touche 31 pays et, en Afrique, il affecte notamment les populations qui vivent en bordure du golfe de Guinée. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’au moins 100 000 enfants et adultes sont contaminés en Afrique. Cependant, sa prévalence reste difficile à établir de façon précise, notamment car cette maladie touche des populations rurales reculées ayant difficilement accès aux services de santé. Les statistiques les mieux établies proviennent du Ghana, du Bénin, de Guinée, d’Australie, de Guyane Française et de Papouasie Nouvelle-Guinée.
La Déclaration de Cotonou engage les pays endémiques à prendre les mesures nécessaires pour évaluer et sensibiliser l’ulcère de Buruli en vue de promouvoir le dépistage précoce des cas et, dans le cas d’une infection, la réinsertion sociale et économique des malades.
L'ulcère de Buruli, signalé dans 30 pays à travers le monde, est la troisième maladie mycobactérienne chez l'homme, après la lèpre et la tuberculose. Le mode exact de transmission de la maladie n'est toujours pas connu.